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Ginseng rouge, une passion française
Depuis des millénaires, le ginseng suscite un tel l’engouement, que les répercussions sur la plante sont délétères. Le ginseng américain est en voie de disparition et l’asiatique peut être cultivé de façon douteuse. Une société française déjoue le sort en produisant un ginseng 100 % bio.
C’est amusant l’étymologie. Prenez le terme de « panacée ». En pharmacie médiévale, la panacée désigne les plantes qui peuvent soigner un grand nombre de pathologies, et comme un trophée, le nom scientifique du ginseng (rouge ou blanc, c’est le même) est Panax ginseng pour l’asiatique ou Panax quinquefolius pour l’américain, « panax » faisant référence à… panacée. Et pour cause, le ginseng a toujours impressionné les thérapeutes par ses vertus médicinales. Respectueusement surnommé « racine de longue vie », « racine du ciel », ou encore « homme racine » (qui est le sens premier de « jin seng » – la racine s’apparentant à une silhouette humaine –), le ginseng décline des propriétés plurielles.
Petit florilège, attesté par des études scientifiques à l’attention des esprits curieux. Le ginseng est adaptogène : il améliore les performances physiques et intellectuelles, augmente la résistance de l’organisme en fonction des besoins et des faiblesses de chaque individu. Il a une action hormonale bénéfique sur la femme ménopausée (notamment en améliorant le rapport cortisol/DHEA). Il est immunostimulant et augmente la phagocytose, stimule la production de lymphocytes (les T et B), booste l’activité des cellules NK (natural killers) et potentialise la vaccination antigrippale. Il stimule l’activité cérébrale via l’hypophyse ; il stimule la dopamine, et a une action sur la maladie de Parkinson, notamment sur l’activité motrice spontanée. Les ginsénosides du ginseng ont une activité importante sur le système nerveux central. Le ginseng est préconisé par le gouvernement allemand comme tonique, l’Organisation mondiale de la santé confirme l’usage du ginseng comme agent prophylactique (prévenant l’apparition ou l’aggravation d’une maladie). N’en jetez plus !
Une culture délicate et exigeante
Toutefois, il y a ginseng et ginseng. Peut-être parce que sa culture est délicate. Plante de sous-bois, le ginseng a besoin d’ombre, d’un sol humide et léger, humifère (riche en humus), légèrement acide (pH de 6,3 à 6,8). Les graines doivent être ramollies avant germination. Dans la nature, cette étape était réalisée par les oiseaux qui se nourrissaient des baies de ginseng, les graines passant dans l’acide chlorhydrique de leur estomac avant d’être rejetées dans la nature. Autrefois, les herboristes imitaient cette étape en faisant tremper les graines dans une partie de javel et neuf parties d’eau pendant environ dix minutes avant d’être rincées. Pour conclure, il faut attendre entre quatre et sept ans (certains disent neuf ans) pour que la racine atteigne la teneur optimale en composés à usage pharmaceutique. Tout cela, Yannick Jauzion, fondateur des Jardins d’Occitanie, l’a bien intégré. Ceux qui apprécient le rugby se souviennent de cet extraordinaire joueur officiant au poste de centre au stade toulousain et surtout en équipe de France. Ils savent peut-être moins que ce fils d’agriculteur est ingénieur agronome. Et c’est certainement parce qu’il a été sportif de très haut niveau qu’il s’est passionné pour cette plante. Grâce à ses connaissances scientifiques, il s’est lancé, voilà dix ans dans la culture amoureuse et totalement biologique d’un ginseng naturel, cultivé à Seysses, en Haute-Garonne.
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