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Régime LUV, comment dompter l’acide urique

  • L’hyperuricémie était jusque-là réservée à la goutte et aux calculs rénauxL’hyperuricémie était jusque-là réservée à la goutte et aux calculs rénaux
Article paru dans le journal nº 114

Apprendre à mesurer et à réguler son taux d’acide urique pour perdre du poids et être en bonne santé. C’est la promesse du régime LUV, regroupant des conseils pratiques sur le mode de vie et l’alimentation, prôné par le neurologue américain David Perlmutter dans son récent ouvrage, Toxique Acide1. Des évidences ou des conseils réellement novateurs ? Décryptage.

LUV est l’abréviation de Lower Uric Value ou " baisser le taux d’acide urique ". L’objectif principal du Dr Perlmutter, qui promeut le régime LUV, est de faire savoir qu’un taux élevé d’acide urique, ou hyperuricémie, est associé à de nombreuses pathologies telles l’hypertension artérielle, le diabète, les maladies cardio-vasculaires, la démence, l’obésité, les maladies rénales chroniques, la maladie du foie gras non alcoolique ou les accidents vasculaires cérébraux. " Le lien entre l’acide urique et les maladies métaboliques est décrit depuis des décennies. Ce n’était certainement pas ma découverte. Il existe d’innombrables publications scientifiques de très bonne qualité qui montrent comment l’acide urique est lié à nos divers problèmes métaboliques ", nous explique le Dr Perlmutter. Il décrit ainsi, dans son livre, qu’il y a plus d’un siècle déjà, le médecin écossais Alexander Haig avait pointé la relation de cause à effet entre le taux d’acide urique dans le sang et les affections citées. Ses résultats ont été oubliés au XXe siècle. " L’acide urique a alors été relégué à son statut de déchet inerte du métabolisme cellulaire qui, lorsque son taux est supérieur à la normale, peut générer des calculs rénaux et une forme d’arthrite appelée goutte. Pour ceux qui ne souffraient ni de l’un ni de l’autre, l’acide urique était une substance biologique inoffensive qui ne méritait pas que l’on y accorde la moindre attention ", regrette-t-il.

L’acide urique, c’est quoi ?

Il s’agit d’un composé soluble, produit final du métabolisme des purines chez l’être humain. " Les purines sont des composés organiques que les cellules utilisent pour fabriquer les composants de l’ADN et de l’ARN. Elles sont aussi présentes dans certains aliments et boissons, et dans les tissus de l’organisme. L’acide urique est le produit final du processus naturel de dégradation des purines par l’organisme. En excès, elles sont responsables d’une hausse du taux d’acide urique ", précise le Dr Perlmutter. Et en excès, l’acide urique – qui provient également du fructose et de l’alcool – favorise la production de graisse, le tour de taille augmente et le foie se charge de graisse nocive, même si l’on n’est ni en surpoids ni obèse.

Au niveau cellulaire, l’acide urique affecte l’activité de l’oxyde nitrique, une molécule qui joue un rôle essentiel dans nombre de fonctions vitales telles que la vasodilatation ou encore sur l’insuline. " Une carence ou une activité réduite d’oxyde nitrique sont associées aux maladies cardiaques, au diabète et aux troubles érectiles ", poursuit le neurologue.

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Fructose et santé

Au-delà des purines et de l’alcool, le principal responsable de l’élévation du taux d’acide urique dans le sang est le fructose ultra-transformé, ajouté dans les sauces pour salade, pâtisseries, snacks, barres énergétiques, aliments préemballés, etc. " Le fructose est le tueur caché du XXe siècle, comme l’ont été le tabac et la margarine au siècle ...

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