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Jambes sans repos un syndrome proche du Parkinson

Article paru dans le journal nº 23

Le syndrome « des jambes sans repos » qui atteint environ 15 % de la population, en majorité des femmes, est considéré aujourd’hui comme une maladie neurologique à part entière, proche de la maladie de Parkinson.

Le syndrome des jambes sans repos, appelé aussi impatiences dans les jambes ou impatiences nocturnes, est un trouble neurologique qui cause un besoin irrépressible de bouger les jambes. Le plus souvent, le patient se plaint de sensations multiformes : fourmillements, brûlures, décharges électriques, « secousses », picotements, sensation d’insectes rampant le long des jambes, d’eau qui coule, d’agacement des membres inférieurs, d’impatiences... Ce dernier est d’ailleurs le terme traditionnellement utilisé.

Le sommeil est souvent perturbé avec des troubles de l’endormissement et, ou, des insomnies, ce qui entraîne des perturbations dans la vie quotidienne, une certaine fatigue et des épisodes de somnolence diurne.

Ce trouble est mal cerné par la médecine. On pense qu’il s’agit d’une affection d’origine génétique. En effet, plus de la moitié des patients ont une histoire familiale. Quant à l’autre moitié, on parle de maladie idiopathique, c’est-à-dire sans cause connue.

Il débute le plus souvent après 45 ans, sa fréquence augmentant avec l’âge. Sa survenue est favorisée par le diabète, certaines atteintes de la thyroïde, l’insuffisance rénale, la polyarthrite rhumatoïde, la grossesse ainsi que par la prise de certains médicaments comme les anti-dépresseurs, les neuroleptiques et certains vasodilatateurs artériels (inhibiteurs calciques).

On peut également trouver un déficit en fer, ce qui expliquerait que la maladie touche deux fois plus de femmes, plus sujettes à cette carence, que d’hommes.

Une affection proche
de Parkinson

Le syndrome des jambes sans repos pourrait être lié à un dysfonctionnement du système dopaminergique.

La dopamine est un neuro-transmetteur, une substance chimique naturellement présente dans le corps humain qui participe à la transmission de l’influx nerveux. Le système dopaminergique est impliqué dans les mécanismes complexes qui contrôlent le mouvement.

Dans la maladie de Parkinson, tout comme dans le syndrome des jambes sans repos, on constate un déficit du cerveau en dopamine...

A mettre en oeuvre immédiatement

Les malades sont le plus souvent traités par des veinotoniques, des anti-dépresseurs, de la cortisone ou parfois même, font une psychothérapie, sans résultat. Pourtant une fois diagnostiquée, cette affection peut bénéficier de traitements divers suivant la gravité de l’atteinte.

 

  • En premier lieu, si un facteur favorisant a été mis en évidence, tel que le diabète ou une carence en fer, il doit être traité.
  • Evitez les excitants comme le café, le thé, l’alcool ou l’exercice physique intense en fin de journée.
  • Faites des massages ou des exercices de relaxation et d’étirement.
  • Une bonne hygiène de sommeil est recommandée.
  • Supplémentez-vous en dopamine avec un complément du type Dopa Tropic.

 

Homéopathie

 

  • Zincum 9 CH : 5 granules, en dehors des repas, deux fois par jour pendant 15 jours.
  • Nux vomica 9 CH : 5 granules si tempérament impatient, coléreux.
  • Ignatia 15 CH : 1 dose le dimanche soir.
  • Vous pouvez vous aider de Tarentula Complexe Lehning© n° 71 : 15 gouttes dans un peu d’eau, deux à trois fois par jour. Ou de Nervospax©, aux propriétés antispasmodiques : un comprimé à sucer deux fois par jour.

 

Oligothérapie

  • Zinc : 1 ampoule le matin à jeun.
  • Zinc-nickel-cobalt : 1 ampoule avant le déjeuner.

Phytothérapie

 

  • Griffonia simplicifolia (restaure le passage des neuro-transmetteurs) : 2 fois 2 gélules par jour,
  • Vitamine B6 : 2 gélules par jour.
  • Silicium organique (restaure le collagène) : 2 fois par jour 2 cuillerées à soupe pendant 3 semaines, à répéter.

 

Un diagnostic fondé sur quatre grands critères

Depuis 2002, un consensus international retient quatre critères de diagnostic du syndrome des jambes sans repos :

 

  • Un besoin impérieux de bouger les membres inférieurs, souvent associé à des sensations inconfortables et désagréables.
  • L’apparition ou l’aggravation des symptômes lors des périodes de repos ou d’inactivité, particulièrement dans la position assise ou allongée.
  • Le soulagement des symptômes lors des mouvements tels que la marche ou l’étirement.
  • L’apparition ou la nette aggravation des symptômes le soir ou la nuit.

 

Carnet d'adresse:

La Vie Naturelle: Griffonia simplicifolia, Silicium organique

Les portes d'Antigone - Bat. B
71 place Vauban
34000 Montpellier
Tél. : 0 800 404 600
Site : www.la-vie-naturelle.com


 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé