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La sûreté vaccinale en question : 3 récentes études sur les vaccins jamais citées par les autorités

Alors que la balance bénéfices/risques des vaccins est systématiquement présentée par les autorités comme « globalement positive », et leurs bénéfices explicités en long, en large et en travers, les risques devraient être exposés de manière plus transparente. Sans cela, on ne peut plus parler de consentement libre et éclairé des parents, pourtant une obligation légale avant tout acte médical. Décryptage de trois études parues en 2017, et très peu relayées, qui font le lien entre vaccination, troubles neuropsychologiques, mortalité infantile et méningites.

La rédaction

Il est temps que les pouvoirs publics acceptent de tenir un discours réaliste et transparent sur le risque vaccinal. Il n’est bien sûr pas anodin que 29 pays dans le monde aient accepté la responsabilité juridique des accidents liés aux vaccins obligatoires, par le biais de fonds de compensation financière alimentés par les impôts : depuis 1988, le gouvernement américain a ainsi dû payer 3,5 milliards de dollars en compensation de 16 600 cas d’accidents vaccinaux (pour 1 300 d’entre eux, des problèmes cérébraux) et 1 200 morts liées aux vaccins.

Pour montrer le caractère abusif et lacunaire de l’affirmation selon laquelle « les vaccins sont sûrs », trop souvent brandie pour culpabiliser les parents qui émettent des réserves contre l’extension de l’obligation vaccinale, revenons sur les résultats de trois études publiées rien que cette année, qui devraient inciter à nuancer un discours trop souvent angélique sur la vaccination.

Anorexie, TOC, anxiété… la faute aux vaccins ?

Dans une étude parue cette année (1), des chercheurs de l’école de médecine de l’université de Pennsylvanie (États-Unis) ont émis l’hypothèse, soulevée également dans notre pétition, queles vaccins pourraient avoir un impact délétère sur la maturation du système immunitaire, lui-même en lien avec le développement cérébral.

Ce qui leur a mis la puce à l’oreille : la hausse soudaine des cas de narcolepsie (maladie auto-immune) en 2009, après une campagne de vaccination contre la grippe H1N1. En analysant une base de données d’assurés de 56 millions de personnes, les chercheurs se sont intéressés à tous les nouveaux diagnostics de troubles neuropsychiatriques déclarés entre 2002 et 2007 chez les enfants de 6 à 15 ans (en utilisant un groupe contrôle d’enfants du même âge avec des lésions externes ou des fractures osseuses, c’est-à-dire sans lien possible avec la vaccination).

Il ressort de l’étude que :

-  Les enfants ayant reçu un diagnostic d’anorexie avaient deux fois plus de chances d’avoir été vaccinés (tous vaccins confondus) dans les 3 mois précédents que le groupe témoin.

-  Le fait d’avoir été vacciné dans les 3 à 12 mois précédents contre la grippe augmentait significativement la probabilité d’être diagnostiqué anorexique, d’avoir un trouble obsessionnel compulsif ou un syndrome anxieux.

-  Les vaccinés contre l’hépatite A avaient significativement plus de chances d’être atteints de troubles obsessionnels compulsifs, les vaccinés contre l’hépatite B d’anorexie, et les vaccinés contre la méningite par un trouble de tic chronique

Si, dans tous ces cas, ces problèmes neuropsychologiques sont apparus peu de temps après la vaccination, les chercheurs disent, prudemment qu’il n’y a pas forcément de lien de causalité entre les deux, et qu’il faudrait faire plus de recherches sur le sujet… Oui, il le faudrait !

Des vaccins qui réduisent l’espérance de vie ?

Des chercheurs du Bandim Health Project dépendant de l’Institut National de Santé Publique de Guinée-Bissau se sont intéressés à la santé d’une cohorte de 1057 enfants de Guinée-Bissau, vaccinés entre 1981 et 1983 (par le DTP ou le vaccin oral contre la polio). L’objectif : évaluer les « effets non spécifiques » de ces vaccins, c’est-à-dire leurs possibles impacts sur la santé, au-delà de leur effet protecteur contre les maladies visées par les vaccins.

Il ressort de leur étude que les enfants vaccinés par le DTP avaient un taux de mortalité 3 à 5 fois plus élevé que l’autre groupe. Si les causes de leurs décès sont multiples, les chercheurs soupçonnent que la vaccination a rendu les enfants plus sensibles à d’autres infections : « S’il semble protecteur contre les maladies visées, le DTP pourrait en revanche augmenter la susceptibilité à d’autres infections »,expliquent-ils. Le paradoxe, ici, c’est que les enfants non vaccinés ne l’avaient pas été du fait que les médecins les avaient jugés trop maigres, trop malnutris ou trop malades pour supporter la vaccination. Et pourtant, l’espérance de vie de ces enfants « plus fragiles » s’est trouvée être supérieure à celle des enfants vaccinés, ce qui renforce l’hypothèse que le DTP est en cause dans cette mortalité accrue.

Les chercheurs de l’étude concluent :

« Il est préoccupant que les effets de la vaccination DTP sur la mortalité toutes causes confondues n’aient jamais donné lieu à des études randomisées. Toutes les données actuellement disponibles suggèrent que le vaccin DTP pourrait tuer plus d’enfants d’autres causes, qu’il n’en sauve de la diphtérie, du tétanos ou de la coqueluche. »

D’autres études de cohortes d’enfants en Afrique citées par les chercheurs ont généré des résultats similaires, notamment une réalisée en République démocratique du Congo montrant un taux de mortalité supérieur chez les enfants vaccinés par le ROR.

Les adjuvants et contaminants des vaccins : responsables des méningites ?

On doit à des chercheurs italiens indépendants d’avoir analysé la composition de plus près 44 types de vaccins fabriqués en France et en Italie. Ils y ont trouvé des contaminants et métaux lourds (particules micro- et nanométriques) inexpliqués et non déclarés dans les notices, comme évoqué dans notre pétition.

Si certains vaccins ne contenaient qu’une de ces nanoparticules,plusieurs vaccins en contenaient jusqu’à 11 simultanément (par exemple le vaccin contre la grippe Fluarix de GlaxoSmithKline, ou le ROR de Sanofi). Non biocompatibles (ils sont toxiques) et persistantes (le corps ne sait pas s’en débarrasser), ces nanoparticules pourraient avoir des effets extrêmement délétères. Si elles peuvent expliquer les réactions immédiates a priori anodines après la vaccination (inflammation locale, rougeur), ces nanoparticules peuvent également dans certains cas atteindre le cerveau, ce qui pourrait expliquer les réactions neurologiques et convulsions parfois constatées après vaccination.

Si ces convulsions associées à la fièvre sont fréquentes chez les enfants, une recherche Cochrane indépendante a montré que la vaccination ROR multipliait la probabilité de ces épisodes par 4 chez les nourrissons de 12 à 23 mois, et presque par 6 chez les nourrissons de 12 à 35 mois (dans les 6 à 11 jours suivants). Plus inquiétant encore, cette même étude Cochrane, rassemblant des études concernant 15 millions d’enfants, montre que le vaccin ROR augmentait le risque de méningite non infectieuse (inflammation du cerveau) par 14, même si certaines études parlent d’un risque multiplié par 25. Si ces méningites peuvent être sans effet durable, certaines peuvent se révéler sévères et engager le pronostic vital.

Au regard des résultats inquiétants de ces différentes recherches sur les « effets non spécifiques des vaccins », admettons que notre compréhension du système immunitaire est somme toute balbutiante et que le discours sur l’innocuité des vaccins est au mieux naïf, au pire trompeur. Il est de toute façon intenable face à des citoyens qui demandent une information objective et non biaisée.

Pour pouvoir en appeler à la responsabilité des personnes, et rétablir la confiance dans les politiques vaccinales, les pouvoirs publics doivent être non seulement transparents sur les bénéfices attendus (voir par exemple notre article sur la faible utilité du vaccin hépatite B sur les nourrissons, que le gouvernement veut pourtant imposer), mais également moins pudiques sur les risques, surtout quand ils ne sont pas maîtrisés.

Dans ce contexte d'incertitude, vouloir imposer onze vaccins comme le souhaite le gouvernement est irresponsable.

 

Références :

- Institute of Medicine of the National Academies. Adverse Effects of Vaccines, 2011.

www.hrsa.gov/vaccinecompensation/resources/adverseeffects.pdf

- « Temporal Association of Certain Neuropsychiatric Disorders Following Vaccination of Children and Adolescents: A Pilot Case–Control Study », Frontiers in Psychiatry, janvier 2017.

- « The introduction of Diphteria-tetanus-Pertussis and Oral Polio Vaccine Among Young Infants in an Urban African Community », EBioMedicine 17, 2017.

International Journal of Vaccines, 2017, 4.

- Cochrane Database Systematic Review, 2012, 2.

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