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Infection urinaire

  • L'infection urinaire touche davantage les femmes que les hommes.L'infection urinaire touche davantage les femmes que les hommes.
Article paru dans le journal nº 82

Trop fréquente et jamais anodine, l’infection urinaire touche majoritairement les femmes pour des raisons anatomiques. L’âge devenant complice, les hommes peuvent en souffrir aussi passé la cinquantaine. Antibiotiques en premiers recours allopathiques, qu’en est-il en phytothérapie ?

C’est injuste mais la nature est ainsi faite, l’infection urinaire touche davantage la gent féminine que la gent masculine (surtout les jeunes, parce que passé 50 ans, c’est une autre histoire, comme nous allons le voir). En premier lieu, ce sont des raisons anatomiques qui expliquent cette injustice. Pour faire simple, l’appareil urinaire se compose des reins, des uretères, de la vessie et de l’urètre. Produite à partir du sang et filtrée par les reins, l’urine passe par des tubes (les uretères) vers la vessie d’où elle sera évacuée par un canal de sortie, l’urètre. C’est ce canal, l’urètre, qui est une des causes premières de la prévalence si élevée des infections urinaires chez la femme. Chez elle, il mesure 3 cm alors que chez l’homme, il atteint 20 cm. Le méat urinaire de la femme est donc proche de l’anus, foyer à bactéries. En outre, les sécrétions prostatiques des garçons, pour acides qu’elles soient, ont un rôle antibactérien. Mais passé la cinquantaine, cette production diminue, le volume prostatique augmente, et surgissent les problèmes de vidange vésicale liés à la taille de la prostate qui favorisent les infections urinaires chez l’homme. Les chiffres sont parlants car si entre 20 et 50 ans, les infections sont 50 fois plus fréquentes chez la femme, passé 50 ans, le ratio tombe à 3 pour 1.

L’infection en question

Normalement, l’urine est stérile et elle l’est d’autant plus que l’appareil urinaire possède de nombreuses défenses (cellules immunitaires, substances antibactériennes, anatomie de l’urètre, acidité de l’urine, mictions fréquentes. Mais une infection survient lorsqu’une bactérie provenant du tube digestif pénètre l’urètre puis la vessie et ainsi de suite jusqu’aux reins, si on ne fait rien. En clair, l’infection urinaire se propage de bas en haut, et plus elle monte, plus elle est grave. Bien que certains microbes comme le protéus, le staphylocoque ou le streptocoque peuvent être incriminés, la plupart des infections sont dues à Escheria coli (E. coli). Sans aborder les cas graves, les infections bénignes ou localisées au bas de l’appareil urinaire (urétrite pour l’urètre et cystite pour la vessie) nécessitent déjà toute l’attention.

Les plantes vs antibiothérapie ?

Le traitement en première intention en cas d’infection urinaire est l’antibiothérapie (de la famille des pénicillines ou des quinolones). Pourtant, la médecine unani, celle d’Hippocrate, recèle de trésors à ne pas mésestimer. Nombre de plantes du bassin méditerranéen présentent des vertus thérapeutiques des plus intéressantes, et certains laboratoires savent en tirer profit en proposant des formulations de qualité. Dès les premiers signes d’infection, afin d’assainir l’appareil génital et éviter la prolifération des germes, un composé de céleri, vesce commune, rue de Syrie, pyrèthe d’Afrique et gomme arabique semble apporter des réponses thérapeutiques que des siècles d’utilisation n’ont pas désavouées.

 

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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