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Fiche thérapeutique : le syndrome du défilé thoraco-brachial (Sd DCTB)

  • L’ostéopathie aura un rôle majeur dans cette affection.L’ostéopathie aura un rôle majeur dans cette affection.
Article paru dans le journal nº 116

Douleurs dans le cou, l’épaule, le bras ou la main accompagnées de sensations d’engourdissement ou de picotements réguliers dans le bras, l’avant-bras ou la main ? Il pourrait s'agir du syndrome du défilé thoraco-brachial

Ce syndrome désigne un trouble provoqué par la compression des nerfs et des vaisseaux sanguins au-dessous du cou (entre la clavicule et la première côte). Ce trouble est principalement fonctionnel car il concerne la pince costo-claviculaire, avec comme symptômes des douleurs cervicales, des fourmillements sur tout les membres supérieurs et une baisse de la force motrice. Ces symptômes évoluent si la compression est plutôt artérielle (fourmillements), nerveuse (douleurs) ou veineuse (œdème avec risque de phlébite).

Le syndrome du défilé thoraco-brachial est souvent le prolongement du torticolis congénital spasmodique remontant à l’enfance et plus loin encore particulièrement (au bébé). Ce syndrome trouve une solution chirurgicale quand toutes les solutions alternatives restent inefficaces ou peu probantes.

Symptômes

Lorsque la compression se produit, elle peut provoquer une variété de symptômes, notamment :

  • une douleur dans le cou, l’épaule, le bras ou la main du côté affecté. C'est le symptôme le plus courant. La douleur peut être sourde, lancinante ou brûlante ;
  • une sensation d’engourdissement ou de picotements. Elle peut se propager dans le bras, l’avant-bras ou la main ;
  • une faiblesse musculaire. Elle se manifeste dans le bras ou la main affectés, ce qui peut entraîner une difficulté à effectuer des tâches telles que saisir des objets ou tenir fermement quelque chose ;
  • une diminution de la circulation sanguine. Dans certains cas, la compression affecte également la circulation sanguine vers le bras, entraînant des symptômes tels que des mains froides, décolorées ou enflées.

Pourquoi ne pas s’interroger sur l’origine psychologique du syndrome du défilé thoraco-brachial chez des personnes qui refusent de tourner la tête (d’un côté) derrière eux (le passé) !

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Traitement

  • Ostéopathie

À pathologie fonctionnelle, solutions fonctionnelles ! L’ostéopathie aura un rôle majeur dans cette affection. La ou les consultations vont déterminer la totale mobilité des cervicales dans leur globalité (surtout le complexe articulaire occiput-C1). L’épaule sera aussi méthodiquement investiguée, omoplate et clavicule (articulation acromio-claviculaire). Le thorax haut ne sera pas négligé et surtout la dynamique de la première côte. Tous les muscles (insertions), ligaments et capsule seront travaillés manuellement.

  • Massages thérapeutiques

Le travail ostéopathique sera prolongé par des massages thérapeutiques afin d’assouplir la musculature épaule-cou. Des mouvements seront montrés au patient afin qu’il pratique une gymnastique (douce) d’entretien. Les massages se feront avec une huile décontracturante, sachant que le complexe d’huiles essentielles de laurier noble (Laurus nobilis, 5 ml) et de gaulthérie couchée (Gaultheria procumbens, 10 ml) sur une base d’huile végétale de sésame (100 ml) est le plus indiqué.

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  • Homéopathie

Lachnantes tinctoria reste LE remède homéopathique des contractures cervicales chroniques, en 12 CH avec 8 granules au coucher pendant deux mois. Ruta graveolens en 9 CH réduira les douleurs à raison de 3 granules 3 fois par jour pendant trois semaines (reprendre trois semaines si nécessaire, et augmenter à 5 granules si les douleurs sont importantes).

  • Respirer pour se soigner

Impossible d’aborder ce syndrome sans évoquer la respiration. En effet, le diaphragme, inspirateur principal du corps, mobilise l’ensemble du thorax à chaque inspiration. La première côte n’échappe pas à cette mobilisation. Chaque thérapeute (ostéopathe ou kinésithérapeute) aura à cœur de s’assurer de la bonne mobilité des deux coupoles diaphragmatiques et de leurs impacts sur le thorax haut via le sternum. Si, en dernier recours, ce syndrome peut trouver une solution chirurgicale, dans la plupart des cas, les étapes thérapeutiques mentionnées ici sont souvent suffisantes.

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En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé