Boîtes de conserve : comment ça, du bisphénol ?

19,5 millions d’euros. C’est le montant de l’amende que devront payer quatre organismes professionnels de l’agroalimentaire et onze entreprises parmi lesquelles Bonduelle, d’Aucy, Unilever, Charles & Alice ou encore Andros. Il leur est reproché de ne pas avoir alerté les consommateurs de la présence de bisphénol A (BPA), un perturbateur endocrinien désormais interdit, dans les emballages de leurs produits. Présent dans la résine recouvrant l’intérieur des conserves, le BPA est en effet susceptible de migrer dans les aliments. Selon l’Autorité de la concurrence, les quatre fédération, syndicat et associations industrielles s’étaient entendus afin que leurs entreprises membres ne se fassent pas concurrence. Il s’agissait d’éviter de pénaliser celles qui ne s’étaient pas mises en conformité suite à la loi programmant pour 2015 la suspension des contenants alimentaires comportant du BPA.