Le suicide de l’espèce (Dr Jean-David Zeitoun)

Bien que le titre de l’ouvrage (à lire absolument) fasse froid dans le dos, rien ne semble perdu. Il serait encore possible d’inverser la logique conduisant notre espèce à générer de plus en plus de maladies à travers ses activités industrielles polluantes. L’auteur, docteur en médecine et en épidémiologie clinique, s’appuie sur de multiples études pour nous faire prendre conscience d’un paradoxe : si les humains investissent énormément et font des efforts pour vivre mieux et plus longtemps, ils produisent, dans le même temps, des risques nouveaux qui s’opposent aux progrès visés et qui souvent les annulent. Risques émanant des entreprises (agroalimentaire, tabac, alcool, etc.) qui les disséminent pour produire plus et moins cher.

Le suicide de l’espèce, de Jean-David Zeitoun, éd. Denoël, 256 p., 20 €.