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Andropause: des méthodes à explorer

Article paru dans le journal nº 32

Voici quelques approches vers lesquelles les hommes peuvent se tourner pour ne pas sombrer dans la dépression, faire face au stress, préserver leur libido et mieux se régénérer à l'andropause.

En première intention, nous conseillons le plus souvent aux hommes des approches courtes (thérapies dites brèves), telles que l’AT (Analyse Transactionnelle), l’hypnose éricksonienne (s’il faut agir vite et prendre en charge une reprogrammation positive de schémas de vie) ou d’autres Thérapies Comportementales et Cognitives (TTC). Si les troubles de la libido dominent le tableau clinque, les TCC sont efficaces, tout comme la sophrologie.

Si on est face à une situation où un stress traumatique est en cours de décompensation, les nouvelles méthodes telles que l’EMRR, l’EFT ou le TIPI donnent d’excellents résultats.

La réflexologie endo-nasale

Nommée aussi sympathicothérapie, cette méthode consiste à stimuler doucement certaines zones de l’intérieur des fosses nasales à l’aide d’un stylet métallique souple. Les touches nasales habilement prodiguées (par le naturopathe le plus souvent) régulent merveilleusement le système nerveux neurovégétatif dès la première séance.

Les effets bénéfiques sont d’abord généraux (réhabilitation des fonctions de récupération et régénérescence via la branche parasympathique du système nerveux autonome) et induisent notamment un sommeil plus profond et récupérateur ainsi qu’une meilleure digestion.

Mais c’est sur le plan de la libido que les bénéfices sont peut-être les plus spectaculaires : en quelques séances (une à deux par semaine si possible) les fonctions se normalisent si, bien entendu, le problème n’est pas associé à une lésion vasculaire ou à un effondrement hormonal.

Les pressions rythmées des testicules

Traditionnellement utilisé comme exercice de longue vie, l’art de cette pratique réside dans la constance (à exécuter si possible tous les jours, toute sa vie) et la précision du geste. Il s’agit de prendre tout d’abord en main le testicule gauche entre les doigts de la main gauche avant de s’endormir ou mieux, au réveil. Puis presser doucement, un peu comme on tâterait la maturité d’une prune, sur un rythme régulier de deux secondes (presser 2’’, relâcher 2’’), le nombre exact de fois correspondant à son âge (30 fois à 30 ans, 80 fois à 80 ans…).

Changer de testicule et de main. Ne pratiquez pas cette technique en cas de troubles prostatiques, d’inflammation, de tumeur, ou de simples douleurs testiculaires. L’exercice ne doit jamais provoquer de souffrance. Respirer généreusement et lentement pendant tout l’exercice : les sensations subtiles de diffusion énergétique dans tout le corps sont étonnantes !

L’hydrothérapie froide

On pourra bénéficier des effets stimulants des bains de siège froids, ou mieux encore, des bains dérivatifs ainsi que des douches alternées des membres inférieurs et du périnée (anus, bourses). Le plus efficace est d’alterner avec une eau tiède (non brûlante) et fraîche (non glacée) à raison de 20 secondes pour le tiède et 7 à 8 secondes pour le froid ; alterner ainsi au minimum six fois de suite et terminer sur le froid (sauf en hiver chez les hommes très affaiblis où l’on terminera par le chaud).

Un encadrement psychologique nécessaire

On en parle trop peu, mais l’accompagnement psychologique est prioritaire. On connaît hélas les résistances que nombre d’hommes opposent de principe à ce type de démarches… En cas d’andropause, ils risquent fort de recourir aux politiques suivantes :

- de l’amalgame (tout ça, c’est pour les malades…) ;

- du déni (mais moi je vais très bien, je ne suis pas fou !) ;

- de l’esquive (je n’ai pas le temps, j’ai d’autres priorités…) ;

- du sabotage (c’est nul, c’est pour les gogos tout ça…).

Construits et programmés culturellement pour résister, serrer les dents et les poings, tenir, ne pas pleurer, être fort, ces messieurs ont du mal à se remettre en cause, de prendre du temps pour explorer sa part d’ombre et de souffrance et de se confier à un tiers (surtout si le thérapeute consulté est une femme !).

Chez lui, les tentatives de suicide sont rares. Pourtant, on sait que si les hommes résistent mieux et plus longtemps au stress et aux déprimes qui peuvent en découler, c’est fréquemment à l’aide de béquilles sociales ou comportementales telles que l’alcool, le sport, le jeu ou d’autres univers refuges. En revanche, une fois le seuil de résistance dépassé, c’est malheureusement chez eux que l’on trouvera le plus de suicides réussis…


 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé