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Les jambes sans repos :
de l’impatience à la douleur

Article paru dans le journal nº 11

Le syndrome des jambes sans repos reste une énigme pour la médecine. On sait qu’il provient d’un déficit en dopamine, mais on ne comprend pas quelle est la cause de ce déficit. C’est pourquoi il est nécessaire de soutenir l’efficacité du traitement allopathique des symptômes par un traitement complémentaire naturel qui, lui, rétablira l’équilibre du terrain.


Environ 10 % de la population souffre du syndrome des jambes sans repos (SJSR), en anglais rest-less legs syndrom (RLS), encore appelé « impatiences ». Il s’agit d’une maladie neurologique chronique qui touche deux fois plus de femmes que d’hommes. Sa fréquence augmente avec l’âge (l’âge moyen de déclenchement des troubles se situe aux alentours de 50 ans) mais il existe également des formes infantiles. Son mécanisme et ses causes ne sont pas encore totalement élucidés. Des pistes intéressantes existent cependant et il est aujourd’hui possible de réduire les troubles occasionnés par cette affection en appliquant quelques règles simples, ou bien, dans certains cas, de traiter le problème efficacement.

Les symptômes commencent dès la tombée de la nuit

Le syndrome des jambes sans repos est d’une sévérité très variable d’une personne à l’autre. Cela peut aller d’une simple gêne momentanée à des réveils nocturnes prolongés. Il se manifeste d’abord par des sensations de type :

  • fourmillements,
  • sensations de crampe,
  • agacements, énervements,
  • impression de ruissellement,
  • brûlures,
  • picotements,
  • torsions,
  • tiraillements,
  • décharges électriques,
  • et autres troubles désagréables souvent difficilement définissables dans les jambes, parfois même les bras.

Il y a aussi de véritables sensations douloureuses dans 20 % des cas. Ces sensations désagréables induisent un besoin irrésistible de bouger et de marcher. Le point important est que ces symptômes disparaissent à la marche. Mais, inversement, ils ont tendance à s’accentuer lorsque la personne s’ennuie et lors d’une immobilisation prolongée. Cela peut arriver aussi bien en position assise que couchée. Elles viennent troubler les réunions, les repas prolongés, les longs trajets (voiture, train, avion)… Elles débutent en général entre 19 et 22 heures, ce qui impose à la personne de déambuler ou de rester debout. Mais la période la plus gênante est la nuit, où le syndrome des jambes sans repos provoque des micro-réveils, voire des réveils multiples. Surviennent également des mouvements anormaux, des secousses, des mouvements de flexion des jambes, des sursauts pendant le sommeil qui ne durent pas plus de 30 à 40 secondes. La personne malade a besoin souvent de se lever, voire de marcher pendant des pé-riodes plus ou moins longues avant de pouvoir se rendormir. C’est pourquoi les troubles du sommeil sont la plainte principale des personnes souffrant du syndrome (9 fois sur 10). Ces insomnies produiront une fatigue chronique (avec fatigue au réveil), induisant à son tour une somnolence dans la journée et des troubles de l’humeur (irritabilité, nervosité, dépression).

Tous ces symptômes perturbent gravement la personne malade mais également son (sa) conjoint(e), sa vie familiale, sociale ainsi que professionnelle…

L’évolution du syndrome des jambes sans repos est quelquefois fluctuante et imprévisible. Mais, plus généralement, elle sera chronique, se fera vers une aggravation progressive des ...

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