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Dépression, anxiété, obésité :
le rôle clef de la sérotonine

Article paru dans le journal nº 9

En France, la consommation d’antidépresseurs a été multipliée par sept en vingt ans. Parmi les plus en vogue, ceux que l’on appelle les IRS (Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine) dont la fonction est d’éviter la pénurie de cette substance essentielle à l’échange d’informations entre les cellules nerveuses. La médecine naturelle raisonne autrement. Elle a découvert dans la graine d’une plante africaine, le Griffonia simplicifolia – un précurseur de la sérotonine – le 5-htp (5 hydroxy-tryptophane).

Le rôle fondamental de la sérotonine

Pour comprendre la fonction de la sérotonine, voici quelques éléments de biologie :

La plupart des cellules vivantes sont rondes – comme un oeuf au plat – avec le jaune au centre qui est le noyau. Du noyau des cellules nerveuses appelées neurones, partent des dendrites un peu comme des tentacules qui atteignent d’autres cellules voisines. Notre cerveau par exemple est un ensemble de neurones connectés entre eux par ce système. Les dendrites, semblables à des bras, permettent la communication entre les différents neurones.

Les neurones ne sont pas soudés entre eux. Chacun est séparé de son voisin par un espace très mince. Ils se touchent un peu comme à la manière d’une poignée de mains. Cette dernière partie appelée synapse fait communiquer entre elles les cellules nerveuses en transmettant des messages grâce à des molécules chimiques : les neuromédiateurs. Parmi ceux-ci, la sérotonine est la plus importante.

La sérotonine agit à l’image d’un pont entre deux cellules. Un peu à la manière d’un messager, elle prévient et ordonne au cerveau par exemple de retirer la main d’une casserole trop chaude. Mais surtout elle participe à la régulation dans l’organisme de multiples fonctions indispensables : l’humeur, la satiété, le seuil de douleur, et a un rôle majeur dans le sommeil.

À chaque respiration que nous prenons, chaque pensée que nous avons, chaque muscle que nous contractons, nos cellules nerveuses envoient des signaux électriques et chimiques à notre système nerveux si complexe. Sans sérotonine, on imagine aisément que les êtres humains ne pourraient pas vivre…

D’après le chercheur Ronald F. Bore de l’université du Missouri, la sérotonine est le neuromédiateur des années 2000. Il écrit que la « sérotonine est la substance la plus impliquée dans l’étymologie et le traitement de divers désordres, particulièrement ceux du système nerveux central, incluant l’anxiété, la dépression, les troubles obsessionnels compulsifs (T.O.C), la schizophrénie, les crises de panique, l’obésité (avec certitude), la souffrance, les crises hypertensives ainsi que certains troubles vasculaires, la migraine, et la nausée ».

La sérotonine est active sur :

  • L’anxiété, l’asthénie.
  • La perte d’intérêt, le manque d’énergie.
  • Les troubles digestifs : diarrhées, gaz intestinaux, météorisme.
  • L’endormissement difficile, les insomnies.
  • Les états semi-dépressifs, notamment aux changements de saisons.
  • Le sentiment d’inutilité, le manque d’assurance en soi.
  • Le mal-être, la léthargie, la sensation d’épuisement.
  • Les comportements agressifs, notamment en période des règles.
  • Les maux de tête à répétition, les douleurs diffuses.
  • Le comportement boulimique face à la nourriture et le sentiment de culpabilité qui en résulte.

Sérotonine et dépression

Une intéressante étude a été conduite à l’université Mc Gill à Montréal au Canada dont le protocole consistait à nourrir des « cobayes » volontaires avec un mélange de tous les ...

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