Bisphénols A & S et altération du cerveau

Le remplacement du bisphénol A (BPA) par d’autres bisphénols s’est fait sans que la toxicité de ceux-ci soit étudiée, malgré les mises en garde de nombreux scientifiques. Aujourd’hui, les craintes trouvent leurs confirmations dans les résultats des nombreuses expérimentations animales menées depuis. Dernièrement, il a été démontré que, même à faibles doses, le BPS comme le BPA altère de multiples façons les fonctions cérébrales après seulement une exposition quotidienne pendant un mois : la transmission des informations de neurone à neurone via les synapses est perturbée, ce qui se répercute sur les fonctions sensorielles notamment visuelles et auditives, avec pour principale conséquence, une moindre capacité à éviter les situations dangereuses. Rappelons que les bisphénols – tout comme les phtalates – sont des plastifiants, et que si le recours au BPA a considérablement diminué, le BPS l’a souvent remplacé, ce qui signifie qu’il est omniprésent dans les produits de consommation courante, notamment les films et les conteneurs alimentaires.

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