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Musicothérapie : quand la musique aide à soigner…

  • Les mystrieux pouvoirs de la musicothérapieLes mystrieux pouvoirs de la musicothérapie
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« La musique adoucit les mœurs », dit un proverbe populaire. Elle peut aussi accompagner des soins médicaux, permettant de réduire l’usage de certains médicaments, peut-on ajouter désormais avec certitude. Reconnue par l’OMS, la musique fait aussi l’objet de nombreux essais cliniques. Plongée dans les promesses thérapeutiques du son. 

Article mis à jour le 07/12/2021


La musique accompagne l’humanité depuis son origine, berçant les enfants, animant les fêtes de village, faisant marcher d’un même pas les soldats, rassemblant des fans à des concerts… et soutient aussi depuis toujours nombre de rituels de guérison. Dans la Grèce antique, on soignait les douleurs de la goutte ou de la sciatique au son de la flûte ; l’Ancien Testament raconte comment le roi Saül fut guéri de sa dépression grâce à la lyre de David ; les premières institutions psychiatriques l'utilisaient pour calmer les aliénés, de même que les dentistes qui, dès la fin du 19 e siècle, ont eu l’idée d'y recourir pour atténuer l’anxiété de leurs patients… (et couvrir sans doute aussi par la même occasion leurs éventuels cris de souffrance !).

Comment ça marche ?

Tout au long du 20e siècle, des études scientifiques ont montré les effets neurophysiologiques de la musique. Les premières études ont objectivé une action sur le rythme cardiaque, respiratoire, et sur la pression artérielle, selon le style de musique utilisé. Grâce à l’imagerie fonctionnelle, on a pu aussi mieux comprendre comment la musique agissait sur le cerveau. On a visualisé le réseau neuronal impliqué et les modifications qu’elle entraîne : le corps calleux, zone de jonction entre les deux hémisphères du cerveau, est particulièrement développé chez les musiciens ! « On a également observé pour certaines musiques spécifiques une action directe sur les composantes multidimensionnelles de la douleur, à la fois cognitivo-comportementale, sensorielle et émotionnelle », poursuit le Dr Stéphane Guétin, musicothérapeute et fondateur de l’Amarc (Association de musicothérapie applications et recherches cliniques) et de la société de recherche et développement Music Care qui développent plus spécifiquement l’usage de la musique par les professionnels de santé en support aux soins en partenariat avec l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale).

Les effets « neurochimiques » de la musique sont aussi bien connus : en 2013, des psychologues canadiens de l’Université McGill (Québec) ont analysé quelque 400 publications scientifiques parues sur le sujet (1). La musique entraîne une production accrue de dopamine, molécule de la récompense, une diminution du cortisol, hormone du stress, une augmentation de la sérotonine, d’autres hormones apparentées et d’ opioïdes naturels, essentiels à notre bien-être ; le battement d'un tambour synchronise à son tempo l’ activité des neurones, freinant le déclin cognitif ; et le chant en groupe « booste » la production d'ocytocine, hormone de l’attachement, favorisant le sentiment d'appartenance sociale…

Quels impacts sur la santé ?

« La musique douce dans les cabinets dentaires peut réduire les niveaux d'anxiété, de peur, de tension artérielle et d'hormones de stress signalés par ...

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