Accueil Traitement Fiche Thérapeutique : La mastose
Fiche Thérapeutique : La mastose
Beaucoup de femmes souffrent des seins ce qui les amène à consulter un gynécologue. Le diagnostic porté est souvent celui de mastose, un trouble fonctionnel lié à un dérèglement hormonal bénin, aussi nommé mastose kystique ou fibrokystique. La glande mammaire devient trop sensible aux hormones des ovaires et de l’hypophyse.
La mastose se traduit par des tensions, gonflements, douleurs (mastodynies) le plus souvent sur le côté supéro-externe des seins. Parfois, elle touche tout le sein lorsque celui-ci est granuleux. Il peut y avoir aussi de petits kystes bénins et des fibro-adénomes formés de tissus glandulaires compacts. Il faut éviter que ce trouble ne s’installe car, sur le long terme, il peut faire craindre un cancer du sein. On peut considérer que près de la moitié des femmes auront ce genre de désagréments entre 30 et 50 ans.
La mastose est liée à un déséquilibre de l’axe hypophyse/ovaire. C’est la conséquence d’un excès de sécrétion des hormones hypophysaires, notamment la FSH qui favorise un excès de sécrétion ovarienne des œstrogènes, et d’une sensibilité accrue des seins à la prolactine. Cette hormone réagit aux émotions affectives. On peut aussi se demander si la pollution environnementale par les hormones de synthèse ne serait pas en cause : on note de plus en plus d’alertes de scientifiques sur les risques que représentent pour les seins les contraceptifs, les traitements substitutifs de la ménopause ainsi que le stérilet hormonal. On retrouve également dans les causes d’aggravation les produits laitiers et les viandes non bio pouvant contenir des hormones. Enfin, on accuse la pollution par les phytosanitaires et par les perturbateurs hormonaux de certaines crèmes ou de contenant en matière plastique.
Lire aussi Mastoses (kystes au sein), pas de panique
La mastose s’accompagne en général d’un déficit relatif en progestérone. C’est-à-dire qu’il y a trop d’œstrogènes par rapport à la progestérone. Cela s’accompagne d’un excès hypophysaire prolactinique dans la période suivant l’ovulation. La mastose survient en effet peu de temps après et dure jusqu’aux règles.
La mastose nécessite une surveillance régulière par son gynécologue qui prescrira, s’il le juge utile, une échographie de contrôle et de surveillance. Pour ma part, je déconseille les mammographies répétitives en raison des risques que représente cet examen trop souvent réalisé sur le long terme. On sous-évalue l’effet nocif cancérigène des rayons X sur les zones fibrokystiques de la mastose. Et si un doute persiste après une échographie, il vaut mieux une IRM qui n’envoie pas de rayons.
Conseils pour un traitement naturel
Voici ce qui peut être fait de manière naturelle pour pallier ce trouble : le but de ces soins complémentaires est de compenser le déséquilibre entre progestérone et œstrogènes et de contrer l’excès relatif de prolactine hypophysaire.
En homéopathie, on freinera les œstrogènes par la prise de Folliculinum 15 CH, 1 dose le matin à jeun, une fois par semaine, en commençant le jour des règles puis tous les 8 jours, à chaque fois le même jour de la semaine : si les règles commencent un lundi, on prend la dose tous les lundis, puis le mois suivant selon le jour des prochaines règles. À cela, associer Luteinum 4 CH, 5 granules à jeun tous les matins du 12e au 28e jour du cycle, ainsi que Prolactine 15 CH, 5 granules à sucer dès le début des symptômes.
Pour contrer l’excès de prolactine, prendre du 12e au 28e jour du cycle des capsules d'huile d'onagre bio, une huile biologique riche en acides gras actifs sur l’excès hypophysaire. Ce complément contient des vitamines E naturelles qui agissent également pour favoriser la synthèse de la progestérone. On peut associer cela à une plante dont les effets sont proches de la progestérone : Alchemilla HATM, 50 gouttes au coucher dans un verre d’eau.
Lire aussi Troubles des règles : rétablir le cycle
Parallèlement, dès que les symptômes apparaissent, faire des applications circulaires sur le bord interne du bras et la partie supéro-externe des seins avec le gel Œmine Vitex, une fois par jour ; environ une noix de gel à répartir de chaque côté. Ce gel non hormonal à base de Vitex agnus-castus et d’alchemille calme très bien la mastose et permet de réduire les régions fibrokystiques. Il faut l’appliquer quinze jours par mois, du 12e au 28e jour du cycle, un peu plus ou un peu moins longtemps selon la durée du cycle.
Enfin, si l’onagre ne suffit pas, s’il y a de la fatigue associée, prendre de l'huile de krill, 2 capsules le matin, du 5e au 25e jour du cycle. Sauf pendant les règles, car le krill est un fluidifiant qui peut augmenter le flux menstruel. C’est un très puissant antioxydant qui permet de renforcer le tonus général. Il a été démontré dans des études que cette huile présente un effet bénéfique sur la prévention de la mastose.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
Pour consulter le site sans publicités inscrivez-vous
Non à la mammographie systématique
Douleur des seins, les solutions phytos
Une boule dans les seins ? Evitez le chirurgien !