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Les mystérieux pouvoirs du bâton Idogo !

Article paru dans le journal nº 1

Parmi les diverses techniques inspirées des arts martiaux chinois, l’Idogo a fait son apparition il y a quelques années. Singulier bâton, tenu entre les mains pendant une séance de taï chi, de chi gong, ou même de rééducation, il aiderait à trouver une structure interne tonique sans effort musculaire. Mais surtout, il favoriserait la circulation du chi, l’énergie vitale. Du coup, le bâton Idogo est désormais utilisé dans l’accompagnement du traitement de diverses pathologies, dont la polyarthrite, le Parkinson, la rééducation post-AVC ou l‘hyperactivité…


Lexpérience est publique, un journaliste belge ayant accepté de servir de cobaye et d’être filmé. Sur le site idogo.be, on peut donc le voir, d’abord vacillant sous la simple pression exercée sur sa hanche par un professeur d’Idogo. Puis un bâton lui est mis entre les mains ; même poussée, mais cette fois il résiste sans effort apparent ! Les kinésiologues notamment connaissent ce type d’improbable changement de niveau de résistance à l’issue d’une infime intervention.

Les grands maîtres d’arts martiaux aussi. L’Idogo, est apparu il y a une quinzaine d’années en Allemagne, et résulte de l’intuition et d’une longue recherche d’un maître de taï chi venu en Occident, maître Ping Liong Tjoa. « Maître Tjoa nous dit que le bâton Idogo possède son énergie propre, une haute vibration que le corps de la personne reconnaît, et tout cela favorise ancrage intérieur et circulation du Chi, d’où tous ses bénéfices. Pour le reste, il faut se fier aux observations et tests empiriques ! » résume Bruno Delaunoit, enseignant en Belgique.

Faciliter l’expérience du chi aux Occidentaux

Idogo ? Le nom n’a rien de chinois. Il est le fruit d’un souvenir auditif amusé de maître Tjoa apprenant l’anglais et frappé des sonorités d’« I do go », « J’y vais vraiment » ! Quant à l’objet lui-même, testé sur des années, il entend combiner les effets reconnus en Asie du chi, énergie vitale, avec les méthodes thérapeutiques occidentales. « Les Occidentaux n’ont ni la même pratique ni la même patience que les Asiatiques. L’Idogo accélère les apprentissages sur l’énergie interne, recentre, et transforme quasiment n’importe quel exercice en travail de qi gong ! » répète maître Tjoa qui dirige un grand centre de taï chi à Stuttgart. Et qui a d’abord expérimenté divers bâtons existant dans les arts martiaux, avant de fabriquer le sien propre dont il aurait eu l’intuition à l’issue d’une méditation.

Cet objet aux vertus étonnantes est pourtant un simple bout de hêtre d’environ 40 cm, plus large en son milieu qu’à ses extrémités, et terminé par deux boules rondes. Son utilisation est simplissime : le garder en main tout au long de son activité ; ne jamais le lâcher ni le serrer fort ; effectuer la plupart des mouvements en forme de cercles, spirales ou rotations ; et accompagner certains d’entre eux d’un changement de position des mains sur le bâton : alors que trois doigts l’enserrent en permanence, l’index et le majeur vont quitter le bâton et se tenir très droits, pointés soit vers le sol, soit vers le ciel.

C’est à partir de ces indices que divers enseignants d’Idogo avancent leurs explications quant aux raisons de son efficacité. Ainsi Bruno Delaunoit, formé à la médecine traditionnelle chinoise (MTC) voit quatre pistes pertinentes. « D’abord, avec le bâton en main, on sollicite en permanence le point Maître du cœur 8 du milieu de la paume de la main. Ce point est en correspondance avec le point Rein 1, sous la plante des pieds, que l’on appelle aussi “point de la source jaillissante”, car c’est par lui que l’on prend l’énergie de la terre et que l’on s’ancre. Deux : le thorax est très ouvert grâce au bâton et cela améliore les capacités respiratoires. Cela a été testé notamment en Allemagne avec un athlète professionnel. Trois : les changements de position des doigts sur le bâton font circuler l’énergie autrement, l’index et le majeur ayant des propriétés yin et yang différentes. Enfin, tenir l’objet en main aide à rester concentré : la répétition des mêmes mouvements favorise l’entrée dans un état méditatif. Or l’apaisement du mental favorise la détente et donc la libre circulation du chi, qui nettoie et libère. »

Équilibre et concentration

Isabelle de Runz, enseignante d’Idogo en Provence et formée par Marie-Jo Augoyar, qui dirige Idogo France, approuve. Et complète en faisant référence à des notions complexes de mathématiques, de géométrie et de physique. « Parce que l’on fait de nombreuses rotations avec les bras autour de son propre corps, on peut penser au “tore”, cette forme ronde comparable à une bouée par exemple, et objet d’analyse complexe pour les mathématiciens et les géomètres.

En substance, le tore permet de passer de deux à trois dimensions, et suppose une circulation permanente. Autrement dit, l‘Idogo permet une catalyse de conduction du chi, faisant de nous de meilleurs capteurs de l’énergie cosmique, comme récepteur mais aussi comme émetteur d’ondes et de vibrations autour d’un tore. » Une approche sur laquelle maître Tjoa devrait revenir dans le cadre d’un prochain livre, mêlant ses années d’expérience avec le bâton et sa formation d’ingénieur.

Sans attendre ce livre clé, de nombreux thérapeutes témoignent des vertus de l’Idogo : centrage, force, équilibre, souplesse, concentration, détente, des bienfaits que l’on retrouve chez les pratiquants assidus de qi gong ou de taï chi. Mais avec une vitesse et une intensité singulières !

En cas de Parkinson

En Allemagne d’abord puis en Europe francophone, il est entré dans des centres hospitaliers ou des centres de soins en complément de thérapeutiques plus classiques. « À raison de deux fois par semaine, en complément de séances de kinésithérapie, les bienfaits sont visibles. Notamment pour les personnes atteintes de Parkinson qui souffrent soit de rigidités, soit de perte de verticalité, soit de mouvements par à-coups. Nous avons aussi des personnes en béquille, qui retrouvent la capacité de se mouvoir sans aucune aide extérieure en tenant le bâton entre les mains.

Et je me souviens de cette journée de présentation de l’Idogo devant une association de malades de Parkinson : un malade a pu se lever seul de sa chaise lorsqu’on lui a mis le bâton entre les mains. Et il a pu suivre tout un cours debout. Son épouse en pleurait d’émotion », témoigne madame Moens de Hase, ergothérapeute belge. En France, les thermes d’Allevard proposent un atelier Idogo en complément de certaines cures médicales.

Les personnes allongées peuvent aussi profiter de ses bienfaits. Elles ne travaillent qu’avec les bras tout en bénéficiant de ses vertus en terme de recentrage intérieur et de circulation énergétique. Des exercices précis sont mis au point selon les pathologies. Reste que, dans tous les cas, le bâton sera finalement oublié. « Lors de mes cours, je répète deux fois les mêmes exercices, une fois avec le bâton, puis sans, “comme si” on l’avait en main. Et une fois que le corps a enregistré les sensations perçues avec l’Idogo, on constate qu’il est capable de les reproduire seul ! » témoigne Bruno Delaunoit.

Alors, miraculeux l’Idogo ? L’enseignant belge tempère : « Il y a parfois des personnes chez qui rien ne se passe. Ou encore des personnes qui réagissent mal, avec apparition de certaines douleurs. Deux hypothèses : soit elles font mal l’exercice quand elles le répètent seules, soit la mise en circulation de l’énergie provoquée par l’Idogo met en évidence et exacerbe des blocages. » D’où l’utilité de combiner l’outil à d’autres approches si l’on souffre de certaines douleurs ou pathologies.

Taux vibratoire élevé

Reste cependant la puissance du bâton enregistré par des géobiologues qui ont fait des tests à l’aveugle avec de vrais et de faux Idogo. Résultat sans appel : le taux vibratoire sur l’échelle de Bovis est plus élevé sur les originaux. Quant à Isabelle de Runz, qui a vu elle aussi les effets de l’Idogo chez des personnes atteintes de maladies dégénératives, elle témoigne par ailleurs de son efficacité du fait de sa simple présence. « Je l’emporte chez mon dentiste ou mon ostéopathe, car l’un comme l’autre me disent que cela facilite leur travail. Et j’en ressens moi aussi les bienfaits. »

Quant à Bruno Delaunoit, il philosophe : « Depuis plus de 3 000 ans, la médecine chinoise fait usage de l’acupuncture et on en constate les effets. Cela même si elle reste mystérieuse pour des esprits occidentaux. Il en va de même pour l’Idogo. Je constate tous les jours que ça marche bien »

Pour quoi, pour qui ?

Correction musculo-squelettique, détente de la poitrine et des épaules, respiration améliorée, réduction de l’asthme, meilleur équilibre et coordination, souplesse des articulations, concentration, relaxation, force et endurance, les bénéfices de l’Idogo sont multiples. Utilisé dans le simple cadre du bien-être, comme une autre forme de qi gong ou de taï chi, on peut l’emporter aussi lors d’une marche. Mais l’Idogo est également un auxiliaire de santé et de rééducation pour des patients ayant des problèmes divers : sclérose en plaques, pathologies cardiovasculaires ou pulmonaires, colonne vertébrale, restriction de mouvements, hémiplégie, handicaps post-AVC, etc. Des études ont été effectuées quant à son utilisation en cas de maladie de Parkinson, d’autisme ou d’hyperactivité chez les enfants.

Handicap et Idogo

En Belgique, Tom Meyers, ostéopathe, pratique l’Idogo depuis des années et en a constaté les effets dans un Centre pour handicapés profonds, dits spastiques. Ces personnes en chaise roulante ont la particularité d’avoir les bras complètement repliés sur le corps, au point qu’il est très difficile de les « déplier » avec la force. Or, en leur mettant simplement l’Idogo en main, ces personnes ont pu commencer à faire des mouvements avec les bras, « tout en poussant des petits cris de joie tant la surprise était grande ! » Au bout d’une demi-heure, elles pouvaient complètement étendre les bras et faire des mouvements. Les éducateurs ont confirmé que ces personnes continuaient à bouger les bras jusqu’à une heure après la séance.

 

 


 

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