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Psoriasis : microbiote abîmé et alimentation déséquilibrée en ligne de mire

  • Il existe un lien important entre la santé gastro-intestinale et celle de la peau. Il existe un lien important entre la santé gastro-intestinale et celle de la peau.
Article paru dans le journal nº 104

Bien qu’on en ignore le déterminisme, on attribue au psoriasis une part auto-immune. Au vu de l’implication du microbiote intestinal dans la régulation de l’immunité, les scientifiques suivent désormais la piste du microbiote pour mieux comprendre le psoriasis et peut-être le soigner plus efficacement.

Une compréhension encore limitée

Le psoriasis touche, selon les estimations de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), près de 100 millions de personnes dans le monde et continue de progresser. La pandémie de Covid-19 aurait d’ailleurs sensiblement noirci le tableau, induisant de nouveaux cas et aggravant les symptômes des malades déjà déclarés. Rien d’étonnant, puisque cette maladie de l’épiderme est connue pour être étroitement liée à des dispositions mentales, telles que le stress, l’anxiété et la dépression.

À l’aune du lien grandissant mis au jour ces dernières années entre le microbiote intestinal et de nombreux troubles chroniques (hyperlipidémie, diabète, arthrite), des études récentes ont confirmé le lien important entre la santé gastro-intestinale et celle de la peau. Les résultats montrent que les personnes sujettes au psoriasis présentent très fréquemment une composition et un fonctionnement altérés de leur microbiote, dont il résulte, en particulier, une perturbation du cycle de production des SCFAs (acides gras à chaîne courte ou short-chain fatty acids), d’importantes molécules aux propriétés anti-inflammatoires.

Le psoriasis associé à un microbiote dégradé

Les perturbations du microbiote observées chez les patients atteints de psoriasis pourraient être la cause des conditions auto-immunes souvent associées à cette maladie. La recherche constate que les populations de bactéries de l’espèce Prevotella, par exemple, sont couramment plus élevées ou plus faibles en cas de psoriasis que dans un microbiote sain.

D’autres souches (Phascolarctobacterium, Dialister, Escherichia, ...

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