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Que peut l’aromathérapie dans le cas de l'andropause ?

Article paru dans le journal nº 32

Les huiles essentielles peuvent agir à plusieurs niveaux chez les hommes atteint d'andropause. En les choisissant bien, on peut agir ausi bien au niveau hormonal qu'au niveau de la stimulation de la libido. Et selon ses préférences, on peut les utiliser par voie interne, en massages ou en diffusion. Lisez nos conseils pour savoir ce que vous pouvez prendre, et comment.

Les huiles essentielles (HE) peuvent aider dans le cas de l'andropause.

On retiendra notamment une des ces rares clés d’aromathérapie réellement testostérone-like : le cabreuva, (Myrocarpus fastigiatus), chémotype à farnésol, sesquiterpènes, et surtout nérolidol (80 %) dont la distillation du bois donne une HE délicieusement douce et aromatique.

Il ne faut pas l’employer en cas de cancer ou de traitement antihormonal. Utilisée en parfum, en onctions du bas-ventre, de l’intérieur des cuisses, des bourses et du sacrum (quelques gouttes pures ou diluées dans un gel d’Aloe vera ou de silice), elle participe à la recharge énergétique hormonale selon l’axe hypothalamo-testiculaire et hypothalamo-surrénalien. Très douce pour la peau, elle est clairement antiasthénique, revitalisante, tonifiante et… masculine !

Des huiles aphrodisiaques

D’autres huiles essentielles stimulent ce secteur, telles que le céleri (HE consommable) et la sarriette. Attention, cette dernière est particulièrement riche en phénols, molécules dermocaustiques, comme le thymol et le carvacrol (molécule très irritante pour la peau et les muqueuses), et hépatotoxiques. À n’utiliser que très prudemment.

Le céleri : 1 à 2 gouttes bien diluées dans une cuillère à café d’huile végétale ou dans de la purée d’oléagineux, trois fois par jour.

La sarriette : 1 goutte bien diluée dans une cuillère à café d’huile végétale, de gel d’Aloe vera ou de crème neutre, pour frictionner les lombes. L’effet de chaleur procuré est parfois surprenant.

Le katrafay (Cedrelopsis grevei) : une plante qui n’existe nulle part ailleurs qu’à Madagascar et dont les vertus curatives et aphrodisiaques font depuis des siècles les beaux jours de la pharmacopée traditionnelle. Cet arbuste de la famille des lauriers est endémique de la grande île. Un peu comme le ginseng des Chinois, il fait figure de médicament universel. Les femmes l’utilisent en bain pour se remettre après un accouchement. Tout le monde sait aussi que dans les villages de l’ouest, le katrafay est considéré comme un aphrodisiaque puissant, très puissant, « encore mieux que le Viagra ! », selon les autochtones !

Le bois de Siam (Fokienia hodginsii) : l’huile essentielle de bois de Siam est extraite d’un arbre originaire de la province de Fukiena, en Chine, et de certaines régions du Vietnam. Il s’agit d’un excellent tonique (progestérone-like) employé pour combattre l’impuissance masculine. Grâce à ses propriétés stimulantes, de nombreuses personnes y recourent pour atténuer la fatigue physique.

L’HE de bois de Siam a également fait ses preuves dans la lutte contre les tensions nerveuses et peut calmer la nervosité. Les recherches effectuées par les spécialistes du secteur de l’aromathérapie ont aussi démontré que cette essence est un décongestionnant prostatique.

Effluves de santal

Le fameux santal (Santalum album) ne sera utilisé que comme parfum. On le retrouve dans de nombreux textes orientaux liés aux rituels, au spirituel, au méditatif ou au sexuel (tantras) comme une plante d’information plutôt yang, sacrée et masculine. Son homologue féminin serait l’ylang-ylang (Cananga odorata). À tester absolument !

L’association masculine du santal avec d’autres huiles essentielles issues de bois tels que le suave cabreuva, l’enivrant cèdre (de l’Atlantique ou de l’Atlas), le noble vétiver, sans oublier les profondes et mystérieuses variétés de résine de myrrhe et de bois de Oud est tout simplement parfaite.

Osez réaliser, par tâtonnement et par flair, vos propres parfums avec une subtile touche sucrée et mystique de résine de benjoin, d’un absolu de jasmin, de profondeur sacrée de l’encens oliban ou de la myrrhe, de l’envoûtant et tenace patchouli

Nul doute que ces effluves chéris par nos ancêtres sauront également attiser les passions et repimenter votre libido.

Les bourgeons en renfort

En gemmothérapie, testez l’avoine (Avena sativa) en macérat mère, à compléter avec le séquoia (Sequoia gigantea) en cas d’adénome prostatique, 10 gouttes de chaque flacon au lever et vers 18 heures, en cures de deux mois sur trois.

À lire

« Ménopause et andropause : stratégies naturopathiques globales » Éd. Jouvence, 2015.

 




 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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