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Bio détaxé, ce monde rêvé
Comment se fait-il que tout ce qui est bio doive obligatoirement passer par des organismes de contrôle certificateurs que le fabriquant doit payer, alors que tous les produits chimiques, synthétiques et polluants sont exempts de ce type de taxe ?
Tout récemment, le WECF (Women In Europe for a Common Future), une association partenaire officiel du Programme des Nations unies pour l’environnement qui regroupe près de 150 organisations agissant dans le monde pour construire avec les femmes un monde plus juste et plus sain, vient de mettre en garde contre les ingrédients à risque que l’on retrouve dans les cosmétiques pour bébé.
De son côté, la Société française de dermatologie a alerté sur « une augmentation alarmante du pourcentage de patients devenus allergiques, notamment au Méthylchloroisothiazolinone (MIT) ». Ces produits toxiques sont présents partout, des textiles en passant par les lessives, les produits d’hygiène et les cosmétiques. Or on ne fait rien pour en réduire la diffusion. Bien au contraire. Et comme leur prix de revient est bien plus bas que celui des produits naturels, ils entrent en concurrence déloyale avec le bio.
Comment se fait-il que tout ce qui est bio doit obligatoirement passer par des organismes de contrôle certificateurs que le fabriquant doit payer, alors que tous les produits chimiques, synthétiques et polluants sont exempts de ce type de taxe ? Prenez les cosmétiques et produits d’hygiène non bio. Non seulement ils ne font l’objet d’aucune taxe mais en outre, ils polluent, ils créent des allergies, des dérèglements hormonaux et certainement, sur le long terme, des maladies dégénératives.
Pourquoi donc aucun politique n’a jamais eu l’idée de subventionner les contrôles bio pour qu’ils soient gratuits ? Tout le monde en tirerait profit : le consommateur les paierait moins cher, les fabricants pourraient en commercialiser plus, la Sécurité sociale, et donc l’État, ferait des économies…
Le coût des contrôles pourrait être pris en charge en taxant tout ingrédient pétrochimique, à commencer par les plus dangereux pour la santé comme les parabènes, les isothiazolinones (très allergisants), le propylène glycol ou encore les huiles minérales (paraffine et vaseline) qui sont des hydrocarbures liquides obtenus à partir du pétrole (et au passage, ne plus faire rembourser certains produits qui les contiennent par la Sécurité sociale). Ces huiles pétrochimiques bouchent les pores, ne sont pas compatibles avec notre épiderme, polluent l’environnement, peuvent provoquer à la longue des irritations et de l’eczéma… Plus grave : on les retrouve comme excipient de crèmes corticoïdes ou de crèmes hydratantes pour bébé !
Or il suffirait de taxer, même de manière infime, ces grandes firmes pétrochimiques et de reverser une partie de cet argent aux organismes certificateurs pour rendre le contrôle du bio gratuit. Que l’on fasse déjà cela pour les cosmétiques, et ensuite, qu’on le généralise à l’agroalimentaire !
Ce ne serait que justice : faire payer les pollueurs pour que le bio ne soit plus surtaxé.
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