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Moins d'homéo, plus de vaccins !

  • Moins d'homéo, plus de vaccins !
Article paru dans le journal nº 63

Et c’est reparti dans l’attaque contre l’homéopathie… En attendant la remise, au printemps prochain, du rapport de la Haute Autorité de santé sur la question, commandité par la ministre de la Santé, c’est aux honorables membres de l’Académie de médecine de porter une énième estocade aux petites granules blanches.

Rien de très nouveau sous la plume des 131 signataires de cette tribune publiée dans L’Express, qui fait écho à celle des 124 médecins publiée dans Le Figaro en septembre (pour savoir ce qu'on pense de cette dernière lire ceci) : ils demandent le déremboursement de l’homéopathie et l’arrêt de son enseignement, et réitèrent la position de l’Académie de médecine (déjà énoncée en 2004 et 2017) sur cette pratique, elle-même calquée sur celle du Conseil scientifique des académies des sciences européennes (Easac)... Soit, en version courte : l’homéopathie serait à la fois dangereuse et inefficace.

Une originalité cependant : en se basant sur une nouvelle étude en contredisant d'autres disant le contraire, les académiciens affirment qu’elle couterait plus cher à la collectivité que la médecine conventionnelle seule. Ce qu'ils omettent de préciser c'est le sérieux biais de recrutement de cette étude : celle-ci  compare les dépenses de santé de patients ayant fait le choix d'un forfait de mutuelle de santé lambda, avec ceux ayant opté pour un forfait plus cher remboursant les médecines complémentaires... Donc oui - et quiconque a souscrit dans le cadre de sa mutuelle a un forfait "optique" ou "dentaire" supplémentaire le sait - quand on vous rembourse plus on a tendance à dépenser plus.

Sinon, pour démontrer l’inefficacité de l’homéopathie, les académiciens mettent en avant la fameuse étude australienne controversée, dont nous avons déjà présenté à nos lecteurs les biais et conflits d’intérêts.

De tels conflits ne sont certes pas la priorité de l’Académie de médecine. Elle appelait même, le 12 juin dernier, à les « dédiaboliser » (cf. le rapport La place de la France dans les essais cliniques à promotion industrielle ). Et, dans la foulée, à favoriser les partenariats entre recherche publique et industrie pharmaceutique, puis à se débarrasser des « lourdeurs administratives » pour aider nos laboratoires français à croître…

Tantôt sages, tantôt consultants et tantôt VRP, les membres de cette Académie ne manquent décidément pas de polyvalence !

Par ailleurs, vous vous souvenez sans doute de nos alertes sur les dangers du Gardasil et du Cervarix, les vaccins contre le papillomavirus. Nous nous fondions notamment sur les travaux très fouillés des Drs Nicole et Gérard Delépine, qui viennent de publier un livre entier sur le sujet : Hystérie vaccinale. Vaccin Gardasil et cancer : un paradoxe (Fauves éditions). Ces deux chercheurs constatent la recrudescence récente des cancers invasifs du col de l’utérus depuis l’introduction de ces vaccins, en 2006-2007, dans les pays à forte couverture vaccinale à HPV (Australie, Suède, Norvège, Grande-Bretagne).

Après avoir longtemps prêché dans le désert (avec d’autres), nous voyons aujourd’hui notre obstination et nos efforts conjoints porter leurs fruits. Ainsi, le cardiologue et ex-député toulousain Gérard Bapt, actuel président de la commission d’enquête sur le Mediator, a fait siens les arguments des Delépine sur ces vaccins :

« Je les déconseille. Sur les premières années, où l’on peut analyser les chiffres, on ne constate aucune baisse, mais au contraire une augmentation du nombre de cancers du col de l’utérus des filles vaccinées ! ».

Alarmé, le Dr Bapt a adressé un courrier au ministère de la Santé, au président de l’Institut national du cancer (Inca) et au directeur général de Santé publique. Il est toujours dans l’attente d’une réponse.

Le sujet est pourtant brûlant, car les sénateurs ont validé, le 16 octobre, le principe de l’expérimentation dans les régions Grand Est et Auvergne-Rhône-Alpes de la couverture vaccinale contre le HPV pour les jeunes filles, mais également pour les garçons, sans aucune justification médicale solide. Cet élargissement de la recommandation – bientôt de l’obligation ? – aux jeunes garçons du coûteux vaccin HPV (135 euros, contre 11 euros pour la grippe), multiplierait par deux la taille du marché pour Sanofi. Voilà qui devrait plaire aux personnes inquiètes pour la santé financière de nos laboratoires tricolores…

Enfin, que vous soyez ou non convaincu par les dénégations constantes de notre ministre de la Santé quant au danger des adjuvants à base d’aluminium dans les vaccins, vous découvrirez, en cliquant ici, une vidéo extrêmement édifiante et bien documentée sur le sujet.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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