Accueil Conseils santé Soutenir ses mitochondries : un geste santé.
Soutenir ses mitochondries : un geste santé.
Elles sont les centrales nucléaires de nos cellules, qui produisent l’énergie nécessaire à la vie. Des dysfonctionnements, même subtils, dans les mitochondries sont impliqués dans un large éventail de maladies métaboliques et dégénératives courantes. Une bonne santé mitochondriale est une des clés de la longévité, il faut donc en prendre soin.
Dans la saga cinématographique Star Wars, il est question des micro-organismes midi-chloriens, qui vivent en symbiose chez la plupart des êtres vivants de la Galaxie et permettent à leurs hôtes d’être connectés à la Force. Cette description correspond de manière troublante aux mitochondries. Et pour cause, George Lucas s’en est bel et bien inspiré !
Un rôle fondateur
Tout le monde sait que nous devons manger et respirer pour vivre. Mais savons-nous pourquoi ? Chaque aspect de la vie cellulaire demande de l’énergie. Les plantes ont leurs chloroplastes, nous avons nos mitochondries. Elles sont nos petites centrales nucléaires qui brûlent des sucres, des graisses et de l’oxygène pour produire cette énergie. Plus précisément, en sortie de chaîne est produite une molécule, l’adénosine triphosphate (ATP) qui est en quelque sorte la monnaie d'échange du corps humain. À chaque instant dans nos cellules, ont lieu des millions de réactions enzymatiques, d’échanges ioniques et d’émissions de signaux nerveux qui nécessitent une transaction en ATP entre les parties. Nous produisons et utilisons pas moins de 50 kg d’ATP par jour. De la même manière que l’oxygène, l’ATP ne peut pas être stockée. La moindre consommation d’ATP doit être compensée par une production équivalente. La plus petite variation de concentration peut impacter, par exemple, le rythme cardiaque. C’est le principe du cyanure, poison qui stoppe instantanément toute production d’ATP.
Bien qu’intégrées à nos cellules, les mitochondries sont les descendantes d’anciennes bactéries. Elles disposent d’ailleurs de leur propre ADN. C’est ce qu’on appelle une endosymbiose. Un contrat où cellules et mitochondries s'enrichissent mutuellement pour construire ensemble quelque chose de plus grand. Le rôle de la mitochondrie ne se limite pas à la production d’énergie. Le renouvellement cellulaire, la détoxication hépatique, la synthèse des hormones stéroïdes et le contrôle du calcium cellulaire sont aussi de sa compétence. Tout ce qui perturbe la mitochondrie est susceptible d’entraîner des dysfonctionnements de la cellule. De nombreuses maladies commencent ici.
Des mitochondries libres découvertes dans le sang
On savait que de l’ADN mitochondrial circule dans le sang. Mais des chercheurs de l’Inserm de Montpellier ont récemment mis en évidence la présence de mitochondries entières et fonctionnelles. Elles pourraient servir de messagers entre les cellules et faciliter une réponse biologique coordonnée entre des tissus éloignés les uns des autres. Mais elles pourraient aussi participer à la dissémination des cancers et expliquer l’origine des métastases.
Pourquoi nos mitochondries vont mal ?
La plupart des médicaments perturbent les mitochondries directement (en bloquant la transcription de l’ADN mitochondrial et de nombreuses enzymes) et indirectement (surproduction de radicaux libres, diminution des antioxydants, dévoiement de micronutriments indispensables). Certains effets indésirables des traitements contre le VIH par exemple seraient dus à l’inhibition des enzymes de réplication de l’ADN mitochondrial. Le paracétamol, lui, généreusement distribué pendant l’épidémie de Covid en dépit des mises en garde, épuise le glutathion du foie et finit par causer la mort des cellules hépatiques.
Un des fléaux de l’intestin mais aussi des mitochondries, c’est la candidose. Il s’agit de la prolifération de levures de type Candida albicans, champignons normalement présents en petites proportions dans le microbiote mais qui ont investi des espaces qui ne leur sont pas dévolus. Ils sont connus pour fragiliser la muqueuse intestinale et participer à l’inflammation. Mais les levures produisent aussi du tartarate, molécule qui s’insère dans les mitochondries, freine le cycle de Krebs – qui est le cœur du réacteur nucléaire de nos cellules, là où l'énergie est produite – et la production d’ATP.
Les infections à répétition nous enferment dans un cercle vicieux. Une réponse immunitaire est toujours coûteuse en énergie. Les mitochondries des cellules immunitaires tournent à plein régime et produisent beaucoup de radicaux libres, ce qui peut fragiliser nos défenses. De plus, un système immunitaire épuisé devient imprécis et risque de se tromper de cible en attaquant des constituants de l’organisme. C’est ce qui se passe dans les maladies auto-immunes.
Les maladies concernées
Si nos mitochondries sont durement mises à l’épreuve lors de tout épisode infectieux, qu’en est-il d’une maladie qui s’installe dans le temps ? Syndrome de fatigue chronique, dépression, Alzheimer et Parkinson, cancer, diabète, cardiopathies, certaines formes d’autisme, borréliose de Lyme, Covid long… Ces maladies dites de civilisation ont en commun des mitochondries épuisées et dysfonctionnelles.
Dépression et maladies neurodégénératives
L’implication des mitochondries dans la genèse de la dépression est une hypothèse prise de plus en plus au sérieux par le monde scientifique. Au point que des traitements ciblant les mitochondries sont envisagés dans le traitement de ce trouble mental. Les anomalies constatées jusqu’ici sont une diminution de l’activité de la chaîne de transport des électrons, des défenses antioxydantes et des niveaux d’ATP, ainsi qu’une augmentation des dommages oxydatifs. Bien que la dépression soit depuis longtemps associée à des altérations des neurotransmetteurs, les nouvelles données impliquent de plus en plus la neuroplasticité, c’est-à-dire la capacité du cerveau à remodeler ses réseaux neuronaux. Une capacité étroitement dépendante de la bonne santé de nos mitochondries.
La maladie d’Alzheimer est la cause la plus fréquente de démence dans le monde. Elle se caractérise par une accumulation de protéines bêta et tau formant des plaques amyloïdes et des enchevêtrements neurofibrillaires. Des échantillons post-mortem de cerveau ont révélé une expression anormale des protéines impliquées dans la fission et la fusion mitochondriale. La première permet de distribuer les mitochondries lors de la division cellulaire, la seconde est nécessaire au maintien de la morphologie des mitochondries. L’équilibre entre les deux mécanismes est essentiel pour maintenir un stock de mitochondries fonctionnelles. À défaut, il y a un risque de désorganisation et de fragmentation du réseau mitochondrial.
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Fatigue et infections chroniques
La fatigue représente 20 % des motifs de consultation médicale, et 60 % des Français se déclarent fatigués. La fatigue et les douleurs diffuses sont caractéristiques d’un dysfonctionnement des mitochondries. Elles se manifestent lorsque la demande énergétique dépasse l’énergie produite. Lorsque vous souffrez d’un épisode grippal, vous êtes épuisés et avez mal partout en premier lieu parce que les mitochondries sont fortement éprouvées.
Mais que se passe-t-il lorsqu’un conflit immunitaire s’enlise ? De nombreux organes et tissus peuvent être perturbés, ce qui explique le grand nombre de symptômes observés dans l’encéphalomyélite myalgique et le syndrome de fatigue chronique (EM/SFC).
Classée par l’OMS comme trouble du système nerveux central, l’EM/SFC est un trouble neuro-immunitaire accompagné d’inflammation chronique de bas grade, de niveaux accrus de stress oxydatif, de dommages aux acides gras, aux protéines et à l’ADN, et de réactions auto-immunes. Une production réduite d’ATP et des dommages mitochondriaux sont démontrés. Si les examens biologiques classiques font souvent chou blanc, des recherches plus poussées montrent bien des anomalies. De quoi ne pas affirmer trop hâtivement que " c’est dans la tête ".
Quels critères pour reconnaître l’EM/SFC* ?
- Fatigue non améliorée parle repos, altérant les activités
- Malaise post-effortv Sommeil non réparateur
- Altération cognitive
- Intolérance orthostatique (tachycardie orthostatique posturale)
Le coeur est l’organe qui compte le plus de mitochondries et le plus dépendant de leur bon fonctionnement. Un débit cardiaque significativement plus faible aété observé chez les patients atteints d’EM/SFC sévère. Il est admis qu’une inflammation des tissus cardiaques intense ou durable peut ensuite causer une insuffisance cardiaque définitive. Les mitochondries jouent aussi un rôle central dans le maintien de l’équilibre ionique indispensable à la régularité des battements du coeur. Un manque d’ATP, et le coeur ne parvient pas à se détendre efficacement pour accueillir du sang. C’est un cercle vicieux car les mitochondries ont une grande sensibilité aux variations de débit sanguin.
C’est dans les mitochondries, pas dans la tête !
La Dre Sarah Myhill, autrice du livre Diagnosis and treatment of Chronic Fatigue Syndrome : it’s mitochondria, not hypochondria (hélas non traduit en français), a dirigé un essai clinique sur 71 malades et 53 témoins. Une corrélation remarquable est observée entre le degré de dysfonctionnement mitochondrial (d’après un score basé sur cinq étapes de la chaîne métabolique de l’ATP) et la gravité de la maladie, évaluée selon l’échelle de fatigue et d’invalidité de Bell.
Les symptômes de l’EM/SFC sont aussi ceux de la maladie de Lyme, de la candidose majeure, du Covid long et même des péricardites post-vaccinales, parce que ces pathologies ont en commun une atteinte mitochondriale. Les bactéries Borrelia, responsables de la maladie de Lyme, infectent nos cellules pour y puiser l’énergie des mitochondries, ce qui en fait des parasites. C’est la première explication à la fatigue et aux myalgies éprouvées par la plupart des personnes contaminées.
Les mitochondries sont également victimes du Sars-CoV-2, qui détourne certaines de leurs fonctions métaboliques pour se répliquer et échapper à la vigilance du système immunitaire, un peu comme un pirate informatique parvient à désactiver l’antivirus.
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Le cancer
Nous hébergeons tous des cellules cancéreuses, régulièrement éliminées par notre système immunitaire. La lutte commence en amont, par l’élimination la plus rapide possible des cellules au fonctionnement anormal. Normalement, toute cellule en fin de vie ou défectueuse (dommages irréparables de l’ADN, perte de contact avec les autres cellules) déclenche son autodestruction, ce qu’on appelle apoptose. C’est dans les années 1990 qu’on a découvert que l’apoptose est pilotée par nos mitochondries. Chaque maillon de la chaîne conduisant à l’apoptose nécessite une quantité suffisante d’ATP. Plus encore, c’est de la mitochondrie que part le cytochrome C, première pierre du complexe enzymatique qui va lancer depuis l’intérieur de la cellule le processus d’autodestruction. Tout retard dans l’apoptose laisse à une cellule dysfonctionnelle la possibilité de s’émanciper du reste de l’organisme. Autant dire que l’activité mitochondriale exerce un rôle de premier plan sur la prévention des cancers.
Le biologiste moléculaire américain Thomas Seyfried attribue la lenteur de la progression de la lutte contre le cancer au fait que la communauté scientifique refuse encore à ce jour de reconnaître le dysfonctionnement mitochondrial comme origine majeure du cancer. Jusqu’ici, le cancer était considéré comme le résultat de mutations génétiques. Or, des travaux récents montrent que les dommages aux mitochondries surviennent avant les dommages au génome dans le noyau cellulaire. Le dosage sanguin de certaines protéines mitochondriales, via la technologie protéomique, pourrait permettre de dépister des cancers.
Soutenir nos mitochondries
- Glutathion
Le glutathion réduit (GSH) est le pilier du système antioxydant de la cellule. C’est lui qui permet de régénérer les autres antioxydants en maintenant un flux constant d’électrons. Il participe aussi directement à la neutralisation des radicaux libres. C’est dans les cellules du foie qu’on trouve les plus fortes concentrations en glutathion. Il rend les déchets hydrosolubles pour être ensuite évacués par l’urine. Par ailleurs, le glutathion facilite la détoxification des xénobiotiques (métaux lourds, solvants, pesticides…) qui sont des poisons mitochondriaux. Sur le plan immunitaire, des niveaux suffisamment élevés permettent de produire davantage de globules blancs et de lymphocytes, dont la réplication est fortement dépendante des mitochondries.
- Co-enzyme Q10
C’est un composant essentiel de la chaîne de transport d’électrons dans la membrane de la mitochondrie, mais aussi un antioxydant protecteur de l’ADN. C’est en 1983 que la CoQ10 est pour la première fois proposée en complément alimentaire. Ses niveaux sanguins diminuent avec l’âge et si la supplémentation n’empêche pas de vieillir, elle semble limiter le vieillissement prématuré, en particulier le déclin cognitif. Le tabac, l’abus d’alcool mais également le stress chronique diminuent les taux de CoQ10. Le cholestérol et la CoQ10 sont tous deux produits par le foie selon les mêmes processus biochimiques. À trop vouloir abaisser les taux de cholestérol, on rend la CoQ10 moins disponible, d’où la nécessité d’une supplémentation en cas de prise de statine. D’autant que la CoQ10 est reconnue comme étant le micronutriment le plus efficace pour prévenir les incidents cardiovasculaires.
- PQQ
De son nom complet pyrroloquinoline quinone, la PQQ est un antioxydant, facteur de croissance et cofacteur enzymatique. Découverte en 1979 en étudiant le métabolisme des bactéries, elle reste peu connue du public. Elle fait pourtant l’objet de 927 publications scientifiques à ce jour, en particulier sur ses activités de protection du système nerveux. Elle participe au maintien des niveaux de NAD, une coenzyme présente à toutes les étapes de la respiration cellulaire. La PQQ intervient aussi dans la création de nouvelles mitochondries. Naturellement présente dans le lait maternel, elle est nécessaire à la croissance.
Micronutriments dont nos mitochondries ont besoin
- Vitamines A, B1, B2, B3, B5, C, E
- Fer, zinc, sélénium, cuivre
- Acide alpha-lipoïque
- Coenzyme Q10
- Glutathion réduit
- L-carnitine
- Acides gras oméga-3
Lire aussi La Coenzyme Q10 : de l’énergie à revendre
Alimentation, sport et hygiène de vie
Quand on est fatigué, on n’est pas très motivé pour faire du sport. Et si au contraire l’activité physique vous redonnait de l’énergie ? La pratique régulière d’un sport d’endurance, qui demande un effort d’intensité modérée sur une longue durée, élimine les mitochondries dysfonctionnelles et stimule le développement des jeunes mitochondries. Attention toutefois à la pratique sportive intense et mal encadrée, qui entraîne une surproduction de radicaux libres et va au contraire épuiser les mitochondries.
Le jeûne intermittent (qui consiste à ne pas s’alimenter durant douze à seize heures d’affilée, ce qui revient à sauter un repas) semble aider à l’élimination des mitochondries dysfonctionnelles. L’organisme peut alors se débarrasser plus facilement de ses déchets, en particulier des protéines déformées qui affaiblissent l’immunité et font le lit du cancer.
Enfin, nos mitochondries semblent mieux se porter avec une alimentation riche en bonnes graisses et pauvre en sucres. C’est le principe du régime cétogène, qui permet une production d’énergie plus stable et constante. Les mitochondries peuvent brûler des sucres et des graisses. Mais tandis que les sucres nécessitent un traitement préalable dans la cellule, appelé glycolyse, les graisses peuvent entrer directement dans la mitochondrie. Par ailleurs, le régime cétogène induit des changements épigénétiques dans les mitochondries qui augmentent leur rendement énergétique tout en limitant la production des radicaux libres. Il est démontré que le régime cétogène améliore l’état des personnes atteintes d’épilepsie, encore une maladie associée à de mauvaises mitochondries.
Aller plus loin
Lee Know, Les mitochondries au cœur de la médecine du futur, Dangles édition, 2019
Dre Sarah Myhill, Diagnosis and treatment of Chronic Fatigue Syndrome : it’s mitochondria, not hypochondria, Chelsea Green Publishing Company, 2018.
Références bibliographiques
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"Mitochondrial Dysfunction in Chronic Respiratory Diseases: Implications for the Pathogenesis and Potential Therapeutics", Oxidative Medicine and Cellular Longevity, 2021 https://doi.org/10.1155/2021/5188306
"Mitochondria and Mitochondrial DNA: Key Elements in the Pathogenesis and Exacerbation of the Inflammatory State Caused by COVID-19", Medicina 2021, https://doi.org/10.3390/medicina57090928
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