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Dr Christian Agrapart,
soigner avec les couleurs

Article paru dans le journal nº 3

Le docteur Christian Agrapart a mis au point une technique tout à fait originale de traitement des pathologies : la Chromatothérapie. Encore une de ces idées fumeuses ? Pas du tout, des centaines de médecins l’emploient dans le monde, avec succès.

Vous utilisez dans votre pratique quotidienne des traitements basés sur la lumière et les couleurs. Pourriez-vous nous dire quand et comment vous en êtes arrivé là ?

Christian Agrapart Dans ma spécialité, qui est celle de la neuropsychiatrie, j’ai suivi plusieurs chemins de recherche : psychanalyse, hypnose, sophrologie, acupuncture. Lors des premiers échanges culturels avec la Chine auxquels j’ai participé, j’ai retrouvé dans ce pays les mêmes contradictions que celles que j’avais trouvées en France, ce qui m’a conduit à remettre en cause des notions énergétiques trop approximatives. À partir d’une écriture mathématique, celle des trigrammes, j’ai découvert l’action des rayonnements colorés (très différente de celle que l’on trouve dans les textes traditionnels chinois et autres textes). Ces découvertes sont personnelles et protégées par une marque, Chromatothérapie.

Pourriez-vous expliquer les grands principes de vos traitements ?

Certaines longueurs d’onde de la lumière visible (les couleurs) sont susceptibles de mobiliser de façon spécifique les énergies qui ont pour nom : froid, chaleur, humidité, sécheresse et vent. Une pathologie chaleur est traitée par du froid, et inversement. On peut aussi, de manière plus complexe, amener un organisme à fabriquer une énergie manquante.

Vous distinguez les maladies chaudes et froides, humides et sèches, pouvez-vous nous expliquer ou nous donner quelques exemples ?

Une gelure, une arthrose sont des maladies du froid, une brûlure est une maladie de la chaleur, et il suffit alors pour arrêter son évolution d’apporter du froid en utilisant la couleur orange. La douleur s’arrête en vingt minutes et la cicatrisation s’accélère. Pour les brûlures les plus graves, un autre protocole plus complexe est utilisé car l’atteinte est plus profonde.

Sur quels critères choisissez-vous vos couleurs et le temps d’exposition ?

Sur des critères cliniques, biologiques mais aussi énergétiques qui sont ceux de la dominance du froid, de la chaleur, de l’humidité, de la sécheresse et du vent. Toute pathologie a une dominance énergétique ce qui nous permet de déduire la couleur à laquelle elle doit être associée. Cela fait maintenant trente ans que nous utilisons les temps d’irradiation de 4 minutes et de 50 secondes. Ces temps ont donné toute satisfaction à des centaines de médecins, les utilisant sur des milliers de patients. Ce sont ceux qui ont donné un maximum d’efficacité. Les traitements ne se font qu’une fois par semaine pour laisser le temps à l’organisme de répondre. Une fréquence plus élevée des séances donne de moins bons résultats.

Vous distinguez les symptômes qui sont la cause du problème et ceux qui n’en sont que la conséquence. Pourriez-vous nous dire pourquoi et nous donner des exemples ?

Quelle que soit l’affection, l’organisme essaye de se défendre. Il faut donc distinguer la maladie première des réactions de défense.
Sur une arthrose, phénomène dégénératif froid, apparaissent des inflammations : réponse chaleur de l’organisme qui se défend contre l’arthrose. Agir contre les défenses accélère l’évolution de l’affection, aller dans le sens des défenses fait disparaître les douleurs et ralentit l’évolution de l’arthrose.

La notion de facteur déclenchant, que vous appelez aussi « porte d’entrée », est essentielle pour votre traitement.

La porte d’entrée est la zone précise du corps où l’affection a commencé. Le facteur déclenchant est autre chose, il peut être physique ou psychique, traumatique, émotionnel…
Vous distinguez plusieurs types de Chromatothérapie : les externes et les internes. Parmi les externes, il en existe aussi plusieurs types : général, œil, acupuncture.

Pourriez-vous nous expliquer pourquoi il est important d’utiliser ces différentes voies de traitement et quelles sont leurs indications distinctives ?

Il existe deux types de Chromatothérapie :
– celle que l’on projette sur une zone malade, la Chromatothérapie directe,
– et une autre beaucoup plus complexe, la Chromatothérapie oculaire ou celle du point d’acupuncture.
On distingue, dans le premier cas, les pathologies dues à l’environnement (trauma, brûlures, coup de froid…) et dans le second les pathologies qui viennent du corps lui-même par un dysfonctionnement interne.

Faut-il utiliser une lampe puissante lors des séances pour obtenir un résultat ?

La puissance de la lampe ne joue aucun rôle, c’est la qualité de l’information qui est importante, la longueur d’onde.
Quelles sont les meilleures indications de la Chromatothérapie ?
C’est une médecine à part entière et toutes les pathologies réagissent. Les traumatismes de tout ordre, les brûlures qui sont des affections énergétiques. Les pathologies de terrain réagissent favorablement à la Chromatothérapie du point d’acupuncture.
Existe-t-il des contre-indications ou des précautions d’emploi ?
L’erreur de diagnostic peut être dramatique, surtout si on utilise la Chromatothérapie du point d’acupuncture. Un mauvais traitement peut aggraver une affection. Les traitements oculaires beaucoup utilisés en psychologie, ne peuvent se faire qu’après un diagnostic précis et sur un œil sain.

Combien de séances sont nécessaires en moyenne ?

Cela dépend de l’affection et de son ancienneté. En général on obtient de bons résultats dès les premières séances et une stabilisation en quatre ou cinq séances.
Vous avez créé le CEREC (Centre européen de recherche sur l’énergétique et la couleur) et vous organisez depuis plus de trente ans un congrès annuel réunissant des médecins et des thérapeutes venant de nombreux pays… La recherche est-elle importante dans votre spécialité ?
Les recherches continuent dans de nombreux domaines, et chaque année il y a de sensibles progrès. Le congrès du CEREC est un lieu de rencontre de toutes les idées, il est avant tout une ouverture sur tout ce qui se fait de novateur en médecine.
Par ailleurs, nous avons différents centres de recherche, notamment un en laboratoire de pharmacie, où nous travaillons avec plusieurs professeurs agrégés.

Vous avez formé de nombreux médecins et thérapeutes. Comment nos lecteurs pourraient-ils connaître ceux proches de chez eux afin de les consulter ?

Il suffit d’aller sur le site chromatotherapie.com et d’adresser un message au secrétariat qui vous adressera cette liste.
Quel avenir voyez-vous pour la Chromatothérapie ?
Cette méthode continue à se développer de plus en plus chaque année. Les médecins et les thérapeutes viennent de tous les pays du monde pour se former. Ils obtiennent dans bien des domaines des résultats supérieurs à d’autres méthodes. Elle va donc logiquement continuer à s’étendre dans le monde.

Selon vous, la médecine officielle et la Chromatothérapie peuvent-elles cohabiter harmonieusement ?

On ne peut pas pratiquer la Chromatothérapie sans connaissance de la médecine contemporaine. Dans le cas contraire, il existe un risque important d’erreurs diagnostiques et thérapeutiques. Inversement il sera de plus en plus difficile à un médecin de se passer dans son exercice quotidien de la médecine énergétique qu’est la Chromatothérapie.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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