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Les risques du virus d'Epstein-Barr

Article paru dans le journal nº 59

La mononucléose infectieuse, répandue chez les amoureux – car l’agent pathogène se transmet par le baiser –, a longtemps été considérée comme une maladie bénigne, même si elle est responsable d’une fatigue intense pouvant durer jusqu’à six mois. On sait à présent que cet épisode signe le premier contact de l’organisme avec le virus d’Epstein-Barr, qui l’accompagnera ensuite toute sa vie (voir sur ce sujet notre dossier complet du mois de juillet-août 2018 sur l'impact santé des virus à bas bruit). L’autre mauvaise nouvelle, c’est que la primo-infection passe souvent inaperçue. La grande majorité de la population concernée est déjà contaminée à l’âge de 20 ans. Récemment, des chercheurs américains ont découvert – troisième mauvaise nouvelle – que le virus sécrète une protéine perturbant l’ADN, au point d’augmenter le risque de développer certaines pathologies. Un lien vient ainsi d’être établi entre cette protéine et la survenue de 7 pathologies auto-immunes chroniques : lupus érythémateux disséminé, sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde, arthrite juvénile idiopathique, diabète de type 1, maladie cœliaque et syndrome de l’intestin irritable. Une avancée entachée par la médiocrité de la réponse thérapeutique proposée, dont l’efficacité est contrebalancée par une longue série d’effets indésirables.

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Références :

J. B. Harley, X. Chen, M. Pujato et col., dans Nature Genetics, avril 2018.


 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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