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Convalescence : ne brusquez rien
La convalescence est cette période de transition qui sépare la fin de la maladie de l’état de santé retrouvé. Après l’épreuve, l’organisme a besoin de rétablir progressivement un fonctionnement harmonieux. La convalescence est un entre-deux : la maladie a régressé, mais ce n’est pas encore la santé. L’organisme travaille à refaire ses forces ; ne les brusquez pas, surtout après une maladie grave. Elle est obligatoire, plus ou moins longue et pénible en fonction de l’épisode infectieux. Plusieurs types de traitements se montrent efficaces pour en diminuer l’intensité et en raccourcir l’évolution.
Les conseils alimentaires
Pour mieux sortir de la maladie, une modification provisoire des habitudes est nécessaire :
- Supprimez l’alcool
- Eviter de gaver le convalescent et donnez lui un régime varié
- Choisissez des aliments contenant de la vitamine C principalement répandue dans agrumes (citron, orange, pamplemousse…) légumes verts (céleri, oseille, persil, raifort, chou vert ++), fruits (cassis ++, kiwis ++ mais aussi fraise, framboise, groseille…).
- Consommez des aliments (Ail, Oignon) ou des condiments (Thym, Cannelle, Menthe, Origan…) connus pour leur action anti-infectieuse.
- Ajoutez des aliments tonifiants comme le Gingembre ou riches en acides aminés, vitamines, minéraux… comme le pollen que vous pourrez acheter congelé (voir ici).
- Il y a enfin un aliment naturel de la convalescence : la gelée royale. Ce miel de luxe est destiné aux reines des abeilles qui vivent beaucoup plus longtemps que les ouvrières. C’est un des aliments les plus riches en oligo-éléments, en acides aminés, en vitamines B (surtout B5). Elle contient également de petites quantités de vitamines A, C, D, E. Vous la consommerez fraîche si vous avez la chance d’habiter près d’un apiculteur ; dans le cas contraire, vous pouvez acheter des pots ou des ampoules qui doivent être scellées à l’abri de l’air pour lui conserver toutes ses qualités.
Place de l’homéopathie
Il est important de respecter le temps de convalescence au risque, dans le cas contraire, d’une rechute de la maladie. Une bonne nourriture équilibrée et une hygiène générale de vie sont indispensables durant cette période. Le traitement homéopathique de terrain, déterminé par le médecin homéopathe, permettra également de raccourcir la convalescence.
Plusieurs remèdes peuvent être utilisés dans tous les cas :
SULFUR IODATUM 7 CH : c’est le médicament homéopathique des suites de maladies éruptives. Signe caractéristique : la persistance de petits ganglions pendant un certain temps à la suite de l’épisode infectieux. Prendre 3 granules 1 fois par jour plus une dose en 15 CH par semaine.
MANGANUM 15 CH : 3 granules matin et soir avant les repas pendant quelques semaines.
SILICEA 7 CH : c'est un des médicaments homéopathique des infections traînantes. Un profil particulier : sujet maigre, fatigué, frileux, déminéralisé. Ajoutez une dose en 15 CH par semaine
CALCAREA PHOSPHORICA 7 CH : 3 granules trois fois par jour. Quand le convalescent a perdu l’appétit.
CHINA 7 CH : 3 granules trois fois par jour. Lorsque les sueurs persistent.
GELSEMIUM 9 CH : 3 granules trois fois par jour. Lorsque les membres inférieurs ont perdu leur force.
ZINCUM 9 CH : 3 granules trois fois par jour. Lorsque le convalescent fait de l’insomnie ; il a des crampes dans les membres inférieurs qui sont parcourus de secousses.
Et pour se rétablir tout à fait
ARNICA 9 CH et KALI PHOSPHORICUM 9 CH, 3 gr de chacun une fois par jour. Ces deux remèdes combinés permettront de retrouver les forces nécessaires pour affronter la reprise du quotidien. Ils sont aussi utiles pour remettre en train la mémoire.
Du côté de l'oligothérapie
Cuivre + Cuivre Or Argent. Les apports d’oligo-éléments se font habituellement par l’alimentation qui doit être variée et de qualité. Lorsque existe une carence, ils peuvent être administrés sous forme de médicaments (1 ampoule de chaque dans la matinée pendant 15 jours).
Les plantes « requinquantes » ne manquent pas
L’Eleuthérocoque ou « buisson du diable » est une plante de la même famille que le Ginseng mais originaire des plaines de Sibérie. Il est très largement utilisé par les sportifs car il augmente les capacités de résistance à la fatigue physique et intellectuelle.
Le Ginseng, plante mythique connue et vénérée depuis 4000 ans, possède de nombreuses propriétés : il est surtout réputé fortifiant, stimulant physique et des réactions naturelles de défense, aphrodisiaque, antistress, antidépresseur, revitalisant… L’appellation Panax (dont le nom vient de panacée) rend bien compte de l’étendue de son action.
Prendre 25 gouttes de teinture-mère de l'une ou l'autre de ces deux plantes dans un peu d’eau 3 fois par jour.
Si le malade tarde à retrouver la santé
Il est fatigué, découragé, il a l’impression qu’il ne se remettra jamais comme avant.
Alfalfa D1 (1ère décimale), 20 gouttes dans un peu d’eau avant les repas.
Vous pouvez aussi recourir à des plantes tonifiantes sous forme de gélules. Là aussi vous avez le choix. Prendre 2 fois 2 gélules : Guarana, Eleuthérocoque, Papaye fermenté, Tribulus, Schizandra, Maca, Rhodiola ...
Ou bien aux huiles essentielles : Menthe, Cannelle, Pin Sylvestre pour leurs propriétés dynamisantes. Prendre deux gouttes de l’une d’elles dans un peu de miel deux fois par jour.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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