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Démence : 30 millions d’amis pour vos neurones

  • Existerait-il une Existerait-il une "effet animal" sur notre cerveau ?
Article paru dans le journal nº 109

Et si posséder un animal pouvait faire reculer les risques de démence ? C’est ce que suggèrent les conclusions d’une nouvelle étude américaine.

Déjà meilleurs amis de votre cœur et de vos poumons, les animaux de compagnie pourraient également prendre soin de vos neurones selon une nouvelle étude américaine publiée dans la revue Journal of Aging and Health. Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs de l’université du Michigan se sont appuyés sur les données de plus de 20 000 adultes de plus de 50 ans recueillies sur une période s’étalant de 2010 à 2016. Après analyse statistique, l’équipe scientifique a ainsi remarqué que les participants âgés de plus de 65 ans possédant un ou plusieurs animaux de compagnie montraient des scores aux tests cognitifs significativement plus élevés que ceux de la même tranche d’âge qui n’en avaient pas. Ce constat était d’autant plus flagrant chez les participants qui étaient propriétaires d’un animal depuis plus de cinq ans. Ces derniers possédaient une mémoire verbale nettement plus élevée à court et à long terme.

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Si ces résultats sont pour l’heure de l’ordre de l’observation statistique et ne sont pas une preuve définitive de l’existence de l’« effet animal » sur notre cerveau, d’autres recherches peuvent néanmoins expliquer ces constatations. En effet, de nombreuses études ont déjà démontré l’intérêt de posséder un animal pour lutter contre les maladies cardiovasculaires, la dépression, l’anxiété ou encore le stress chronique, autant de facteurs de risque de démence reconnus. Mais ce n’est pas tout ! Le monde scientifique s’intéresse également aux bénéfices apportés par la présence dans le foyer d’un animal (en particulier d’un chien) pour le microbiote intestinal. Or, les liens entre notre deuxième cerveau (l’intestin) et le premier semblent aujourd’hui beaucoup plus importants qu’on ne le pensait. Enfin, la présence d’une boule de poils peut être d’un grand secours pour lutter contre l’isolement social des personnes âgées.

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En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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