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Chronique d’une (providentielle) pénurie annoncée ?

Article paru dans le journal nº 27

Suite à la volonté du ministère de la Santé de l’Ontario (Canada) de réduire l’altération du bien-être de la personne âgée liée à des prescriptions trop gourmandes, une équipe de recherche a conclu à la nécessité de diminuer drastiquement cinq classes de produits et d’en éviter neuf autres tant que des recommandations n’auront pas été établies sur un nombre suffisant de preuves. Le club des cinq pires inclut les benzodiazépines, les neuroleptiques de seconde génération, les statines, les antidépresseurs de première génération, ou tricycliques, et les inhibiteurs de la pompe à protons, ou IPP.

Quant aux neuf autres classes à employer avec précaution, les nominés sont :
– Les antidépresseurs de nouvelle génération ou inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (Prozac, Deroxat, Seroplex, Seropram).
– Les antalgiques opiacés (à base de codéine,
de dihydrocodéine ou de tramadol).
– Les antihypertenseurs bêtabloquants.
– Les antiplaquettaires.
– Les neuroleptiques de première génération.
– Les anticomitiaux lorsqu’ils sont utilisés autrement que dans les cas d’épilepsie.
– Les biphosphonates prescrits dans l’ostéoporose.
– Les inhibiteurs de la cholinestérase, couramment administrés au cours de la maladie d’Alzheimer.
– Les anticholinergiques utilisés dans l’incontinence urinaire.
Si l’initiative canadienne s’étendait à la planète entière, les médecins seraient privés de la majorité des médicaments qu’ils prescrivent le plus. Un rêve qui, peut-être, augure une réalité que certains auront la chance de vivre. 
B. Farrell, C. Tsang, et coll. dans PlosOne, 2015.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé