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Ces médicaments qui nous bouffent les os

Article paru dans le journal nº 24
Os

Depuis plusieurs années, les études concernant plusieurs médicaments souvent prescrits dans le cadre d’affection longue durée font état de problèmes de déminéralisation osseuse. Des effets secondaires d’autant plus préoccupants que les risques augmentent avec la durée de la prise.

Au cours des dernières années, plusieurs alertes ont été lancées quant à l’emploi de certaines spécialités pharmaceutiques du fait de l’augmentation du risque de complications osseuses qu’il implique. Jusqu'ici, et malgré ces avertissements, aucun de ces médicaments n'a été retiré du marché et ils sont toujours prescrits sans la moindre précaution. Trois classes de médicaments sont concernées.

Les glitazones : Avandia et Actos

La prise de ces médicaments, prescrits au cours du diabète de type 2, pendant un an et plus induit des modifications impor-tantes de la teneur minérale au niveau des hanches et de la colonne lombaire. Et induit un doublement du risque de fracture osseuse.

Jusqu’à ce jour, ces manifestations n’ont été observées que chez les femmes, pro-bablement parce que l’ostéoporose physiologique est plus fréquente et plus précoce chez elles.
L’association américaine de diabétologie a conseillé de suspendre l’usage de cette classe de médicaments tant que leur innocuité n’a pas été totalement établie .

Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) : Eupantol, Inexium, Inipomp, Lanzor, Mopral, Ogast, Pariet, Zoltum

Ces spécialités sont prescrites essentiellement au cours du reflux gastro-oesophagien, le plus souvent en tant que traitement d’entretien et de prévention des récidives d’une oesophagite. 
Quand elles sont prises régulièrement pendant 5 ans et plus, on observe une augmentation significative du risque de fracture de la hanche !

Les biphosphonates injectables : Aredia, Bondronat, Clastoban, Paminject, Ostepam, Zometa

Principalement utilisés dans la prévention des complications osseuses au cours des cancers et des leucémies, ces produits sont impliqués dans la genèse d’une ostéonécrose de la mâchoire. Certes, ils ne sont pas prescrits isolément, mais à la suite d’une chimiothérapie et d’une corticothérapie.

Les soins dentaires sont alors de réalisation délicate, le moindre foyer infectieux (dentaire ou osseux) peut se compliquer rapidement d’une fonte définitive d’une partie de la mâchoire.

Plus grave, on ne sait pas aujourd’hui si l’arrêt du biphosphonate est capable de ré-duire le risque d’ostéonécrose !

Un accident du même type a été enregistré lors d’un traitement per os (par voie buccale : Actonel, Bonviva, Clastoban, Didronel, Fosamax, Lytos), ce qui laisse supposer que cette complication redoutable est très probablement un effet de classe.

Les dentistes ont reçu plusieurs courriers les avertissant d’un tel danger. Alors comment expliquer que la notice de certaines de ces spécialités ne le mentionnent toujours pas ?

En pratique, que faire ?

  • En cas de diabète, refuser la prescription d’une glitazone en alléguant le principe de précaution adopté Outre Atlantique.
  • En cas de prise prolongée d’IPP, et ce le plus tôt possible, prendre en association l’un des produits suivants : BioAragonite (Sofibio) : une pulvérisation nasale 3 fois par jour dans chaque narine.
  • En cas de traitement par biphosphonate, veiller à faire contrôler régulièrement son état dentaire (tous les 6 mois, voire tous les 3 mois en cas de traitement en perfusion).

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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