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Vieillissement cérébral
le prévenir avant qu’il ne soit trop tard

Article paru dans le journal nº 12

Le vieillissement cérébral n’est plus aujourd’hui une fatalité. Certaines substances naturelles sont maintenant à notre disposition pour en enrayer le processus. Cela signifie ralentir considérablement le phénomène de dégénérescence, mais aussi de nous faire récupérer certaines de nos fonctions cognitives au niveau où nous étions douze ans auparavant !…

La cause principale du vieillissement cérébral est la baisse du fonctionnement du système cholinergique. L’acétylcholine (AC) est une substance qui n’est libérée que par certains neurones. Elle est présente à la fois au niveau du système nerveux central (cerveau, cervelet, moelle épinière) et du système nerveux périphérique où elle assure la transmission de l’influx nerveux des nerfs moteurs aux muscles.

Au niveau cérébral, elle participe d’une part aux processus d’apprentissage et de mémorisation et d’autre part à la réduction du stress.

Au cours du vieillissement cérébral, la dégénérescence puis la mort des neurones libérant cette précieuse substance est régulièrement observée. Lorsqu’un certain taux de morts cellulaires est atteint, il n’est plus de retour possible à un état antérieur.

On peut retarder le vieillissement cérébral

Avant que ce seuil irréversible ne soit franchi, il est possible d’agir concrètement, et efficacement, pour, d’abord, ralentir le processus.

• Une première notion est qu’un organe ne reste pleinement fonctionnel que s’il est utilisé avec sagesse, c’est-à-dire ni trop, ni trop peu. Par exemple, notre mémoire ne comporte pas moins de huit secteurs bien différenciés. Utiliser trop certains de ces secteurs, et pas assez d’autres, conduit à un vieillissement accéléré.

C’est bien pour cela que depuis une vingtaine d’années environ, fleurissent différentes techniques visant à conserver cette partie essentielle de nous-mêmes. Plusieurs sites internet proposent des séries d’exercices à faire régulièrement et leur efficacité est avérée. Je vous recommande, notamment, le site suivant : www.happyneuron.com

• Un autre moyen d’action est de régler son alimentation sur le mode dit méditerranéen, mode alimentaire reconnu actuellement comme le meilleur pour ralentir les troubles cognitifs.

Cependant quand les premiers signes de vieillissement sont là, les mesures ci-dessus ne sont pas suffisantes. Une complémentation alimentaire s’impose alors.

On peut aussi récupérer ses fonctions cognitives

De nombreuses études ont démontré ces dernières années le rôle essentiel de la phosphatidylsérine dans ce domaine. Cette substance est naturellement présente dans l’alimentation (une alimentation équilibrée nous procure environ 80 mg par jour et nous fabriquons nous-même le reste). Malheureusement, lors du vieillissement ou d’affections prolongées, l’appétit diminue et l’organisme perd une partie de sa capacité de synthèse de sorte que se creuse rapidement un déficit qui, perpétué sur plusieurs mois, est à l’origine de l’émergence des premiers signes cliniques.

Un impact direct sur la vie des neurones

La phosphatidylsérine (PS) est un constituant essentiel des membranes qui entourent les neurones et elle participe à la fluidité de ces membranes sans laquelle les échanges entre milieux extra et intracellulaires et le parcours de l’information ne sont pas possibles.

La PS est également une des substances les plus efficaces pour produire de la choline libre, précurseur de l’acétylcholine. Elle restaure par ailleurs la densité des récepteurs NMDA situés à la surface de certaines cellules et les rétablit dans leur fonction essentielle dans les processus d’apprentissage et de mémorisation.

Ainsi, la PS a-t-elle un impact essentiel sur la vie des neurones : non seulement elle restaure la synthèse et la libération de neurotransmetteurs mais elle permet également la multiplication des terminaisons nerveuses et donc de possibilités contacts avec d’autres neurones (ce qui permet la réception et l’émission de messages). Il y a donc un effet stimulant sur le système nerveux et sur la mémoire.

La PS est souvent comparée à la lécithine (dont nous vantions dans notre précédent numéro les propriétés contre le psoriasis) mais elle possède une efficacité très supérieure dans le traitement du vieillissement cérébral pour la simple raison que la lécithine (ou phosphatidylcholine) ne possède qu’une des propriétés ci-dessus citées, à savoir la production de choline libre, précurseur d’acétylcholine.

Quant à la lécithine de soja, c’est une association de plusieurs molécules contenant un radical phosphatidyl où la PS est très peu présente (seulement 3 %…) ; elle n’a donc que très peu d’intérêt dans les indications que nous considérons ici.

Les études le confirment

Chez des sujets de 65 ans et plus, présentant des troubles de la mémoire et de la cognition, la prise de PS a permis la restauration de ces fonctions à un niveau tel qu’on pourrait dire que ces sujets avaient rajeuni de douze ans… (étude Crook, 1991). Les résultats obtenus sont très fiables, la méthodologie rigoureuse avec laquelle ont été conduites les études (double aveugle contre placebo) ne laisse la place à aucun doute.

Chez des personnes porteuses de maladie d’Alzheimer ou de Parkinson comme de certaines formes de démence sénile, de degré léger, moyen et même parfois sévère, il a été régulièrement observé une récupération de la mémoire et des fonctions cognitives altérées, permettant de retarder le moment où le nombre de cellules détruites atteint un seuil au-delà duquel l’affection dégénérative n’est plus accessible à aucun traitement.

Enfin, la PS s’est avérée efficace sur la dépression de la personne âgée : amélioration des troubles du caractère, récupération d’un certain intérêt à accomplir des choses et à se lancer dans de nouveaux projets, resocialisation.

L’efficacité atteint sa plénitude au terme du deuxième mois de traitement. Au cours des études, les chercheurs ont observé qu’après six mois de traitement continu, ses effets persistent encore trois mois. C’est dire l’efficacité de la molécule. Aucune toxicité n’a été rapportée au cours des multiples expérimentations. En pratique, il est évident qu’il est préférable que le traitement soit pris en continu.

Mais la PS a ses limites

La PS est inefficace chez le sujet qui possède des neurones sains. Une façon de savoir si c’est le cas est de pratiquer des tests éprouvant les différents types de mémoire (voir plus haut). Si les résultats sont excellents, inutile de faire de la prévention. En revanche, si les résultats montrent une baisse de performance (parfois bien avant 65 ans !), il est alors recommandé de faire une cure de PS pendant six mois et de refaire les tests. On constate alors généralement une différence appréciable.
Par ailleurs, il faut rappeler que la PS ne peut exercer une quelconque activité qu’à condition qu’un nombre minimal de neurones du système cholinergique soit encore bien conservé. Si la PS ne marche pas, c’est que la dégénérescence est vraiment trop marquée.

Enfin ! Une PS d’extraction végétale !

Jusqu’en 1995, tous les travaux de recherche sur la PS ont été effectués à partir d’extraits de cervelles de bovins (travaux interrompus du fait de la possibilité de maladie de Kreutzfeld-Jacob). Ils ont été repris depuis quelques années à partir de deux autres types d’extraits :
• l’un animal (l’oeuf), mais on ne dispose pas à ce jour de travaux suffisants pour justifier son emploi chez l’homme.
• l’autre, végétal, à partir de soja.

Les travaux ont montré dans leur grande majorité que l’efficacité de la PS végétale était légèrement inférieure à la PS bovine à dose égale. Ces résultats sont si encourageants que certains praticiens hospitaliers français recommandent systématiquement aujourd’hui la PS végétale pour traiter le vieillissement cérébral. On peut se reporter, pour en savoir plus, au travail de synthèse du Dr Jeanine Sylvestre à l’hôpital Bichat de Paris.

Côté pratique

Je prescris, pour ma part, le complément PS-Nut qui est présenté sous forme de gélules à 500 mg contenant chacune 100 mg de PS pure. J’invite les lecteurs à être très vigilants sur ce point, de bien vérifier la teneur exacte en PS si d’autres présentations leur sont proposées… La PS est un produit cher et il est possible que certains distributeurs préfèrent mettre moins de produit actif dans leurs gélules afin de réduire le coût au détriment de l’efficacité attendue.

Par ailleurs, à cause de l’effet psychostimulant de la molécule, il est préférable de prendre PS-Nut à raison de 2 gélules le matin et 1 à midi afin d’éviter d’éventuelles difficultés d’endormissement.

 

Carnet d'adresse:

La Vie Naturelle: PS-Nut

Les portes d'Antigone - Bat. B
71 place Vauban
34000 Montpellier
Tél. : 0 800 404 600
Site : www.la-vie-naturelle.com

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


Tags sur la même thématique Vieillissement cérébral Mémoire Alzheimer

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