Longévité, du sport pour faire mentir la génétique

On aimerait tous connaître les secrets de longévité de l’actuelle doyenne des Français et de l’humanité, sœur André, née Lucile Randon, âgée de 118 ans. Certains pointent du doigt une vie simple et en accord avec ses vœux religieux, d'autres préfèrent expliquer cela par le hasard de la génétique.

Nul besoin, cependant, de mener une vie d’ascèse pour vivre longtemps. II est dorénavant établi qu’il est possible d’allonger son espérance de vie grâce à des habitudes saines et une bonne hygiène de vie au quotidien, comme nous l’abordons dans notre dossier « Bien vieillir, c’est tout un art ». Parmi les pratiques à privilégier, l’activité physique et sportive serait une des plus importantes, selon une nouvelle étude américaine menée par des chercheurs de la Herbert Wertheim School of Public Health and Human Longevity Science de l'université de Californie à San Diego.

Les scientifiques ont ainsi mis au défi la génétique en comparant la longévité de 5 446 femmes en prenant en compte d’une part leur patrimoine génétique et de l’autre leur niveau d’activité physique. Et les résultats sont parlants ! Après trente-trois années de suivi et 1 022 décès enregistrés, les chercheurs ont pu constater que la pratique régulière d’une activité physique (de modérée à vigoureuse) était associée à une mortalité significativement plus faible, ceci dans toutes les catégories de longévité déterminée génétiquement (faible/moyenne/élevée).

Une preuve encore que rien, dans notre ADN, n’est gravé dans le marbre et que c’est à nous de prendre notre santé en main pour faire bouger les lignes.

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