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Mon enfant est-il hyperactif,
ou est-ce un génie ?

Article paru dans le journal nº 2

Autrefois, c'était des enfants agités, des garnements qui faisaient l'école buissonnière et qui étaient vite exclus du système éducatif, orientés vers des filières agricoles ou techniques. Maintenant ils sont dans de nombreuses familles et dans toutes les écoles, on les appelle "enfants hyperactifs".

Article mis à jour le 01/06/2020

Environ 4% des enfants français seraient aujourd'hui atteints du trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H). Les psychologues interviennent, les médecins aussi bien entendu, mais le phénomène se développe sans que nous soyons capables de l'enrayer. Cette maladie a été officialisée il y a 25 ans, pendant le congrès de l’APA (Association Psychiatrique Américaine) en 1987. Très vite on a trouvé un remède, la Ritaline et c’est ainsi que, depuis 1987, le nombre d'enfants (et aujourd'hui d'adultes) diagnostiqués a explosé.

Nos enfants sont-ils des malades mentaux ?

A-t-on le droit d’enfermer les enfants dans une camisole chimique sous prétexte qu’ils manifestent des comportements qui ne nuisent en rien à la société, à l’école, à leur famille ni à eux-mêmes ?

Voici un ensemble de symptômes qui orienteront votre réflexion... Posez-vous la question : en quoi nuisent-ils à la société ?

Le Trouble Déficit de l’Attention / Hyperactivité est défini comme un ensemble de symptômes qui peuvent se classer selon trois axes principaux que sont l’inattention, l’hyperactivité et l’impulsivité.

1. L’inattention : l’enfant présente de gros problèmes de concentration et se laisse distraire très facilement d’autant plus que la tâche proposée lui semble fastidieuse. On pense donc en premier lieu à toutes les obligations scolaires.
2. L’hyperactivité : l’enfant présente un besoin continuel de bouger, il ne sait pas rester en place. C’est de nouveau à l’école que le problème se révèle car l’enfant est en général incapable de suivre une heure de cours en restant à sa place.
3. L’impulsivité : elle se caractérise par des gestes brusques, l’écriture est mauvaise, les travaux scolaires sont bâclés et manquent de soin. Cette impulsivité lui colle l’étiquette d’enfant « mal élevé » car il obéit très difficilement et il n’hésite pas à interrompre brusquement les conversations entre adultes.

Bon, mais il est TDAH ou pas mon enfant ?

Il est extrêmement important de ne pas établir un diagnostic de TDAH à la légère car beaucoup d’enfants…en très bonne santé sont très actifs tout en pouvant présenter une certaine forme d’inattention liée à leurs jeunes âges.

Le diagnostic nécessite 6 ou + des symptômes de la liste suivante (colonne 1 ou 2), manifestés durant les 6 derniers mois à des degrés divers et ne correspondant pas au niveau de développement de l’individu

Inattention

  1. Ne réussit pas à focaliser son attention sur des détails et fait des fautes d’inattention dans des travaux scolaires et autres travaux.
  2. Difficulté à maintenir son attention dans des tâches ou activités ludique.
  3. Ne semble pas écouter quand quelqu’un lui parle directement.
  4. Ne suit pas les instructions et n’achève pas la tâche ou l’occupation (par opposition à une mauvaise compréhension des instruction.
  5. Difficulté à organiser les tâches et les activité.
  6. Évite de s’engager dans des travaux qui requièrent un effort mental comme des travaux scolaires ou domestiques.
  7. Souvent perte des objets nécessaires aux tâches ou aux activités (jouets, crayons, stylo…).
  8. Facilement distrait par des stimuli extérieurs.
  9. Souvent oublieux des activités journalières.

Impulsivité -Hyperactivité

  1. Souvent agitation des mains ou remue ou se tortille sur sa chaise.
  2. Quitte sa chaise en classe ou dans toutes situations à chaque fois que c’est possible.
  3. Court et grimpe de manière excessive et dans des situations inappropriées.
  4. Difficulté à jouer ou à s’engager dans des activités calmes.
  5. Souvent sur le qui-vive, leurs actes sont comme conduit par un moteur.
  6. Parle excessivement.
  7. Difficulté à attendre son tour.
  8. Répondent à côté, avant que la question ne soit terminée.
  9. S’immiscent et interrompent les jeux, les conversations des autres.

On leur a trouvé un traitement : la Ritaline

Tous les parents d'enfants "hyperactifs" ont entendu parler de la Ritaline qui, depuis 25 ans, constitue le principal traitement de l''hyperactivité.

La Ritaline est un psychostimulant de type amphétamine. Comme toutes les drogues, l’utilisation de la Ritaline à long terme est dangereuse, si suspecte que l'armée américaine refuse désormais de recruter des jeunes ayant été sous Ritaline dans leur enfance !

 

De toute évidence, à court et à long terme, ce type de thérapie présente de sérieux effets secondaires et délétères comprenant, notamment : anémie, leucopénie, thrombocytopénie, anorexie, diminution de l'appétit, diminution modérée de la prise de poids et de la croissance insomnie, nervosité, anorexie, anxiété, dépression, agressivité roubles psychotiques, hallucinations auditives, visuelles et tactiles, colère, idées suicidaires*, altération de l'humeur, mouvements d'humeur, impatiences, pleurs, tics, troubles du sommeil, arythmie, palpitations, tachycardie. Convulsions, hémorragies cérébrales, alopécie, urticaire...Bref, un tableau assez vaste de possibles effets indésirables !

Et si le comportement de nos enfants était modifié par des facteurs alimentaires ?

C’est ce que des chercheurs de l’université de Southampton ont démontré en recrutant 153 enfants de 3 ans et 144 enfants de 8 et 9 ans. Dans le cadre de l'étude, les scientifiques ont administré quotidiennement un mélange de jus de fruits naturels à des enfants pour une durée de six semaines. Certains enfants ont reçu des boissons sans colorants alimentaires, d'autres des boissons contenant un mélange d'additifs que l'on trouve souvent dans les sucreries et les boissons sans alcool. Parmi ces colorants figurent le jaune orange (E110), le jaune de quinoléine (E104), la carmoisine (E122) et le rouge allura (E129) ainsi que le conservateur alimentaire benzoate de sodium (E211).
En parallèle, le comportement des enfants a été évalué par les parents et par les enseignants.

Résultat : lorsque les enfants ont consommé la mixture de colorants alimentaires, ils ont présenté davantage de symptômes d’hyperactivité, aussi bien chez les enfants de 3 ans que chez les plus grands de 8-9 ans.

D’autres facteurs interviennent également comme la consommation modérée à excessive de sucres raffinés, particulièrement le sucre blanc contenu dans les produits industriels, ainsi que l’intoxication aux métaux lourds.

L’hypothèse de "l'empoisonnement"

L’une des autres explications pointées du doigt par nombre de chercheurs européens, serait l’intoxication lente aux métaux lourds due principalement aux rejets de mercure et de plomb en quantités considérables par l’industrie dans l’atmosphère et la chaîne alimentaire…

Les métaux lourds, en s’accumulant dans l’organisme, ont en effet une action inhibitrice sur une classe d’enzymes, les peptidases, destinées à la dégradation complète d’un ensemble de protéines alimentaires provenant du gluten (les céréales et la plupart des produits alimentaires : conserves de viande, charcuterie, moutarde, mayonnaise, sauces, bière, chocolats, mais aussi certains médicaments) et de la caséine (présente dans les produits laitiers et dans la viande de veau et de bœuf).

Chez certains enfants, génétiquement prédisposés, et atteints de troubles graves du comportement, on a justement identifié une carence de ces mêmes enzymes. De nombreux chercheurs en déduisent que, lorsque ces enzymes sont inhibées par excès de métaux lourds, des psychopathologies lourdes, ou une hyperactivité constante, ou une dépression grave peuvent apparaître chez des enfants jusqu’alors sains.

Lorsque les protéines des céréales et du lait ne sont pas complètement dégradées, elles franchissent la paroi intestinale et se retrouvent dans le système sanguin. Or ce sont des « peptides opiacés »*. Les peptides provenant du gluten et de la caséine vont alors entraîner des dérèglements du comportement, et favoriser le développement de maladies envahissantes du comportement.

Bien entendu, une alimentation strictement sans gluten et sans caséine peut paraître a priori extrêmement contraignante car ces protéines se retrouvent à peu près partout dans notre alimentation (pain, plats préparés, moutarde…). Mais certains médecins nutritionnistes peuvent être d’excellent conseil.

Traitement de fond obligatoire

Les deux hypothèses (métaux lourds ou malbouffe) n'étant pas incompatibles, le premier traitement naturel passe par l'alimentation. Mais le problème des traitements sans gluten, sans caséine, sans sucres est qu'ils sont rarement suivis à 100%.

Et comme par ailleurs, les effets ne se font pas sentir immédiatement, ils sont abandonnés par la quasi-totalité de ceux qui empruntent ce chemin.

Mais au moins, vous pouvez fixer des règles simples : finis les bonbons, les tartines de Nutella, les pâtes, pizzas et sodas...

Parallèlement, on peut, en traitement de fond, pratiquer une cure détox axée sur les métaux lourds pour tenter de s'en débarrasser. Mais le mieux est de ne plus y être confronté.

De la drogue chimique ou bien des plantes

L'avantage de la Ritaline est qu'elle donne des résultats rapides sur les troubles comportementaux les plus difficiles à supporter socialement. Mais à quel prix ! Ne peut-on pas obtenir un résultat identique avec des molécules naturelles ?

Des études de petite échelle montrent par exemple tout l'intérêt du safran pour prendre en charge les enfants avec TDAH. Parmi les compléments nutritionnels les plus efficaces pour améliorer le syndrome TDAH, on trouve aussi les acides gras de type oméga-3. Les Oméga 3 apportent clairement un contrôle de l'hyperactivité, une amélioration des déficits comportementaux et des facultés d’apprentissage.

Il faut aussi mentionner l'intérêt des phospholipides qui permettent un bon fonctionnement du cerveau (phosphatidylcholine, phosphatidylinositol et phosphatodylethanolamine). Les phospholipides sont fondamentaux pour maintenir une fonction cérébrale correcte et représentent un support aux performances intellectuelles soutenues.

* Zioudrou C, Streaty RA, Klee WA. Opioid peptides derived from food proteins. The exorphins. J Biol Chem, 1979, 254, 2446-9

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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