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Fiche Thérapeutique : Le zona
Le zona est causé par la réactivation du virus de la varicelle, le « varicella-zoster virus » (VZV). C’est ainsi que, dans certaines conditions, cette pathologie peut survenir même des années plus tard chez les personnes ayant eu la varicelle.
Le zona appartient à la famille des herpès – si bien qu’on le trouve aussi sous le nom d’herpes zoster – qui ne disparaissent pas de l’organisme une fois qu’il a été infesté. Si son cousin, l’herpès simplex (labial et génital), se réactive au gré des fluctuations immunitaires, le varicella-zoster virus (VZV) reste en dormance dans des ganglions nerveux après l’épisode de varicelle. Une combinaison de facteurs tels qu’un affaiblissement immunitaire, une grande fatigue, un stress important ou durable sont favorables à sa réactivation. Cette dernière provoque une inflammation de certains nerfs, les ganglions sensoriels, qui caractérise le zona par des douleurs, picotements et démangeaisons. Le zona est localisé sur une zone du corps, une partie (unilatérale) de la face, ou d’un flanc, d’un bras, etc. L’évolution de l’érythème est aussi impressionnante que l’intensité des inconforts sensoriels, ces derniers persistant parfois plusieurs mois après la cicatrisation (névralgie post-zostérienne). La prise en charge tant locale que systémique devra être rapide et consciencieuse.
Soulager les douleurs et démangeaisons
Les sensations de brûlure sont causées par des névralgies sous-cutanées que des compresses froides peuvent apaiser. Le premier réflexe en aromathérapie est l’huile essentielle (HE) de cajeput (antivirale et analgésique local). On la dilue de 20 à 30 % dans de l’huile de calophylle, qui favorise la régénération des tissus cutanés. L’HE de ravintsara (antivirale et stimulante immunitaire), de laurier noble (antinévralgique et purifiante), de lavande aspic (qui apaise les brûlures) et de menthe poivrée (antalgique et mucolytique) pour un soin local complet.
Éviter la surinfection
On ne « stoppe » pas un virus, mais on freine l’infection en limitant sa multiplication. C’est ainsi qu’agit un antiviral, perturbant chimiquement un moment précis du cycle de réplication du virus. L’objectif est de procéder à des nettoyages locaux, avec des molécules antivirales (pour limiter la propagation) et purifiantes (pour aider la peau à drainer les fluides générés par le virus). Des compresses imbibées d’argent colloïdal en 15 ppm soutiendront ce nettoyage avant l’application de l’aromathérapie.
Soutenir l’organisme
Le zona ayant profité d’un affaiblissement de l’organisme pour émerger, il convient de renforcer le système immunitaire. Les leviers majeurs sont l’alimentation, le stress et le sommeil. Éviter les aliments qui inhibent l’immunité (sucre, denrées raffinées, alcool, produits laitiers, acides gras saturés, graisses trans, etc.), puis, réduire ceux qui sont riches en arginine (oléagineux, arachides, chocolat), cet acide-aminé favorisant l’expression des herpès. À l’inverse, les aliments riches en lysine sont les bienvenus pour inhiber la réplication des herpes-virus (même si les résultats des études ne font consensus que sur l’herpès simplex). Il est disponible dans toutes les protéines animales, il est donc rare d’en manquer (hors régimes végétariens et végétaliens non disciplinés). On trouve la L-lysine et des enzymes protéolytiques en complément alimentaire pour soutenir ponctuellement l’organisme, et on renforce le pancréas avec le macérat glycériné de bourgeons de Noyer (10 à 15 gouttes par jour). Enfin, apporter le repos nécessaire pour les fonctions de réparation et réguler son stress sont alors des axes thérapeutiques importants.
Les indispensables en interne
- En nutrithérapie :
Il est conseillé la L-Lysine, les enzymes protéolytiques, la vitamine B12 (qui aide à contenir les douleurs nerveuses), la vitamine C liposomale (la carence en vitamine C joue un rôle dans la pathogenèse de l’herpès et le développement de la névralgie post-zostérienne), le zinc (qui freine les réplications virales, au coeur du système immunitaire et en externe, aide les démangeaisons).
- En phytothérapie :
La mélisse est fortement conseillée. L’action antivirale systémique de ses polymères phénolcarboniques et glucosides, et de l’acide rosmarinique est très bien documentée. Son tropisme nerveux est ici plutôt bienvenu. En infusion de feuilles fraîches de préférence, ou teinture mère. L’extrait de feuilles d’olivier possède une action antivirale scientifiquement prouvée dans la dissolution de l’enveloppe des herpès. Le Ganoderma lucidum (ou Reishi) est un champignon immuno-modulateur avec action antivirale sur les herpès virus.
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