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Le gras, enfin réhabilité

  • Un bon apport en nutriments peut éviter des maladies chroniques .Un bon apport en nutriments peut éviter des maladies chroniques .
Article paru dans le journal nº 70

Cela fait au moins 40 ans que le gras est méprisé. Il ferait prendre du poids et serait désastreux pour le cœur. Pourtant, il existe des graisses indispensables à notre organisme, les phospholipides. Leur réhabilitation pourrait bouleverser notre idée de l’alimentation.

Les graisses que nous avalons, ce que nous appelons le gras, ce sont les lipides, une des trois sortes d’aliments fondamentaux qui constituent notre alimentation, avec les protéines (légumes, viandes, poissons), et les glucides (sucres).

Il y a lipide et lipide

Pour simplifier, les graisses se déplacent dans deux sortes de véhicules, les triglycérides et les phospholipides. Les triglycérides sont comme des voitures, elles bouchonnent dans les artères et les bourrelets. En consommer trop est très nocif pour la santé. D’autant plus que les graisses qu’elles transportent ne sont pas indispensables à l’organisme, comme les acides gras palmitiques ou stéariques.

Parmi ces graisses nocives, les pires sont les acides gras « trans » d’origine industrielle. Ce sont ceux que l’on retrouve dans l’huile de friture, mais aussi les aliments ultratransformés, comme les barres chocolatées, les plats préparés, les chips, les sucreries, les bonbons. Il existe un « bon gras », et il se -retrouve dans l’autre forme de véhicule : les phospholipides. Celles-ci ressemblent à des trains, dont la locomotive traîne deux files de wagon à sa suite. Ils sont doublement indispensables pour notre corps. D’un côté, ils constituent les parois graisseuses de nos cellules. Sans ce gras, ces petites briques qui composent notre corps se dissoudraient dans le milieu liquide où elles baignent.

D’autre part, les graisses rares qui composent les phospholipides, les fameux oméga-3, ont eux aussi des fonctions indispensables à la vie. Le poids d’une personne et sa capacité à se maintenir en forme, dépendent de l’équilibre entre oméga-3 et oméga-6 dans l’alimentation. Or cet équilibre est rompu dans l’alimentation moderne, beaucoup plus riche en oméga-6. C’est ici une des causes de l’épidémie d’obésité qui frappe tous les pays industrialisés – il y a aujourd’hui 16 % d’obèses en France, et 5 % en Chine.

Combattre 
la dépression nutritionnelle

Pour comprendre l’importance actuelle des phospholipides, il faut revenir sur la terrible dépression nutritionnelle que notre société vit et ce, depuis la généralisation de l’industrie agroalimentaire, après la Seconde Guerre mondiale. L’industrie agroalimentaire a créé des espèces végétales qui donnent beaucoup de gros fruits et de gros -légumes : cela fait des gros rendements pour les agriculteurs, qui vendent leurs récoltes à la tonne.

Mais cette recherche du profit s’est faite aux dépens de la qualité nutritionnelle des plantes. Ce qui fait que tout ce que nous achetons au supermarché est pauvre en nutriments (vitamines, minéraux, oligo--éléments…). Cela vaut aussi bien pour les fruits et légumes, que pour les aliments transformés ou même « ultra-transformés ».

D’autre part, on sait désormais qu’un bon apport en nutriments peut éviter des maladies chroniques aussi graves qu’Alzheimer, Parkinson, les maladies cardiovasculaires ou le cancer. Bien sûr, aucun médecin ne vous dira que les compléments alimentaires soignent… Mais demandez-leur seulement si les carences, qui s’accumulent sur des années, voire des décennies, tuent. Et ils n’auront pas d’autre choix que de vous répondre oui. Voilà pourquoi aujourd’hui, il n’y a jamais eu autant de compléments alimentaires disponibles.

Certains contiennent de simples vitamines ou minéraux indispensables à la vie et devenus rares dans notre alimentation (vitamines B, E ou K, fer, cuivre, chrome, sélénium…). D’autres compléments contiennent des éléments encore beaucoup plus rares, comme la coenzyme Q10, qui remet en marche les usines énergétiques de nos cellules – ou le glutathion, un antioxydant indispensable à la vie.

Optimiser la biodisponibilité

Mais ces compléments alimentaires sont-ils efficaces ? C’est une question que l’on n’ose pas poser. En réalité, il faut songer à favoriser et optimiser la biodisponibilité des principes actifs des compléments, mais quelques labos moins regardants que d’autres ne consacrent que peu d’efforts à cette question épineuse. D’où cette triste réalité, nombre de compléments perdent leur efficacité par crainte de la biodisponibilité de ses principes actifs.

C’est le cas par exemple du curcuma. Si ses vertus médicinales sont indéniables, sa biodisponibilité n’est pas optimale du fait que ses molécules sont trop grosses pour être absorbées par l’intestin. Pour profiter des effets de cette épice miracle, il faut l’associer à des procédés coûteux ou bien il faut, comme les Indiens, la manger avec du poivre long, ce qui marche moins bien et n’est pas recommandé pour tous… Un nouveau moyen existe, et il s’agit justement d’utiliser du gras, d’utiliser des phospholipides, ces trains de graisses rares dont nous vous parlions plus tôt.

Une petite révolution ?

Le liposome est un phospholipide de forme circulaire, capable de pénétrer facilement dans l’intestin. Jusqu’ici, les nutriments des compléments alimentaires ne se faufilaient que difficilement à travers notre intestin. Désormais, ces nutriments pénètrent à 96 % dans notre organisme. Pourquoi ? Parce que c’est le taux de phosphatidylcholine que contiennent aujourd’hui les meilleurs liposomes sur le marché. Et c’est cette molécule qui est garante de la pénétration des nutriments dans notre corps.

L’effet se voit également avec les nutriments « rares », qui ne sont pas habituellement classés comme tels, et dont pourtant le corps a impérativement besoin, comme le Gaba (acide gamma--aminobutyrique). En effet, le Gaba est un neurotransmetteur d’une grande importance pour le cerveau. C’est à partir de son système de production et d’inhibition qu’ont grandi nos capacités à avoir des sentiments et des émotions.

Même s’il ne représente que 12 % des neurotransmetteurs fabriqués par le cerveau adulte, il a été prouvé que le Gaba a un effet calmant parce qu’il réduit l’anxiété et la peur, de façon complètement naturelle, et sans que vous vous sentiez diminué. Contrairement aux antidépresseurs, par exemple, dont il pourrait représenter une alternative. Mais s’il est pris à des doses sérieuses, comme c’est le cas lorsqu’il est liposomé, le Gaba révèle toutes ses vertus médicinales : réduction de l’anxiété, excellent somnifère, calme les symptômes prémenstruels. De plus, il a été constaté que le TDAH (trouble de -l’attention proche de l’autisme) qui touche de plus en plus d’enfants aujourd’hui, se remarque par un manque de Gaba. Un rééquilibrage pourrait donc favoriser la résorption des troubles. À suivre !

La guerre des lobbies

Le sucre est moins négativement connoté que le gras. Et pourtant, on sait bien qu’il est tout aussi délétère, si ce n’est plus. Le Pr Stanton Glantz et son équipe ont pu analyser des milliers de pages, découvertes notamment dans les archives de la faculté d’Harvard. Ils ont ainsi découvert qu’en 1964, le lobby de l’industrie du sucre, masqué derrière la Fondation pour la recherche sur le sucre, a payé des scientifiques afin qu’ils affirment que ce sont les acides gras saturés, et non le sucre, qui augmentent les risques de maladies cardiaques.

Carnet d'adresses :

Lipo Gaba, Laboratoire Perfect Health Solutions, 0176382018 ou 0 805 080 420, www.perfecthealthsolutions.eu

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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