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Le train-train de la cruauté

Article paru dans le journal nº 27

Bovins évicérés, poulets broyés, souris disséquées pour le bien de la science, de la cosmétique ou de l'alimentation. Des solutions alternatives à l'expérimentation animale existent pourtant. La cruauté serait-elle une drogue ? À quand le retour à l'envoyeur ?

Je ne peux plus supporter les images sur lesquelles on voit des milliers de poulets happés par des machines pour les transformer en pâte à « nuggets », où des animaux éviscérés pendent lamentablement en beuglant dans l’attente du coup final, où la mer devient rouge tandis qu’on harponne des centaines de thons…

Ce massacre alimentaire révoltant n’est toutefois qu’une face des atrocités que nous faisons subir aux animaux car, dans l’ombre (loin des caméras en tout cas), ils sont des millions à passer sous notre bistouri pour le bien de la science ou de la cosmétique. Les chiffres publiés par l’UE sur le nombre d’animaux utilisés dans l’expérimentation animale sont en effet consternants.

Saviez-vous que près de 11,5 millions d’animaux ont été tués dans les laboratoires européens (ces chiffres datent de 2011, ce sont les seuls disponibles, mais ça n’a pas dû s’améliorer beaucoup depuis) ? En France, sur les 2,2 millions d’animaux utilisés à des fins scientifiques, on compte plus de 1,3 million de souris, 253 000 rats, 3 000 chiens, 569 chats…

On sait pourtant que les résultats de l’expérimentation animale s’avèrent difficilement transposables à l’homme à cause des différences biologiques entre les différentes espèces. On sait aussi qu’il y a de nouvelles méthodes pour tester la toxicité de substances (cultures de cellules, de tissus, d’organes, simulations sur ordinateur…). Il existe même un test de toxicité réalisé sur des cellules humaines en culture, appelé Valitox. Cette technique a été présentée officiellement en 2009 à la communauté scientifique.

Mais six ans après, on en est encore à discuter avec l’organisme de validation. Le développement de ce test permettrait aux labos d’économiser des sommes importantes, à moyen terme, mais curieusement, les systèmes tortionnaires en place rechignent à se remettre en question – il paraît que la cruauté devient une drogue. Le monde vivant est sous la coupe d’une machine sourde et aveugle, insensible et sans pitié. Mais attention, ce que nous acceptons pour les animaux nous sera inéluctablement appliqué un jour ou l’autre… C’est la loi du choc en retour !

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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