Traiter le canal carpien sans cortocoïdes

Les os du poignet délimitent un espace appelé le canal carpien par lequel passent le nerf médian de la main et les tendons des muscles fléchisseurs des doigts. Ces tendons sont enrobés d’une gaine dans laquelle ils glissent grâce à un liquide lubrifiant. En cas de mouvements répétitifs ou excessifs de la main et du poignet, de positions non naturelles, de stress mécanique ou de vibrations renouvelées sur de longues périodes, le système de lubrification peut faire défaut.

Résultat : le tendon frotte sur la gaine, s’enflamme et devient plus volumineux, comprimant du coup le  nerf médian et entraînant à terme sa lésion. Peu à peu, la personne atteinte va ressentir un engourdissement de la main, une douleur parfois intense et éprouver des difficultés à effectuer des gestes quotidiens comme dévisser le bouchon d’une bouteille, boutonner un vêtement ou tourner une clef dans une serrure. C’est l’ensemble de ces symptômes que l’on appelle le syndrome du canal carpien.

Les symptômes qui donnent l’alerte

Si vous ressentez des picotements au pouce, à l’index, au majeur et à l’annulaire, si des douleurs nocturnes apparaissent à la main et s’étendent au bras et à l’épaule, il s’agit probablement des signes annonciateurs du syndrome du canal carpien… Dans les cas plus avancés, on peut ressentir des engourdissements et une perte de dextérité. Puis, la main perd de sa force et on éprouve de la difficulté à pincer ou à saisir des objets. Enfin, la peau de la main peut devenir sèche à cause de la réduction de la transpiration. Selon les statistiques de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), en 2000, sur 32 000 cas de maladies professionnelles reconnues, 22 000 concernaient des troubles musculo-squelettiques (TMS) des membres supérieurs. Le syndrome du canal carpien représente la quasi-totalité de ces troubles et nécessite tous les ans, en France, quelques 80 000 interventions chirurgicales.

Les activités à risque

Le syndrome du canal carpien affecte la main et le poignet des informaticiens et utilisateurs de jeux vidéo en particulier. Mais pas seulement, loin s’en faut.
D’autres activités favorisent cette affection comme traire des vaches, sarcler à la main, tricoter, coudre, frotter et astiquer, jouer d’un instrument à cordes avec un archet, manipuler un tournevis, une perforatrice, dactylographier, porter des gants mal ajustés, actionner un levier, travailler sur une chaîne d’assemblage…

Des plantes et des résines contre l’inflammation

Le Baume Mouse.O.Soft est une lotion à base d’huiles pénétrantes et de résines de plantes dont la puissante action résorbe l’inflammation des tendons et réduit par conséquent la pression mécanique exercée par les tendons sur le nerf médian : laurier commun (anti-inflammatoire et antiseptique), souci des jardins (anti-inflammatoire, antiseptique, cicatrisant), noisetier des sorciers (astringent, vasoconstricteur), jasmin sauvage (antispasmodique, reconstituant des tissus des nerfs et des tendons), acacia d’Arabie (astringent, anti-inflammatoire), hydrocotyle asiatique (anti-inflammatoire, cicatrisant), roseau aromatique (anti-inflammatoire, reconstitue le tissu des nerfs et des tendons), absolue tubéreuse (favorise la circulation sanguine).

Mode d’emploi

Dès les premières douleurs, afin d’éviter les inflammations répétées qui provoquent l’épaississement de la gaine des tendons, appliquer le baume directement sur la main et le poignet deux à trois fois par jour. Et si possible, cesser l’activité à risque pendant deux à trois jours afin de permettre la résorption de l’inflammation. Ce baume s’utilise aussi de manière préventive, chez les personnes exposées. Ne pas remettre sa montre au poignet après l’application et porter un vêtement non ajusté afin de laisser respirer...