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Sur les traces de nos rites

Article paru dans le journal nº 39

Notre vie est composée d’étapes et de cycles. À l’image de la nature, nous vivons intensément notre printemps pour glisser irrémédiablement vers l’hiver. À chaque étape, notre corps et notre esprit se transforment. Comment vivre le mieux possible ces passages dans une société où la raison l’emporte sur le ressenti, et où les rites initiatiques ont quasiment disparu ? Comment combler ce vide en donnant du sens à ces transformations ?

Depuis que la vie humaine existe, elle est accompagnée par des rites qui en fixent les jalons. Mieux, ils les sacralisent. Toutes les sociétés dites « traditionnelles » ont préservé ces rites de passage : rites liés à la puberté, rite de passage de la vie d’enfant à celle d’adulte, passage de la vie à l’au-delà… Un véritable chemin d’initiations pour accéder à la connaissance de soi, pour découvrir ses capacités physiques et mentales, affronter ses peurs et ­dépasser ses propres limites.

Les rites de la puberté

Chez les Indiens d’Amérique du Nord, les rites de puberté étaient très importants. Aujourd’hui, certains ont survécu, à l’image de ces rites apaches dont le but avoué est pour le jeune garçon d’acquérir de la force et une grande résistance ; de véritables défis que le jeune indien âgé de 7 à 10 ans doit relever : sauter dans un ruisseau glacé, en sortir sans pouvoir se réchauffer près d’un feu, courir sans ­s’arrêter tout en haut d’une colline avec de l’eau dans la bouche qu’il ne peut ni avaler ni recracher, garder le camp de sa tribu toute une journée et toute une nuit sans dormir…

En Amérique, la plupart des rituels de puberté sont des mises à l’épreuve. Pour certains, il y a trois phases : une séparation forcée qui se traduit par une mise à l’écart du groupe, une mise à l’épreuve, puis une réintégration dans le groupe et une renaissance avec un nouveau statut social.

Pour les jeunes filles, il existe aussi des rites liés à la puberté. Alors qu’en Occident, la fille qui a ses règles ressent parfois de la gêne (honte, mutisme, isolement…), en terre indienne, la jeune fille qui a « ses lunes » va être honorée dans une grande cérémonie où les femmes qui l’entourent, en particulier les ...

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