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Mieux comprendre l'homéopathie

Article paru dans le journal nº 7

Bien que l’homéopathie ait obtenu depuis longtemps les lauriers de médecine que seule la mauvaise foi peut nier, des polémiques stériles continuent à fuser dans les médias entre les "contre" qui s’évertuent à raisonner juste sur des préjugés liés à leur ignorance, et les "pour" qui sont incapables de justifier d’une façon logique pourquoi ça marche. Reste à savoir s’il faut connaître ce qu’il y a sous le capot d’une voiture pour être un bon conducteur.

De nombreuses questions basiques restent confinées dans l’obscurité de postulats liés aux bibles homéopathiques d’Hahnemann, de Kent, de Voisin ou de Kollisch – telles que : pourquoi 3 granules ? pourquoi 10 gouttes ? pourquoi 4 CH ou 9 ou 15 et pas 17 ou 23 CH ? Pourquoi du Korsakov ?

Il est un peu dommage que la formation homéopathique se limite à la matière médicale et aux similum qui ne permettent pas au praticien de comprendre ce qu’il fait. Il faut admettre que, dans bien des cas, l’homéopathie ne marche pas là où elle devrait fonctionner.

Trois causes sont possibles :

  • l’insuffisance de formation — donc de compétences — de l’homéopathie (l’homéopathie est une médecine complexe demandant beaucoup de « feeling » et de maturation) ;
  • la qualité médiocre des remèdes de certains laboratoires (les références de qualité des produits sont souvent inadaptées) ;
  • l’intoxication extrême de certains patients présentant ainsi des barrières énergétiques qu’il convient préalablement de faire tomber.

Qu’est exactement le phénomène homéopathique ?

J’ai personnellement fabriqué à la main de l’homéopathie pendant des années et je pense pouvoir me permettre d’en parler parce que j’ai vécu dans mes cellules ce processus magnifique qu’une machine ne pourra jamais reproduire intégralement.

Ni la dilution, ni la succution ne sont généralement bien comprises au niveau de leur manifestation.

Le principe de l’homéopatisation est d’extraire, de la partie matérielle chimique d’une base (teinture mère), son empreinte énergétique (disons son odeur). Donc, soyons clairs, la finalité d’une fabrication homéopathique est un signal vibratoire dont la signature est propre à chaque produit. Se référant aux travaux de Benveniste (La Mémoire de l’Eau), ce signal ne se dégage dans toute sa plénitude que lorsque la matière de base a disparu. Cette limite est atteinte à la dilution de 1 023 correspondant à la définition de la molécule-gramme selon Avogadro. En conversion Hahnemann, cela correspond à 23 DH ou 11 à 12 CH.

Qu’est-ce que la dynamisation ?

Tout signal vibratoire (couleur, son, odeur, onde, radio, radar, homéopathie…) se manifeste par une sinusoïde caractérisée par une amplitude et une fréquence (ou longueur d’onde).
Pour augmenter la puissance d’un signal, il faut jouer sur son amplitude. La succution est la méthode d’amplification.

Il est en outre impressionnant de concevoir l’énorme processus d’amplification mémorielle d’un torrent qui descend de la montagne.

Mais pourquoi monter en octaves et jusqu’où ?

C’est le problème de l’accord entre un émetteur et un récepteur-radio. Habituellement, on accorde le circuit oscillant d’antenne du récepteur avec une onde d’émission. En homéopathie, le processus est inverse : on amène l’onde porteuse du signal émetteur à la fréquence de circuits oscillants biologiques spécifiques.

Il faut savoir que l’homéopathie, qui est de l’énergie vibratoire, ne peut pas agir directement sur la matière du corps physique. Aussi, elle s’adresse en tant qu’énergie à des modules énergétiques dotés de spécificités et que d’aucuns appellent « corps subtils » ou « corps de lumière » ou encore « corps plasmiques ». Ces corps emboîtés les uns dans les autres sont parfaitement illustrés par le symbole des poupées russes. Encore faut-il admettre que les corps plasmiques ça existe. Sinon, on est condamné à raisonner dans la semoule. Les vestiges et documents de la chimie antique, des Ayurvedas indiens, de l’Égypte pharaonique, de la Mésopotamie, des Mayas témoignent de leur parfaite connaissance sur ces réalités énergétiques.

L’adaptation homéopathique

Tout l’art homéopathique réside dans la faculté de trouver la dilution adaptée au niveau du désordre – et il n’y a pas d’appareil scientifique pour le définir – La médecine anthroposophique de Rudolf Steiner a défini les créneaux suivants :
– de 1 à 10 CH ou de 2 à 20 DH, on agit sur les programmes du corps éthérique directement marié au corps physique dans les troubles aigus ;
– de 10 à 20 CH ou de 20 à 40 DH, on agit sur les désordres du corps émotionnel et les maladies chroniques ;
– de 20 à 30 CH ou de 40 à 60 DH, on agit dans le psychisme profond, les troubles comportementaux, les programmes erronés du mental et les maladies anciennes.

En fait, on peut aussi aller rechercher des pathologies physiques ou psychiques remontant très loin dans l’enfance et même la vie utérine, ou des chocs traumatiques importants, en utilisant de plus hautes dilutions, mais cette fois dans la version Korsakovienne.

Quelle différence entre le Korsakov et l’Hahnemann ?

Dans la procédure Hahnemann, on dilue, à chaque opération, à 1/100 ou à 1/10 dans un nouveau flacon à chaque opération, ce qui veut dire : 15 CH = 15 flacons, 30 CH = 30 flacons. Le problème, mis à part la complexité du matériel nécessaire, est que la mémoire des dilutions précédentes ne subsiste pas – ce qui fait que, dans certaines préparations, on mélange plusieurs dilutions du même produit.

Dans la méthode Korsakov, on utilise un seul flacon et c’est le mouillage du verre qui sert de levain pour la dilution suivante. En plus de la mémoire de toutes les dilutions, je préfère cette méthode parce que c’est celle de tous les organismes vivants dans leur procédure interne de désintoxication. Par exemple, si nous avalons un médicament toxique (ce qui n’est pas rare), une réabsorption intestinale partielle se produit, et en remonte un échantillon par les voies lymphatiques au niveau du cavum et de la gorge. Le cœur donne le rythme de la succution. Nous ravalons cette première dilution qui va être à nouveau échantillonnée par l’intestin, subir un second cycle et ainsi de suite.

C’est ainsi que tous les organismes font du Korsakov – lui permettant de nettoyer en profondeur leurs tissus cellulaires par la loi des attractions. En effet, dans le 10e théorème du principe unique du Tao, il est dit « Le grand Yin attire le petit Yin. Le grand Yang attire le petit Yang, et inversement ».

Maintenant, il faut savoir qu’il y a 2 sortes de produits Korsakov : les produits manuels et les produits machine. Chacun a pu remarquer qu’il est vendu des produits allant jusqu’à 100 000 K. De telles dilutions ne sont pas envisageables à la main. Dans ce dernier cas, la 9e dilution couvre la plupart des cas.

Quelles présentations choisir ?

Rappelons que l’homéopathie peut être en granules, en globules (doses), en trituration (poudre), en gouttes (flacon) ou en ampoules (biothérapiques).

La mode française a verrouillé son choix sur les granules. Je dois dire que ce choix est très intéressant pour les fabricants et beaucoup moins pour le consommateur. En effet, si nous y réfléchissons bien, sachant que les granules sont imprégnés par pulvérisations séquentielles, combien de tubes de 80 granules peut-on imprégner avec seulement un flacon de 30 ml de dilution aqueuse ? Question suivante : combien de tubes de granules à 12 € peut-on confectionner à partir d’un flacon de 30 ml vendu 15 € ?

Mais cela ne s’arrête pas là. Et je vais essayer de démontrer pourquoi la formule granules est le plus mauvais choix thérapeutiquement parlant :

1 – La formule dilution peut toujours être secouée avant chaque prise (réactivation du signal). À remarquer que les Allemands délivrent pour la plupart de l’homéopathie en gouttes ou en trituration, autre formule intéressante, nous allons le voir.

2 – Si nous comparons le signal homéopathique à une odeur ou un parfum (qui font partie des gammes vibratoires) et que nous imaginions un verre de vin que l’on renverse sur le sol – cela sent immédiatement le bistrot alors que, dans le verre, on ne sentait rien.

Ceci est dû au fait que l’odeur dégagée est proportionnelle à la surface d’évaporation. Il en va de même pour l’homéopathie : si nous prenons la référence d’un granule, son diamètre étant d’environ 4 mm, on en déduit que sa surface PD2 est de 3,14 x 16, soit environ 50 mm2. Trois granules présentent donc une surface de 150 mm2. Un globule qui fait 2 mm de diamètre présente, lui, une surface de 12,5 mm2. Dans une dose, il y a environ 240 globules, ce qui porte la surface à 3 000 mm2. Le signal est 20 fois plus puissant avec une dose qu’avec 3 granules et il faudrait 60 granules pour équivaloir à une dose.

On comprend facilement, dans ce raisonnement, que plus les grains sont petits et plus la surface est grande. À titre de comparaison, si l’on mettait à plat toutes les alvéoles d’un poumon, cela recouvrirait un cours de tennis, alors que si ce même poumon était composé de 4 alvéoles, 2 feuilles de papier suffiraient.

Dans le cas d’une trituration (poudre), on peut imaginer l’énorme augmentation de surface d’émanation du signal à volume égal.

Le summum est la formule liquide où l’on descend au diamètre moléculaire de chaque particule informée.

Les granules, le plus mauvais rendement

Il est évident que la formule granules est celle dont le rendement est le moindre. Par ailleurs, le nombre fatidique de 3 granules ne repose sur aucune donnée. Certaines personnes ont besoin de 30 granules pour réagir pendant que pour d’autres, 1 suffirait.
Une dose de Lycopodium peut envoyer une personne au lit pendant deux jours parce que 5 granules auraient suffi pour déclencher une réaction émonctorielle raisonnable. Un homéopathe qui se respecte doit être capable d’évaluer ces paramètres pour chaque personne.
Nota : Les présentations Korsakov en haute dilution ne se font pas en liquide pour des raisons de coût de revient.

Plus d'informations sur l'homéopathie dans notre article sur les préjugés relatifs à l'homéopathie.


 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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