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Les bains dérivatifs de France Guillain
Souffler le froid et le chaud pour retrouver un équilibre intestinal, et donc globlal… L’idée peut paraître surprenante. C’est pourtant une technique employée depuis plus de cent ans, et qui trouve aujourd’hui un renouveau au travers des bains dérivatifs que propose France Guillain. Explications.
C’est France Guillain, auteure de plusieurs ouvrages sur le sujet, qui a remis les bains dérivatifs au goût du jour, rappelant qu’ils « sont une technique archaïque décrite il y a plus de cent ans par l’Allemand Louis Kuhne sous le nom de bains de siège à friction ». Henri-Charles Geffroy, fondateur de La Vie claire, a été le premier à employer le terme de bains dérivatifs en parlant des bains de siège à friction.
Dérivation et vibrations
Les bains dérivatifs consistent à combiner l’action de refroidissement à une friction de la zone des deux plis de l’aine et du périnée. Cette zone est l’aboutissement du réseau des fascias des intestins, en charge de drainer les déchets métaboliques vers les voies d’excrétion. En acupuncture, elle correspond à la terminaison des méridiens fondamentaux du corps : Vaisseau Gouverneur (Tou Mo) et Vaisseau Conception (Jen Mo).
France Guillain émet l’hypothèse que les fascias n’ont pas pour seule fonction le soutien des muscles et des organes mais sont aussi parcourus de canaux très fins reliés entre eux en un vaste réseau aboutissant aux intestins. Une application de froid stimulerait l’élimination des graisses (fluides et mobiles) contenues dans ces fascias par un phénomène de dérivation et de vibrations, rendant leur motilité à l’ensemble de ce réseau et aux intestins.
La « climatisation » de cette zone peut théoriquement se faire naturellement chez les personnes porteuses de jupe, robe, kilt, pagne, la marche assurant l’effet de friction. Mais la sédentarisation et le port de sous-vêtements ont compliqué les choses. Ainsi, France Guillain souligne que la température corporelle des Occidentaux a augmenté de 0,5 °C en cinquante ans, favorisant un état inflammatoire chronique et un vieillissement prématuré des cellules.
Des bienfaits inattendus
Les effets des bains dérivatifs sont nombreux, mais principalement digestifs. Une pratique régulière peut provoquer en quelques semaines une modification notable de la silhouette par disparition des graisses stockées au niveau des cuisses et du ventre. Une certaine vitalité est retrouvée, ainsi qu’une augmentation des défenses immunitaires. Si aucune étude n’a prouvé scientifiquement l’efficacité de ces bains, les nombreux témoignages recueillis par France Guillain attestent du bienfait de cette technique.
Tout le monde peut les pratiquer, du bébé de quelques mois (bien entourer la compresse dans un linge) au vieillard centenaire. Seront exclus de la pratique les personnes porteuses de pacemaker, de prothèses, celles très fatiguées ou atteintes de pathologies graves et les femmes enceintes de moins de trois mois.
Une technique simple
La technique du bain dérivatif est structurée par deux gestes, dont le premier consiste à frotter la zone allant du périnée à l’anus (et inversement) à l’aide d’un gant mouillé d’eau fraîche, mais jamais froide. Cette friction libre peut durer de dix à quarante minutes. Les vibrations produites draineraient alors les toxines du corps vers les voies d’excrétion, participant ainsi à son bon fonctionnement.
Le second geste consiste à appliquer une compresse froide, toujours sur cette même zone, après la friction. Assis à califourchon, les parties génitales sont positionnées au-dessus d’une bassine d’eau fraîche, mais non glacée (très important !). En hiver, l’eau peut être légèrement tiède. Plongez un gant de toilette (ou une éponge) dans l’eau et faites-le glisser alternativement dans les plis de l’aine de haut en bas jusqu’au périnée. Humectez le gant d’eau fraîche en permanence et passez-le de part et d’autre du sexe sans remonter au-delà du pubis. Pratiquez durant dix minutes au minimum et jusqu’à quarante minutes, voire une heure si vous êtes corpulent ou encombré (vingt minutes constituant une bonne moyenne). Après le bain, restez bien au chaud afin de favoriser la détente des fascias.
Si cette technique vous intéresse, vous trouverez toutes les informations relatives sur le site www.bainsderivatifs.fr.
France Guillain peut aussi répondre directement à toutes vos questions à l’adresse bainsderivatifs@yahoo.fr.
À pratiquer avec modération
La fréquence des bains dérivatifs doit être en moyenne de trois par semaine, et leur durée ne doit pas excéder de dix à quarante minutes. Une pratique excessive peut entraîner une grande fatigue et une sensation de frilosité intense pendant ou après les bains dérivatifs. En cas de frilosité, n’hésitez pas à utiliser une bouillotte et placez-la sur votre ventre le temps que votre corps retrouve sa chaleur habituelle.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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