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L'herpès :
comment le faire taire ?

Article paru dans le journal nº 9

L’herpès – du mot grec herpein, signifiant ramper – est une insidieuse maladie provoquée principalement par deux virus frères, les HSV (herpes simplex virus) 1 et 2. Sans être des frères ennemis, ces virus cohabitent très rarement sur le même site. Il semble que l’arrivée de l’un d’eux déclenche localement des réactions du système immunitaire qui rejette le second, s’il a la mauvaise idée de vouloir s’installer au même endroit. En revanche, il peut s’établir dans une autre partie de l’organisme…

Une fois le virus contracté, il peut se manifester par une première crise (ou primo-infection), suivie d’autres crises (récurrences) survenant à intervalles plus ou moins rapprochés et d’intensités variables. En moyenne deux à trois fois par an, mais plusieurs fois par mois chez les plus malchanceux. Les poussées commencent toujours par des picotements, une sensation de brûlure ou des douleurs quelques jours avant la sortie du virus. Puis la zone devient rouge et de petites cloques « en bouquets » font leur apparition. Elles finissent par sécher et cicatrisent au bout d’une dizaine de jours.

Le porteur est contagieux dès les signes annonciateurs. Et il le reste en moyenne de deux à quatre jours lors des récurrences. Le risque de transmission, proportionnel à la quantité de virus excrété, est maximal dans les premières heures de formation des cloques et décroît ensuite. Il diminue aussi au fil des années.

Les facteurs favorisants

  • la fièvre,
  • le décalage horaire,
  • la prise d’alcool,
  • les températures extrêmes,
  • la fatigue,
  • le stress, une vive émotion,
  • les relations sexuelles,
  • l’exposition au soleil,
  • un traumatisme local,
  • les règles.

En revanche, il faut savoir que le virus de l’herpès ne peut pas survivre à l’extérieur du corps : nul ne peut donc être contaminé sur la cuvette des toilettes, dans le sable, dans un jacuzzi, lors d’un bain de mer ou d’un sauna.

Comportements à adopter lors des poussées

  • En parler rapidement avec son partenaire.
  • Bien se laver les mains quand elles ont été en contact avec les lésions.
  • Laver les lésions à l’eau et au savon.
  • Ne pas se toucher les yeux (En France, 30 000 personnes souffrent d’un herpès oculaire).
  • Éviter de porter des vêtements trop serrés ou des sous-vêtements synthétiques qui gardent l’humidité.
  • Ne pas gratter les lésions.
  • Ne pas mettre de pansements sur les lésions. L’air sec aide à cicatriser.
  • Éviter de partager ses serviettes, gants de toilette, brosses à dents et produits de maquillage.
  • Éviter de partager les verres et couverts, en cas d’herpès labial.
  • Éviter le contact avec les femmes enceintes et les personnes dont les défenses immunitaires sont affaiblies (nouveau-nés et malades aux défenses immunitaires amoindries).
  • En cas d’herpès génital, éviter les relations sexuelles même protégées.
  • En cas de crise d’herpès labial, éviter les embrassades et les rapports bucco-génitaux.
  • Commencer le traitement dès les premières manifestations laissant prévoir une poussée.

Homéopathie

  • Vaccinotoxinum 15 CH : 1 dose au début de l’infection (à répéter tous les 15 jours), suivie une heure après par une dose de Sulfur iodatum 9 CH.
  • Si vésicules brûlantes : Borax 7 CH.
  • Dans une forme sévère : Cantharis 7 CH.
  • Accès aigu : Rhux tox 9 CH, 2 granules trois fois par jour.
  • Déclenché par le soleil : Sepia 5 CH.
  • Œdème : Apis mellifica 5 CH, 2 granules trois fois par jour.

Oligothérapie

  • Cuivre : 2 à 3 ampoules par jour ou association Cuivre-Or-Argent
  • Vitamine C : 2 à 3 grammes par jour (Acérola).

Phyto-aromathérapie

  • Echinacea TM : deux fois 40 gouttes.
  • Extrait de pépins de pamplemousse (antibiotique naturel) : quatre fois 10 gouttes.

Huiles essentielles

On peut trouver sur le marché une synergie 100 % huiles essentielles qui combine des huiles essentielles antimicrobiennes et cicatrisantes :

  • Camomille matricaire (calmante et cicatrisante qui estompe l’envie de se gratter),
  • Hiba (aidant à la cicatrisation en douceur),
  • Ravintsara (puissant stimulant des défenses immunitaires),
  • Palmarosa (cicatrisante et tonifiante de la reconstruction cellulaire)

et des huiles essentielles calmantes comme l’huile de Millepertuis(antiseptique qui aide à ne pas contaminer
les zones saines)

Cette synergie antiseptique est commercialisée sous le nom de SOS Boutons de lèvre (tous ses ingrédients sont bio). Elle a surtout l'avantage d’agir rapidement et de stopper immédiatement la poussée si elle est prise à temps.

En application locale deux à trois fois par jour, dès les premiers picotements.
A noter : ce complexe d'huiles essentielles (présenté en roll-on) peut être également employé en cas d'herpès génital (vour plus loin)

Le cas de l'herpès de la cornée

C’est une complication qui peut entraîner la cécité. Dans ce cas, le traitement annexe le plus sûr : compresses toutes les 3 heures sur l’œil avec une décoction de feuilles de géranium.
Préparation : 10 g de feuilles dans 1/10 de litre d’eau. Faire tremper 5 minutes, faire bouillir 10 secondes et laisser infuser 10 minutes.
Attention, l’utilisation d’huiles essentielles dans l’herpès de la cornée est formellement interdite.

Le cas de l'herpès génital

L'herpès génital se déclare en général après une période d'incubation de 2 à 7 jours.
Le plus souvent, il s'agit d'une infection à HSV2.
Ce type d'herpès se traduit par un bouquet de vésicules, sur le pénis, le gland ou le méat urinaire chez l’homme, et sur les lèvres, la vulve et le périnée chez la femme (vulvo-vaginite). Une atteinte anale est possible.

Ces manifestations sont souvent accompagnées de fièvre, de sensations de malaise, d'adénopathies inguinales sensibles. Il peut se compliquer transitoirement par une atteinte méningée, un syndrome de la queue de cheval, une rétention d’urines...

Le premier contact de l’organisme avec le virus se produit
lors d’un rapport sexuel, avec ou sans pénétration, avec une
personne présentant des lésions herpétiques sur le sexe, les
fesses ou les cuisses, ou simplement porteuse du virus
sans symptômes.
En cas de bouton de fièvre, un rapport sexuel mettant en con- tact la bouche avec le sexe peut être à l’origine d’une transmis-
sion du virus présent sur les lèvres aux parties sexuelles du
partenaire. C’est le cas de 10 à 30 % des herpès génitaux.
L’inverse est également possible.
Une fois dans l’organisme, le virus se multiplie à l’endroit de la pénétration puis gagne un ganglion nerveux , situé au bas du dos. Là, il y élit domicile à vie.
Il ressort plus ou moins régulièrement, reprend le même trajet nerveux qu’à l’aller et réapparaît là où il a été contracté : ce sont les poussées d’herpès, appelées aussi « récidives » ou « crises » dont la fréquence et l’intensité varient d’une personne à l’autre.

Le premier contact de l’organisme avec le virus passe inaperçu dans 90 % des cas. Lorsqu’en revanche il se déclare, il se manifeste généralement par des signes très douloureux au niveau de l’infection.

Prise à temps, la poussée peut être enrayée grâce à la même formule d'huiles essentielles que celle citée plus haut.

 

Carnet d'adresse:

La Vie Naturelle:

 

 

Les portes d'Antigone - Bat. B
71 place Vauban
34000 Montpellier
Tél. : 0 800 404 600
Site : www.la-vie-naturelle.com

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


Tags sur la même thématique herpès SOS Boutons de fièvre

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