Antipsychotiques : un lien avec le cancer du sein ?

Aujourd’hui rebaptisés « antipsychotiques », ces produits sont prescrits en cas de schizophrénie, de troubles bipolaires, de dépression majeure et de démence. Du fait de leur prise au long cours, les effets indésirables sont fréquents :

• ralentissement de la pensée et de la gestuelle,
• tremblement de repos des extrémités,
• mouvements anormaux,
• augmentation du risque de chute et de fracture,
• prise de poids non négligeable,
• diabète de type 2,
• accident cardio-vasculaire.

À cette liste impressionnante, des chercheurs de Hong Kong viennent d’ajouter une augmentation du risque de cancer du sein. Faisant la synthèse de neuf études, leur méta-analyse, qui étudie ainsi les données de santé de plus de deux millions d’adultes, révèle que les patientes soumises aux antipsychotiques qui stimulent particulièrement la sécrétion de prolactine sont exposées à ce risque. La prise de poids et le diabète sont aussi fréquemment associés. Rappel des dénominations des antipsychotiques stimulant la sécrétion de prolactine et commercialisés en France :

• chlorpromazine ;
• cyamémazine ;
• fluphénazine ;
• lévomépromazine ;
• perphénazine ;
• pipotiazine ;
• halopéridol ;
• pipampérone ;
• tiapride ;
• flupentixol ;
• zuclopenthixol ;
• loxapine ;
• pimozide ;
• penfluridol ;
• amisulpride ;
• sulpiride ;
• rispéridone ;
• palipéridone.