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Échapper aux infections nosocomiales

Article paru dans le journal nº 13

Le risque de contracter une maladie nosocomiale lors d’un séjour à l’hôpital est un problème de santé publique. Environ 800 000 patients seraient ainsi concernés chaque année. Si un nouveau dispositif incite les établissements à un meilleur contrôle de l’hygiène, mieux vaut être prudent si vous devez être hospitalisé. Voici nos conseils.

Être hospitalisé est en soi un traumatisme émotionnel qui entraîne une accélération du stress oxydatif et une baisse des défenses immunitaires. Mais c’est aussi courir le risque de contracter lors de son séjour une autre maladie que celle pour laquelle on est entré, et ce d’autant plus que les germes qui se développent dans les établissements sont devenus particulièrement résistants aux antibiotiques.

Ces infections, dites nosocomiales, sont l’une des plaies de la médecine moderne. Leur suivi est finalement récent car, jusqu’à ces dernières années, les informations ne reposaient que sur l’extrapolation au plan national des observations faites dans certains services hospitaliers.

Des chiffres préoccupants

Les infections nosocomiales restent parmi les principales causes de décès survenant à l’hôpital. Chaque année, environ 9 000 personnes en meurent alors que, pour 4 200 d’entre elles, l’état de santé à l’admission ne laissait pas supposer une telle issue ! Des chiffres qui, malgré les efforts entrepris, ne s’améliorent guère au fil des années.

Depuis 2004 les établissements sont en effet tenus de remplir un « tableau de bord » visant à mesurer leurs actions et leurs résultats dans la lutte contre ces affections. Les hôpitaux sont ainsi notés de A à F (du meilleur au pire). Cette masse d’informations, pas toujours très lisible, permet tout de même de pointer certains risques avec, par exemple, la répartition des infections nosocomiales. Ainsi en 2006, elles ont concerné par ordre de fréquence :

  • L’appareil urinaire (30,3 %).
  • L’appareil bronchopulmonaire (14,7 %).
  • Le site opératoire en cas de chirurgie (14,2 %).
  • La peau et les tissus mous (10,6 %).
  • Le reste de l’appareil respiratoire (6,8 %).
  • Les bactériémies ...

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