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D’une humeur de (gras de) cochon

Article paru dans le journal nº 69

Si l’association entre obésité et dépression est connue depuis longtemps, son mécanisme reste mystérieux. Deux récentes études menées chez la souris semblent apporter un éclairage décisif.

L’habitude de manger gras induit des altérations de la flore intestinale qui jouent sur la qualité des produits de digestion des aliments pénétrant le cerveau, ce qui, au final, perturbe la régulation des fonctions de l’organisme par les neuromédiateurs (ou « hormones cérébrales »).

Parmi les graisses entrant dans le cerveau, les acides gras saturés qui s’accumulent dans les ères impliquées dans la gestion de l’humeur (hypothalamus) finissent par bloquer un des systèmes biochimiques de régulation, ce qui provoque l’émergence des signes caractéristiques de la dépression mentale.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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