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L’immunité, une clé contre le cancer

Article paru dans le journal nº 38

Selon feu le Dr Gernez, récemment disparu, notre organisme lutte constamment contre des micro-cancers par le biais du système immunitaire… jusqu’au jour où il n’en a plus la force ni les moyens. En interprétant de récentes études scientifiques, le Dr Ménat nous propose d’explorer les mystères et la complexité de notre immunité.

Plusieurs études ont analysé les prostates d’hommes décédés d’un ­accident de la voie publique (donc pas en lien avec une maladie). Elles montrent que plus de 60 % des sujets de plus de 60 ans ont des cellules cancéreuses dans leur prostate. La proportion passe à près de 80 % après 80 ans. Or, même si ce cancer est fréquent, il ne touche pas autant d’hommes que ces pourcentages le laissent penser.

Comment interpréter ces résultats ?

Ces métadonnées confirment que nous fabriquons tous des cellules cancéreuses dans différents organes, probablement en fonction de notre génétique et de nos facteurs de risques, y compris ­environnementaux.Ces cellules peuvent rester quiescentes et n’évoluer que dans certaines circonstances qui leur sont ­favorables. Ce phénomène est parfaitement admis, car il a souvent été observé. ­Heureusement, toutes n’évoluent pas vers un véritable cancer, car notre système ­immunitaire est organisé pour détruire ces cellules « anormales ».

De nombreux travaux se concentrent sur le système immunitaire, considéré comme l’une des pistes possibles de traitement des cancers. On parle alors d’immunothérapie du cancer. Qu’en est-il et quelle est la place des médecines naturelles dans ce domaine ?

L’immunothérapie allopathique du cancer : un abus de langage

De plus en plus de traitements actuels sont classés dans la catégorie « immunothérapie du cancer ». Ils sont très utilisés en particulier dans les cancers du rein, du poumon ou dans les mélanomes, c’est-à-dire dans des cancers où les chimiothérapies classiques (antimitotiques) sont peu efficaces.

On sait depuis longtemps que si les ­antimitotiques sont parfois très utiles (dans les cancers hématologiques en ­particulier), ils sont décevants dans beaucoup de cancers solides. Ils ne représentent pas l’avenir du traitement du cancer.

Les recherches se sont donc orientées dans différentes voies, dont le système ­immunitaire. Officiellement, l’immunothérapie est un traitement qui vise à « ­mobiliser les défenses immunitaires du patient contre sa maladie ». Mais l’une des pistes suivies actuellement par les ­laboratoires est surtout en lien avec la ­reconnaissance de la cellule cancéreuse par notre système immunitaire, et finalement beaucoup moins sur la régulation de l’immunité elle-même.

Les médicaments les plus utilisés sont principalement des « anticorps monoclonaux », c’est-à-dire des molécules qui sont théoriquement fabriquées par notre ­système immunitaire. Se faisant, on remplace les fonctions du système immunitaire, mais on ne le soigne pas.

Ces nouvelles thérapeutiques du cancer ont une efficacité tout à fait ­intéressante, mais au prix d’effets secondaires non négligeables. En pratique, on essaye de repérer des « récepteurs », qu’on appelle aussi « ­antigènes », c’est-à-dire des molécules particulières qui sont présentes sur la surface des cellules cancéreuses.

Si de tels antigènes sont mis en ­évidence, on pourra alors proposer des ­anticorps ...

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