Lutte contre la pollution de l’air : la France, très mauvaise élève !

Pour la deuxième fois au cours des quinze derniers mois, l’État a été condamné le 17 octobre dernier par le Conseil d’État à payer une astreinte de 10 millions d’euros par semestre – soit, à ce jour, un total de 30 millions – à des organismes publics dont la mission est l’amélioration de la qualité de l’air, en particulier l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). La raison ? Le gouvernement ne renforce toujours pas ses dispositifs de lutte contre la pollution atmosphérique ! Cependant, comparativement au coût annuel – en termes de santé publique – de ce type de pollution (97 milliards en 2015), c’est une façon encore largement insuffisante de subventionner des services qui sont trop peu considérés. Combien faudra-t-il de temps avant que le taux annuel de décès consécutifs à la pollution atmosphérique – actuellement 40 000 par an – ne soit réduit de façon vraiment significative ?