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Chaga : le champignon roi
Champignon utilisé de longue date en Sibérie, dans les pays du nord de l’Europe et en Asie pour ses propriétés adaptogènes, le chaga revient en force à la faveur d’études sur son pouvoir antioxydant et son potentiel anticancéreux notamment.
Le chaga (Inonotus obliquus) est un champignon qui pousse principalement sur l’écorce des bouleaux et des merisiers. Il se plaît dans des endroits reculés du Grand Nord, dans des régions froides comme la Sibérie, le nord du Canada, l’Alaska, mais également dans certaines parties du Japon ou de la Chine. De façon générale, ce champignon se développe mieux sous des températures basses. En France, il semble s’accommoder du climat continental de l’Auvergne.
Le chaga entretient une relation symbiotique avec les bouleaux dont il est aussi le parasite. Il se nourrit directement de l’arbre dont il tire les nutriments afin d’augmenter sa masse de mycélium. Sa forme, qui rappelle d’ailleurs celle du bois carbonisé, ne fait qu’un bloc. En effet, le chaga ne possède ni chapeau ni pied. Cette structure fait qu’il pousse lentement à l’état sauvage (10 cm en dix-quinze ans de croissance) et qu’il est très difficile à cultiver. Il est donc important de le ramasser ou de le cueillir avec une grande précaution. Ainsi, il est d’usage de laisser près de 30 % du champignon sur le bouleau afin qu’il puisse se régénérer. En outre, le chaga reste un champignon assez capricieux, car pour profiter pleinement de ses nutriments (vitamine B, D, mais aussi zinc, sélénium, polyphénols…) et de ses multiples vertus (immunostimulant, antioxydant, anticancéreux), il faut soit procéder à une décoction, soit le consommer sous forme de complément alimentaire. Un certain nombre de ces compléments ajoutent différentes substances, comme la vitamine C, à la poudre de chaga afin d’augmenter la biodisponibilité de ses molécules actives.
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Chaga, le « diamant de la forêt »
Ce champignon est utilisé depuis des siècles par les habitants de Sibérie et les autres populations du cercle arctique. En effet, les peuples indigènes de Sibérie et de l’Oural (Khantys, Komis…) et ceux natifs d’Amérique du Nord (Cris, Ojibwés…) ont constaté que, malgré la rudesse de leur climat, la consommation régulière de chaga prévenait l’apparition de maladies diverses dont celles d’origine cardiaque et hépatique. Ce champignon était traditionnellement consommé pour favoriser l’endurance physique et la longévité. D’autre part, l’Inonotus obliquus, considéré dans la pharmacopée chinoise comme le « roi des plantes », était pris comme fortifiant, équilibrant le QI. Dans la médecine traditionnelle nippone, le « diamant de la forêt » est consommé en tant que superaliment, en prévention de toute maladie.
En outre, l’un des plus anciens textes confirmant l’utilisation du chaga à des fins médicinales est l’ouvrage d’Hippocrate Corpus Hippocraticum. Le père de la médecine utilisait des infusions de ce champignon en externe pour laver les plaies. D’autres documents historiques attestent également de son utilisation depuis le XIIe siècle en Russie et en Europe de l’Est pour ses propriétés antiparasitaires, antituberculeuses, anti-inflammatoires, gastro-intestinales, mais également, déjà à ...
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