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La rhinovirose : elle a tout de la grippe sans l’être

  • La rhinovirose associe maux de tête,irritations nasales avec brûlures et écoulements liquides abondantsLa rhinovirose associe maux de tête,irritations nasales avec brûlures et écoulements liquides abondants
Article paru dans le journal nº 52

Tous les automnes, on assiste à une épidémie de rhinovirose. Souvent au moment même où l’on nous recommande le vaccin de la grippe. Hasard ou nécessité ? Malgré une proximité de symptômes avec la grippe, la rhinovirose n’est pas la grippe. Heureusement, de nombreux traitements naturels existent.

La rhinovirose n’a rien à voir en fait avec la grippe. C’est aussi une maladie infectieuse virale, mais elle touche surtout le nez. Elle est souvent prise à tort pour la grippe car elle commence de la même manière. Sauf que là, le virus reste dans le nez et s’y multiplie allégrement. Ce n’est pas non plus un simple rhume, car il s’agit d’un virus capable d’irriter de manière durable les fosses nasales.

Il existe plusieurs centaines de virus nasaux capables de se multiplier dans les fosses nasales. Et ils sont extrêmement contagieux. Il suffit bien souvent de croiser une personne contaminée et qui éternue pour le contracter. Comme l’incubation est courte, deux à trois jours, les gens sont tous très vite atteints et le virus se propage en quelques semaines dans tout un pays. Chaque année il y a en France des épidémies en automne, et généralement l’ensemble de la population est plus ou moins atteinte. Les virus font plusieurs fois le tour du pays en quelques jours, se croisant les uns les autres et faisant que les personnes ont l’impression sans cesse de récidiver. Cette pathologie à elle seule constitue plus de la moitié des affections respiratoires automnales.

Quels signes ?

Les signes de la rhinovirose associent des maux de tête, des irritations nasales avec brûlures, un écoulement liquide abondant, des éternuements, avec de l’abattement et une fièvre plus ou moins importante, et surtout de la gêne pour respirer en raison du nez bouché et des brûlures de la gorge. Le problème c’est sa persistance, parfois pendant des semaines, comme si la reproduction du virus dans le nez empêchait l’organisme de le combattre correctement. On a ainsi l’impression que la maladie refait surface par cycles successifs. Le risque de cette pathologie n’est pas tant d’enflammer le nez que surtout de favoriser par irritations la prolifération de bactéries associées qui, elles, sont plus pathogènes.

L’infection peut alors se propager aux bronches et entraîner des ...

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