Les vertus du pissenlit

Le pissenlit possède une grande réserve de vertus médicinales que l’on exploite dans le bassin méditerranéen depuis plus d’un millénaire. En particulier pour lutter contre les troubles hépatiques et de la vésicule biliaire, mais aussi pour traiter la fièvre, l’anémie et la rétention d’eau. Or, de cette utilisation traditionnelle de la plante sur ce type d’indications, on arrive de nos jours – et après de nombreuses études scientifiques ayant prouvé son intérêt – à une prescription spécifiquement orientée sur la bile et son écoulement.

Une telle capacité cholagogue comporte de multiples applications médicales, indispensables au confort de vie d’une grande part d’entre nous. Prenez le cholestérol : les études menées sur des souris ont montré que le pissenlit régulait le taux de glycémie, mais surtout les triglycérides, tout en augmentant le HDL (le « bon » cholestérol). D’autres études indiquent que l’athérosclérose – qui hausse sensiblement le stress oxydatif – peut être très avantageusement régulée par le pissenlit, et que les personnes souffrant de diabète voient leur production d’insuline stimulée par la plante, ce qui stabilise ainsi le taux de sucre dans le sang.

En outre, le pissenlit possède des vertus diurétiques reconnues depuis un millénaire, qui contribuent à l’élimination des sucres et à leur stabilisation dans le sang. Quant à la vésicule biliaire, rappelons qu’elle stocke la bile secrétée par le foie, à hauteur de 800 ml à 1 000 ml par jour, et que cette bile aide l’organisme à dégrader les graisses et les acides gras. Enfin, oui, utilisons les racines de pissenlit de notre vivant ! Elles optimisent la santé digestive en constituant une forme de laxatif doux, en soulageant les maux d’estomac ou encore en favorisant les sécrétions gastriques. Du côté des synergies phytothérapeutiques, l’aubépine, la prêle, le genévrier, le persil ou encore la bardane sont d’excellents complices de cette panacée du ventre.