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Dopez votre concentration
Se concentrer n’a jamais été une sinécure. Surtout s’il s’agit de mobiliser ses capacités intellectuelles sur des sujets ou des actions qui ne nous passionnent pas. Mais avec les écrans, la situation anxiogène liée à la pandémie, se concentrer est un défi. Voici quelques outils utiles.
Enfant, combien de fois n’avons-nous pas entendu qu’il fallait se concentrer ? Devenus parents, combien de fois n’avons-nous pas enjoint nos enfants à le faire ? Étymologiquement, se concentrer consiste à tout ramener au centre. Ici, il s’agira de focaliser son attention, de mobiliser ses facultés mentales et physiques sur un sujet, sur une action. Non seulement, il est souvent difficile de se concentrer sur des activités qui nous intéressent peu, mais qui plus est notre environnement quotidien déstabilise un peu plus notre faculté de concentration. Tablettes, téléphones portables, réseaux sociaux sont devenus les pires ennemis de l’attention minimum nécessaire pour se concentrer.
Ainsi, selon une étude réalisée au Canada pour Microsoft, notre capacité de concentration aurait chuté de douze secondes dans les années 2000 à huit secondes quinze ans plus tard. Huit secondes, soit moins que le poisson rouge qui peut rester concentré neuf secondes. C’est à tel titre que le directeur éditorial d’Arte France, Bruno Patino a publié en 2019, La civilisation du poisson rouge, petit traité sur le marché de l’attention, où il affirme que les poissons rouges, c’est nous et le bocal, ce sont nos écrans. De plus, la situation que nous vivons – dissolution du lien social, télétravail et cours universitaires virtuels – accentue les difficultés.
Se focaliser sur la respiration
Si le cerveau est constamment sollicité, il a besoin pourtant de se focaliser sur une seule tâche pour l’accomplir de façon optimale. Il est donc essentiel de monopoliser son attention en se libérant des émotions parasites. Des exercices existent pour doper sa concentration. Comme par exemple en se focalisant sur sa respiration. Il s’agit ici d’inspirer et expirer à un rythme normal, mais en restant attentif au souffle afin d’évacuer les émotions. En ralentissant nos gestes afin de créer une bulle de concentration. En comptant dans sa tête (le cerveau est accaparé par cette activité). En fixant un objet neutre pendant une minute et en s’interdisant de penser à autre chose. Ces exercices permettent de s’ancrer au présent, de solliciter et de libérer le cerveau afin qu’il puisse être dédié à la tâche.
Quelques compléments peuvent également apporter un appui non négligeable à la concentration. Les fleurs de Bach notamment. Certains complexes sont dédiés comme le complexe Examens Études n° 14 qui réunit un composé de cinq fleurs. Le mélèze (Larix decidua) est la fleur de la force, l’orme (Ulmus procera) la fleur du courage, la scléranthe (Scleranthus annuus) la fleur de la détermination, le marronnier blanc (Aesculus hippocastanum) la fleur de la tranquillité, le noyer (Juglans regia) la fleur de l’adaptation aux changements. Ici, le complexe est en granule et sans alcool. La Perilla frutescens ou shiso ou encore sésame sauvage contribue à un équilibre nerveux et favorise un bon équilibre mental. Il stimule, en outre, l’activité intellectuelle et favorise les facultés de concentration. Son huile est riche en oméga-3 (acide alpha-linolénique ou ALA à hauteur de 65 %), d’oméga-6 (15 %). Du côté de la médecine ayurvédique, le Bacopa monnieri ou brahmi est aussi réputé pour améliorer la concentration et la mémoire, et ce, à travers les âges. Le brahmi est donc vivement recommandé pour soutenir la concentration et la mémoire et afin de préserver les fonctions cognitives.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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