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Problème de santé inexplicable : et si cela venait d’un médicament ?

Article paru dans le journal nº 63

La somme des effets indésirables de tout nouveau médicament allopathique n’est réellement connue qu’après un minimum de vingt ans de commercialisation. Si certains apparaissent au cours des premières semaines ou des premiers mois de traitement, d’autres ne sont perceptibles que bien des années plus tard.

C’est ainsi que trois nouveaux effets indésirables viennent d’être identifiés au sein de deux classes de médicaments largement prescrits.

  • La prise en continu d’inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) est courante chez les personnes souffrant de reflux gastro-œsophagien. À la liste des risques sévères déjà identifiés auxquels ce traitement expose (cancer de l’estomac, pneumonie, diarrhée sévère, maladie rénale chronique…), vient de s’ajouter celui d’anémie. Et, chez le jeune enfant, celui de prendre du poids de façon inexpliquée. Le rappel des IPP commercialisés en France – l’ésoméprazole, le lansoprazole, l’oméprazole… – a sonné.
  • L’une des classes de médicaments les plus utilisées dans le traitement de l’hypertension artérielle est celle des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC), dont l’effet indésirable principal est une toux rebelle. Selon une étude récente, portant sur près d’un million de patients traités entre 1995 et 2015, prendre un IEC au long cours expose à un léger sur-risque (+ 14 %) de développer un cancer broncho-pulmonaire. Rappel, donc, de quelques IEC commercialisés en France : bénazépril, captopril, cilazapril, énalapril, fosinopril, imidapril, lisinopril, moexipril, périndopril…

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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