Ma vie pour un bifteck !

Le mois dernier, une étude fortement médiatisée démentait tout ce qui avait été écrit depuis quelques années sur les effets délétères de la consommation de viande rouge et de charcuterie (en particulier, l’augmentation des risques cardio-vasculaires et cancéreux). Le fait que les signataires soient au nombre d’une vingtaine obligeait à un certain respect. Toutefois, des journalistes du Washington Post ont voulu vérifier l’absence de conflits d’intérêts chez ces auteurs, ce qui est nécessaire pour asseoir la légitimité de leurs propos. Ils ont alors découvert que l’organisme NutriRECS, au nom duquel ils écrivaient, était soutenu par l’industrie de la viande.

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