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Cancer du sein, fuyez toutes les pollutions

Article paru dans le journal nº 21

On considère aujourd’hui qu’un cancer du sein sur deux a une origine inexpliquée. Mais les recherches tendent à prouver que le style de vie et à l’environnement des femmes touchées est au moins aussi responsable que les facteurs hormonaux, ou génétiques. L’OMS en 2009 a estimé que 30 % des cancers pourraient être évités en agissant notamment sur les comportements individuels. Tabac, exposition au soleil, soutiens-gorge trop serrés, anti transpirants, voilà semble-t-il des facteurs qui vont créer le terrain idéal pour la prolifération de tumeurs cancéreuses.

Seulement 10 à 20% des cancers du sein
sont héréditaires

On pense souvent, à tort, que le cancer du sein est en grande partie une maladie héréditaire. Mais ça n’est vrai que dans un à deux cas sur dix. Des études faites sur des sœurs jumelles vivant dans des environnements différents (en Scandinavie) et sur des femmes japonaises émigrées aux Etats-Unis, ont démontré que c’était bel et bien l’environnement qui déterminait principalement les risques de développer un cancer du sein.

Certaines femmes qui sont susceptibles de développer la maladie à cause de leurs gènes, pourraient ne jamais développer la maladie si des facteurs environnementaux n’influençaient pas ces gènes. Des femmes nées avant 1940 et qui ont des gènes de cancer du sein ont 24% de risque de développer la maladie, contre 67% pour les femmes nées après 1940. Ceci semble bel et bien indiquer que les gènes ne sont pas toujours les seuls impliqués dans le risque de développer un cancer.

L’exposition permanente aux produits chimiques

Ces 50 dernières années, notre dépendance aux produits chimiques a considérablement augmenté. On peut même ajouter, non sans frémir, que ces produits font partie intégrante de notre quotidien.

Exposition aux produits chimiques de synthèse qui imitent les hormones, ou à ceux contenus dans l’alimentation industrielle, dans les produits cosmétiques, ou encore dans les pesticides dont tous les fruits et légumes des supermarchés sont recouverts. Voilà nombre de produits toxiques qui peuvent pénétrer notre organisme, induisant à la longue des mutations cancérogènes.

Les œstrogènes de synthèse
noircissent encore plus le tableau

Parmi les substances les plus particulièrement préoccupantes, certaines d’entre elles peuvent imiter les œstrogènes. Ces hormones sont connues pour favoriser le développement du cancer du sein et ce n’est pas pour rien que ces produits chimiques oestrogènes-like sont appelés « perturbateurs hormonaux », ou « perturbateurs endocriniens ». On en trouve dans l’eau du robinet, dans les bouteilles en plastique, dans les contenants en plastiques pour le micro-ondes,  dans notre nourriture (bisphénols, dioxine), bref, on en trouve partout ! Quant à nos méthodes contraceptives modernes, pilule ou thérapie hormonale substitutive, elles sont depuis longtemps avérées comme des facteurs aggravant du risque de cancer du sein.

Un cocktail qui pourrait bien vous empoisonner

Difficile de pointer du doigt un produit chimique spécifique et de le déclarer seul responsable du cancer du sein. Nous ne sommes jamais exposés à un seul et même produit, c’est au contraire à un cocktail de produits chimiques auquel nous devons faire face quotidiennement. Une étude espagnole datant de 2004 rapporte que la multiplication des expositions à divers produits oestrogènes-like et la combinaison de ceux-ci entre eux, augmente considérablement le risque de cancer du sein. Il a fallu attendre 2004 pour qu’enfin on se penche sur l’empoisonnement massif que nous subissons chaque jour.

Voilà ce que vous pouvez faire pour commencer

Pour commencer, juste quelques conseils qui ne sont que du bon sens.

  • Consommez une alimentation d’origine biologique. Vous éviterez quelques pesticides, engrais et autres.
    Utilisez des cosmétiques contenant uniquement des produits naturels en cas d’usage prolongé.
  • Limitez l’utilisation superflue de produits chimiques ménagers, d’emballages alimentaires en plastique, d’articles de bricolage.
  • Ayez une liste des produits chimiques imitant l’œstrogène et regardez les étiquettes sur les produits que l’on consomme couramment.
  • Surveillez poids, alimentation et bougez-vous ! Evitez la nourriture industrielle et les viennoiseries pleines de gras trans, faites du sport plusieurs fois par semaine (vélo, marche, natation), évitez le surpoids qui est un facteur de risque du cancer du sein.
  • Alcool et tabac sont à bannir. Trois verres d’alcool par jour et vous augmentez  votre risque de cancer du sein de façon notable. Quant à la cigarette, cancer ou pas, son arrêt ne peut être que bénéfique.
  • Apprenez à manger correctement. Si je ne vous le dis pas une fois encore, je vais m’en vouloir ! Soyez raisonnables et mangez sainement. Lorsqu’on vous recommande de manger 5 fruits et légumes par jour, ce n’est pas seulement pour vous faire consommer. C’est parce que c’est bon pour vous et vous avez tendance parfois à l’oublier, tout comme moi.

Et si vous vous intéressiez à vos seins ?

Le sein a du mal à éliminer les toxines. La fonction de sécrétion des seins n’est assurée que pendant l’allaitement et le reste du temps le sein a du mal à évacuer les toxines. Les seins s’engorgent et ne peuvent éliminer les toxiques qui pénètrent et s’accumulent dans les cellules. A la longue cela crée un terrain favorable aux mutations cancérogènes. Pour drainer les glandes mammaires, il faut masser doucement vos seins, deux ou trois fois par semaine (commencez par le mamelon en allant vers les aisselles et la périphérie). Evitez le port prolongé de soutiens-gorge serrés, ne dormez pas avec et palpez vos seins une à deux fois par mois pour voir s’il y a des nodules ou des grosseurs. Faites-vous suivre par un gynécologue régulièrement.

Les plantes et les aliments qui font du bien

Certains aliments sont considérés comme protecteurs, comme le soja fermenté (tofu, tempeh, natto). Toujours en préventif, consommez des graines de lin, du thé japonais et des fruits, des légumes et des crudités en quantité, ces derniers étant riches en fibres. Selon une étude publiée en 2011 dans le British Journal of Cancer, les femmes qui consomment le plus de fruits et de légumes sont moins à risque de développer un cancer du sein, que celles qui en consomment moins. Utilisez l’huile d’olive en priorité (crue) qui a démontré des vertus protectrices contre le cancer du sein.

  • Champignons : Une étude publiée dans Nutrition and Cancer en 2010, indique que les antioxydants, tels que la L-ergothionéine, contenus dans les champignons (pleurotes, cremini, shiitake), protègent contre le cancer, plus particulièrement celui qui touche les femmes ménopausées.
  • Brocoli : Ses pousses sont riches en sulforaphane, un antioxydant qui peut cibler et détruire les cellules qui font croitre les tumeurs (Etude de l’Univ. Michigan)
  • Grenade : Ses graines sont riches en acide ellagique, qui peut inhiber une enzyme jouant un rôle dans le développement du cancer du sein.
  • Lentilles : Un apport plus élevé en légumineuses (lentilles, haricots, pois chiches) est associé à un risque plus faible du cancer du sein (The American Journal of Clinical Nutrition 2009). Les lentilles, en outre, sont riches en acide folique, fibres et autres nutriments qui créent un terrain défavorable au développement d’un cancer.
  • Noix : Les omégas 3, les antioxydants et les phytostérols des noix peuvent aider à ralentir la croissance des cellules cancéreuses (Marshall University School of Medicine).
  • Epinards : Recommandés aux femmes pré-ménopausée, car ils réduisent ainsi 40% des risques d’avoir un cancer du sein (American Journal of Epidemiology 2011).
  • Œufs : L’Institute of Medicine des Etats-Unis affirme que les femmes devraient consommer des œufs, riches en choline, un nutriment essentiel qui assure le bon fonctionnement cellulaire. La viande, le brocoli et le germe de blé sont d’autres sources de choline.
  • Pain de seigle : La consommation de seigle permet un apport en fibres, lignames, vitamines, minéraux et surtout en acide phytique. Cette association de nutriments est un choix judicieux pour prévenir ou combattre le cancer du sein.

Les conseils d’un spécialiste en cancérologie

Le Docteur Luc Bodin, médecin diplômé depuis plus de 25 ans est spécialisé en cancérologie clinique. Il pratique également l’acupuncture, l’homéopathie, la phytothérapie, l’ostéopathie, et possède aussi des compétences en communication PNL et en décodage biologique des maladies. De nombreux voyages à travers le monde à la rencontre de médecins chinois et tibétains, de guérisseurs philippins et de chamans, lui ont permis d’enrichir ses connaissances.

Son expérience nous rapporte que les plantes, utilisées depuis toujours pour combattre les maladies, peuvent aider à supporter les traitements conventionnels du cancer et apporter du confort au patient.

  • Le champignon japonais maïtaké ou l’échinaccée peuvent remonter les défenses immunitaires.
  • Pour soulager les nausées de la chimiothérapie, le Docteur Bodin recommande le desmodium ou le chardon marie.
  • L’huile de perilla est très riche en oméga-3, ce qui peut améliorer les performances de la radiothérapie.

Il propose des soins de phytothérapie pour soulager les effets indésirables de la médicamentation.

  • La spiruline ou le ginseng russe (éleuthérocoque) aident à lutter contre la fatigue.
  • La valériane et l’aubépine contre le stress et la chélidoine ou l’artichaut contre les indigestions.

 

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