On a toujours une seconde chance d’être heureux, d’Yves-Alexandre Thalmann (éd. Odile Jacob)

« Je n’ai jamais eu peur parce que j’ai eu une belle vie. » Ces mots merveilleux sont ceux du père de l’auteur avant son ultime voyage, alité à l’hôpital, vaincu par un cancer. Et pourtant, rien dans la vie, dans le comportement, dans la façon de voir la vie de son paternel n’a donné à l’auteur – professeur de psychologie de son état – d’indices de cet amour que son père portait à la vie. Le point de départ de ce livre est donné, et formulé par l’auteur : « Nous sommes souvent plus heureux que nous le pensons… mais nous n’y pensons pas assez souvent. » Remobiliser des bons souvenirs, trop vite enfuis mais pas nécessairement enfouis, peut permettre selon Thalmann, de retrouver le bonheur, ou plutôt de les laisser remettre en scène des séquences pour accéder au bonheur qui n’est jamais perdu. Réjouissant, dans un monde sombre.

On a toujours une seconde chance d’être heureux, d’Yves-Alexandre Thalmann, éd. Odile Jacob, 162 p., 16,90 €.